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3 petits livres qui font du bien (deuxième édition!) : l’humour à l’honneur

Les vacances d’été sont l’occasion parfaite pour découvrir les ouvrages qui nous font de l’œil depuis bien longtemps (personnellement, mon petit « rattrapage » lecture se déroule toujours durant cette période!) ou simplement pour relire nos romans préférés. Ainsi, les mois de juillet et d’août chassent la grisaille et la monotonie des courtes (mais éprouvantes) sessions universitaires ou de travail afin de laisser place aux longs après-midi ensoleillés, propices à d’agréables moments de lecture! Cet été, mes découvertes littéraires les plus récentes se sont davantage orientées vers des lectures comportant une thématique plus humoristique, question de chasser les petites anxiétés et le stress liés aux examens et révisions ou tous autres tracas liés à mes obligations de la vie quotidienne! Ces ouvrages s’avèrent être d’excellentes sources de divertissement (j’ai eu l’air plus d’une fois bien étrange en riant toute seule dans l’autobus!), et sont donc parfaits pour ces agréables journées de congé! Weird things customers say in Bookstores  (source : http://jen-campbell.blogspot.ca)  Rien qu’en regardant le titre, j’avais déjà envie de rire (j’avais moi-même été témoin de …

La vie et son lot de awkwardness : la thérapie de Sarah Andersen

J’ai ri, beaucoup, à chaudes larmes. Devant chaque trait naïf, spontané, presque maladroit, mais tellement expressif. Devant chaque épisode d’images porteur d’une lucidité franche. Devant un quotidien, des pensées, des gestes qui semblaient être les miens; j’étais là, d’une case à l’autre, comme si l’illustratrice et cartooniste de 23 ans, Sarah Andersen, avait épié ma vie pour élaborer Adulthood is a myth, bande dessinée exquise. Cette drôle d’impression, je ne suis sûrement pas la seule à l’avoir ressentie. Et c’est là toute la beauté du travail d’Andersen. Ce tout premier livre de cette artiste établie à Brooklyn est un véritable diachylon pour les esprits anxieux qui tentent de se tracer un chemin dans les méandres de la vie adulte. Une thérapie en soi. Parce qu’on s’y voit, on s’y reconnait. On s’identifie à cette jeune étudiante échevelée aux yeux exorbitants, une introvertie féministe à la maladresse facile, au awkward fréquent, qui s’adonne à la procrastination et à la panique, quotidiennement. Son meilleur ami est un lapin. Son chat est une plaie qui s’amuse à la réveiller …