All posts tagged: Sylvie Laliberté

Retour sur une année complètement québécoise

En janvier 2015, Le Fil rouge s’était lancé un défi : encourager les québécois-e-s à lire des livres venant de la belle province ! Pour cela, nous avons créé l’événement «En 2015, je lis un livre québécois». À chaque mois on présentait un sondage sur le groupe et on vous demandait de voter pour la lecture du mois. Certaines lectures furent de vraies découvertes et d’autres, des déceptions. Voici un compte rendu de ce que Martine a pensé de ses lectures : Je suis extrêmement heureuse d’avoir créé, à l’aide de Karina et de Marjorie, ce défi littéraire parce que je pense humblement que nous avons motivé quelques personnes à lire plus de livres québécois. À ce jour, plus de 480 personnes se sont jointes au groupe Facebook Un livre québécois par mois, quoique bien discrètes, j’espère que chacune a su découvrir et apprécier les lectures proposées. De mon côté, je dois avouer qu’avant ce défi, j’étais étudiante en littérature et que très rarement je me laissais tenter par une œuvre contemporaine, j’avais lu quelques titres bien …

Je ne tiens qu’à un fil mais c’est un très bon fil : Critique commune de la lecture d’octobre

Ce que j’en ai pensé : Ce livre, à mi-chemin entre le récit autobiographique et l’oeuvre d’art, nous livre le fil de la vie de Sylvie Laliberté, de l’enfance à l’age adulte où elle doit prendre soin de son père vieillissant pris dans le mouroir. Elle est une enfant solitaire, marginale qui grandit dans une famille des plus classiques. Elle se réfugie dans les livres, dans les personnages et tente d’oublier la réalité de sa vie. Elle prend l’autobus très jeune pour se rendre à la bibliothèque et je ne peux faire autrement que d’y voir Matilda de Roald Hahl. En devenant une adulte, elle s’est créée une vie bien à elle, avec son amoureux, ses lectures, sa maison et toutes ces petites choses qui la rendent heureuse. Je n’avais pas prévu d’être heureuse. Alors si ça arrive des fois, c’est déjà beaucoup J »ai trouvé ma lecture savoureuse à plusieurs moments, spécialement à la page 132 À chaque jour suffit sa peine. Mais il arrive qu’un jour ne suffise pas à ma peine. Alors je …