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Le paradoxe du choix, ou pourquoi je n’ai pas de pile à lire…

Récemment, je suis tombée sur le Ted Talk de Berry Schwatz, un psychologue américain prétendant que le libre choix de la société occidentale a des effets plus négatifs sur notre quotidien que nous le croyons. Sa théorie s’appelle le paradoxe du choix. En effet, le nombre élevé de choix à faire dans notre quotidien aurait pour effet d’augmenter l’anxiété, le degré d’insatisfaction et irait même jusqu’à pousser certains individus à carrément ne rien faire. Trop de choix tuerait le choix. Cela vient entre autres de la peur, celle de se tromper, de regretter, de passer à côté de quelque chose d’extraordinaire, etc. Plus il y a de possibilités, plus l’individu aurait tendance à choisir de ne rien faire. Cela expliquerait pourquoi ce n’est pas tout le monde qui voyage, car pour chaque élément d’organisation d’un voyage, il existe des dizaines de choix possibles:  destination voulue, temps de l’année, durée du départ, type d’hébergement, moyen de transport, comment s’alimenter, quoi faire, etc. Et la lecture dans tout ça? Heureusement, cela ne m’empêche pas personnellement de voyager! …

L’influence de la technologie et l’acte de lecture

Après être tombée sur cette vidéo, que je vous conseille vivement d’écouter, je me suis mise à réfléchir sur l’influence qu’ont les technologies sur la lecture, sur le temps pris pour lire, sur la concentration. Avouons qu’il nous est tous arrivé de lire avec notre cellulaire à coté de nous, simplement pour délaisser le papier pour l’écran quelques minutes plus tard. C’est comme un réflexe, un mauvais réflexe, certes. En fait, à bien y penser, c’est plus qu’un réflexe, c’est presque devenu un automatisme. Je crois qu’il est indéniable que les technologies ont une influence sur l’acte de lecture, principalement sur la concentration nécessaire pour lire. Nous sommes tellement habitué à ouvrir 10 pages en même temps sur le web, à lire en billet les articles de blogues (peut-être que c’est ce que vous faites présentement) que s’arrêter pour lire, prendre vraiment le temps de ne faire qu’une chose à la fois, devient presque difficile. Durant les dernières années, je ne peux nier que ma capacité de concentration a baissé à mesure que mes heures …

Lizzie Velásquez, ou la détermination d’être heureux

J’aime beaucoup écouter les Ted Talks. Pour ceux qui ne connaissent pas cela, il s’agit de conférences visant à répandre des idées non conventionnelles, des messages inspirants ou des idéologies qui en valent la peine (« ideas worth spreading »), qui peuvent par la suite être visionnées gratuitement sur le site web http://www.ted.com. Je ne me souviens pas exactement comment je suis tombée sur cette conférence-là, mais je vais toujours me rappeler de son message et, surtout, de celle qui l’a énoncé. Elizabeth Ann Velásquez, surnommée Lizzie, est née en mars 1989. Comme moi, elle a 26 ans, une famille qui l’aime et la soutient, des rêves, des objectifs, des aspirations profondes. Mais contrairement à moi, elle est affligée par un syndrome extrêmement rare – seules trois personnes, incluant elle-même, en sont atteintes – qui l’empêche d’accumuler la moindre graisse dans son corps. Pour survivre, elle doit grignoter constamment. Ce syndrome, qui la touche depuis sa naissance, a beaucoup contribué à l’altération de son apparence physique: peau à l’aspect vieillissant, traits très fins, nez pointu, cécité totale …

« We should all be feminists »

Lors de mon récent voyage à San Francisco, je me suis arrêtée dans la fameuse librairie City Light, maison de publication et librairie iconique de la beat generation. Mise à part l’expérience même qu’est le fait de mettre les pieds dans cet endroit, j’ai aussi mis la main sur un petit livre qui avait attiré mon regard de par son titre :  » We should all be feminists« . J’ai été intriguée, j’ai voulu savoir ce que l’auteure avait à dire, quels points elle allait apporter, ça ne pouvait qu’être enrichissant.   Chimananda Ngozi Adichie, l’auteure, est originaire du Nigeria. Dans cet essai, elle mélange expériences personnelles, opinions et faits pour mieux évoquer ce qu’implique le fait d’être féministe dans l’afrique moderne. Avant tout, il faut savoir que ce court essai est une adaptation d’une conférence TEDtalk qu’elle a réalisé en 2013 et dans laquelle vous retrouvez presque l’entièreté du texte contenu dans la version écrite. La majeure partie de mes références en matière de féminisme sont très occidentales. Je sais bien que la réalité du féminisme diffère parfois …

Sarah Kay et le spoken words poetry

Souvent, en surfant le web, on se perd dans un labyrinthe infini de pages et de trucs inutiles. Parfois, à travers les pages wikipédia, les photos de chats et pinterest, on tombe sur quelque chose qui nous accroche. C’est un peu de cette façon que j’ai découvert Sarah Kay il y a de cela quelques années. Je regardais des vidéos TED talk sur youtube quand je suis tombée sur If i should have a daughter. Ce vidéo, pour une raison qui m’échappe encore aujourd’hui, m’a vraiment touchée, émue et marquée.