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6 romans pour réchauffer son cœur

Comme j’étais un peu morose à l’arrivée du temps froid, l’inspiration a tardé à venir, dernièrement. C’est alors qu’une amie (coucou Soline!) m’a parlé d’une tradition norvégienne extraordinaire, la påskekrim, qui m’a tellement emballée que j’ai retrouvé ma joie de vivre! Voici de quoi il en retourne : aux vacances de Pâques, les habitant.e.s de la Norvège quittent vers un chalet – hytte –, où ils et elles en profitent pour lire des romans policiers. Cette coutume est née – tenez-vous bien – en 1923! Il me semble qu’on est un peu en retard, vous ne croyez pas? Et pourtant, la température hivernale du Québec me fait dire que le désir de s’enfermer dans un chalet au cœur de la forêt pour lire un roman (policier, ou pas) n’est pas un sentiment étranger aux Québécois.e.s! De plus, si le mois de novembre n’est pas la période la plus joyeuse, j’ai l’impression que rien ne fait plus de bien que de décrocher, dans le bois, avec des bouquins, des couvertures, des bougies, des boissons chaudes… Retrouver un sentiment …

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Pour bâtir une communauté

Chez Le fil rouge, on aime Virginie Despentes. On en parle d’ailleurs ici, ici, et là. Moi, je l’ai découverte avec King kong théorie, à l’époque elle avait contribué à élargir ma définition du féminisme. J’ai tout de suite aimé son regard sur la société, qui fait table rase de plusieurs discours et qui marque inévitablement le lecteur. Je dois dire que la présence de Despentes, autant que son écriture, m’intrigue et m’accapare. Peu de temps après avoir découvert ses œuvres, j’avais visionné une performance où elle récitait le roman Le Requiem des Innocents de Louis Calaferte. Debout, au milieu de la scène comme une chanteuse de rock, elle tenait son public suspendu à ses lèvres pendant près d’une heure. Pas une fois je n’ai eu envie de faire une pause. Et même si j’assistais à tout cela dans mon salon, je me rappelle de l’émotion forte suscitée par cette prestation. La musique, les mots, les contrastes entre le noir et le blanc et le débit unique de Virginie Despentes se mélangeaient et créaient un effet particulier: l’impression de …