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Je ne sais pas penser ma mort : un essai qui résonne

Je ne sais pas penser ma mort, Marisol Drouin, éditions peuplade, écriture, création littéraire, maladie, processus créatif, littérature, lefilrougelit, le fil rouge lit, les livres qui font du bien, texte sur l'écriture, philosophie de création, essai, abandon de roman

Dès que j’ai aperçu Le titre Je ne sais pas penser ma mort, j’ai su que je désirais lire cet essai. C’était plus fort que moi, mon attention avait été piquée. Il faut dire aussi que j’aime ce que font les Éditions La Peuplade et que je trouvais le bouquin fort joli, ce qui ne nuit pas, du moins pour ma part.

Cet essai regroupe plusieurs textes et réflexions que l’auteure Marisol Drouin a écrits à la suite de l’abandon de son roman sur lequel elle travaillait depuis cinq ans. Elle se met donc à écrire plus librement, sans contraintes et sans attentes; c’est ce qui a donné Je ne sais penser ma mort. Un essai plein d’honnêteté qui résonne en moi, depuis la fin de ma lecture.

On se retrouve devant des textes qui n’ont pas nécessairement de linéarité les uns avec les autres, mais c’est grâce à la voix de l’auteure, grâce à sa plume sincère et engagée, que je me suis vue lire ce livre en quelques petites heures.

Tout d’abord, c’est vraiment par la connivence que j’ai ressenti avec l’auteure que je suis rapidement tombée sous le charme de cet essai. J’ai aimé sa vision de l’écriture et la place qu’elle donne dans sa vie à l’art, à l’écriture et à la lecture. Ses réflexions me rejoignaient fréquemment. Que ce soit en lien avec la lecture ou le féminisme, elle réussissait avec ses mots à me toucher, à me faire réfléchir, à m’émouvoir.

Déterminée à écrire & lire 

J’ai ressenti une grande détermination de la part de Drouin à écrire. À être écrivaine et ce, malgré les embûches: manque de temps, enfant, maladie. Elle persiste et signe, elle écrira et lira. C’est le genre de discours que je trouve nécessaire dans une société axée sur la performance. Drouin prend le temps d’écrire; ça fait déjà cinq ans qu’elle consacre son temps à une œuvre qui finalement ne verra jamais le jour. Or, elle n’arrête pas pour autant de créer et c’est là, la source de cet essai : elle écrit, elle raconte, elle s’exprime. Malgré tout.

Je recommande cette lecture aux amoureuses et amoureux des lettres, des mots, de la création, de la lecture aussi. C’est une belle et touchante méditation sur l’écriture, sur ses difficultés comme sur sa nécessité.

Et vous, avez-vous des suggestions d’essais abordant l’écriture à me conseiller?


Le fil rouge tient à remercier les Éditions La Peuplade pour le service de presse.

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