Au-delà des livres
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Du livre au film : The Glass Castle

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À Noël dernier, une pluie de livres s’est abattue sur moi à mon plus grand plaisir, et à celui de mon portefeuille. J’avais demandé les mémoires de Jeannette Walls, The Glass Castle (Le château de verre), car j’avais vu le film sorti en 2017 quelques mois auparavant, et je l’avais bien aimé. J’aime toujours comparer une œuvre d’un médium à l’autre me permettant ainsi d’unir une œuvre à travers deux de mes passions. Normalement, je lis le livre en premier et ensuite j’écoute le film, mais cette fois-ci, j’ai su qu’un livre existait après le visionnement de l’œuvre cinématographique seulement. Laissez-moi donc vous présenter ce livre que j’ai adoré et ce film qui ne m’a pas déçue.

Le livre où Jeannette se dévoile

Le livre dépeint la vie de Jeannette Walls, une vie de nomade favorisée par ses parents marginaux : sa mère, artiste en tout genre (peinture, écriture de théâtre, de romans, de nouvelles) et son père, inventeur alcoolique ayant pour but de construire un château de verre qui révolutionnera leurs vies et leurs problèmes d’argent. Jeannette est entourée de ses trois frères et sœurs qui subissent la même vie-pas-facile. Les mémoires de l’auteure nous présentent une jeune fillette traversée par le temps qui évolue dans son autonomie et les difficultés à la maison. La vie chez les Walls, c’est des manteaux pas de boutons l’hiver, et un bain par semaine l’été. C’est une vie de misère que vivent les personnages, qui sont souvent confrontés au manque de nourriture ou au regard des autres. Chez les Walls, les « maisons » ne durent jamais bien longtemps, lorsque le travail manque, ou l’ennui s’établit, la famille déménage, voyage des jours non-stop afin de trouver une maison quasi-abandonnée à faible loyer pour les prochains mois.

Malgré toute la misère du livre, il y a toujours une lueur d’espoir présente qui rayonne à travers le personnage de Jeannette, cette petite fille qui doit préparer elle-même ses hot-dogs à trois ans et s’occuper de son père ivre à huit ans, nous démontrant ainsi que le découragement n’existe pas. C’est une grande fille qui s’établit vite dans le corps d’une enfant; c’est d’ailleurs le cas pour tous les enfants de la famille.

Pourtant, les parents, malgré leurs quelques négligences, adorent leurs enfants. L’esprit de famille est très important, mais pas toujours présent. À maintes reprises, j’ai dû m’arrêter lors de ma lecture pour me rappeler que ce que je lisais était une histoire vraie, et que tout ce qui est écrit entre ces pages est arrivé. Cela me semblait invraisemblable par moments, puisque c’est une vie constamment bouleversée dont j’étais témoin lors de ma lecture. Ce sont des choses atroces qui sont arrivées à ces enfants, comme manger de la nourriture à chats parce qu’il n’y a pas autre chose dans la maison, souffrir d’intimidation à l’école ou dormir sur le balcon de la maison lorsqu’il fait trop chaud à l’intérieur. Mais, il y a aussi de belles choses qui arrivent, comme le projet de Jeannette de repeindre la maison en jaune ou la maison en Californie et les nouveaux vélos.

Du roman à l’écran

Le film réalisé par Destin Daniel Cretton en 2017 reflète à merveille l’univers du livre. Certaines scènes plus importantes que d’autres, comme la blessure de Jeannette à trois ans, le déménagement de Lori (la grande sœur) à New York, les chicanes entre les parents, l’abstinence du père face à l’alcool sont bien représentées à l’écran et reflètent exactement ce qui est écrit dans le livre. D’autres scènes ont été enjolivées pour l’écran et le public, mais gardent tout de même la même essence que dans le livre, puis comme dans toute adaptation, il y a des scènes oubliées et des scènes inventées. En soi, le film est très convaincant et fait un portrait juste du roman. Par contre, le livre est plus intense dans certains sujets, comme la famine de la famille et les inconduites sexuelles présentes plusieurs fois dans le roman et produites par des inconnus sur Jeannette, qui se défend toujours.

Je suis difficilement impressionnable sur les adaptations cinématographiques de roman; j’aime toujours déceler les points où la réalisatrice ou le réalisateur est passé à côté avant de voir le bon travail. Par contre, pour ce film, j’ai bien aimé dès le départ (n’étant pas influencée par une première lecture) et avec du recul face à cette lecture, je suis encore impressionnée.

Je vous recommande absolument de lire ces mémoires si justes et si authentiques. Suivre le personnage de Jeannette est un pur plaisir pendant 300 pages. Puis, regarder le film afin d’être à nouveau charmé par ces personnages.

Quelles sont vos meilleures adaptations cinématographiques tirées de romans ou de mémoires?

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