La meilleure des vies ne pouvait mieux tomber dans mon existence, à quelques semaines près de la fin de mon parcours académique. Je ne vous cacherai pas que j’ai d’abord été attirée par ce livre puisque j’y voyais le nom de J.K. Rowling sur la couverture, autrice de la fameuse série Harry Potter et à qui je dois de nombreuses journées de mon enfance étalée sur la pelouse à me perdre dans un monde magique et extraordinaire. Ici, il ne s’agit pas d’un roman, mais bien d’un discours que Rowling aurait prononcé en 2008 dans le cadre de la cérémonie des diplômes à Harvard. Dix ans plus tard, il a été traduit en français dans la plus grande des beautés.
Présentement en train de terminer ma maîtrise, un de mes plus grands rêves est enfin à ma portée : devenir bibliothécaire. Je suis si près du but. Toutefois, je ne sais plus où donner de la tête entre un stage palpitant mais non-rémunéré, un rapport à rédiger, un oral et des tonnes de travaux à accomplir pour enfin obtenir mon diplôme. Je vous épargne les détails, mais vous comprendrez que, si près du but, la motivation n’est parfois pas au rendez-vous. Ainsi, La meilleure des vies était tout ce qu’il me fallait pour retrouver le courage nécessaire afin de finir en beauté mes études.
Il s’agit, en fait, du discours que j’aurais voulu entendre au cours de ma scolarité. Inspirant et audacieux, le discours de Rowling somme ses auditeurs à ne pas avoir peur de l’échec. Parce qu’en quelque part, nous dit la célèbre romancière, l’échec est inévitable. Elle est consciente qu’elle s’adresse à l’élite de l’élite (de jeunes étudiants de Harvard qui ont relativement plusieurs privilèges), mais pour elle, cela n’a aucune importance : l’échec fera toujours partie de nos vies peu importe notre situation. Et l’échec est bon. Comme dit Rowling, l’échec est loin d’être une expérience merveilleuse qu’il faut glorifier à tout prix, mais il s’agit plutôt d’un passage qui nous permet de nous remettre les deux pieds sur terre. Toucher le fond nous permet, en quelque sorte, de voir plus clair.
« Pourquoi, alors, vous parler des bienfaits de l’échec? Tout simplement parce qu’il vous permet de vous dépouiller de tout ce qui n’est pas essentiel. J’ai abandonné toutes les prétentions qui m’éloignaient de moi-même, et j’ai commencé à consacrer toute mon énergie au seul projet qui me tenait véritablement à cœur. Si j’avais connu le succès, dans tel ou tel domaine, je n’aurais peut-être jamais trouvé la détermination nécessaire pour réussir dans la seule arène où j’étais persuadée d’avoir ma place. »
On comprend évidemment que le « seul projet qui lui tenait véritablement à cœur » est cette saga qui s’est vendue à plus de 450 millions d’exemplaires, qui a fait rêver des générations entières et qui enivrent, encore maintenant, des millions de jeunes et de moins jeunes à travers le monde. L’échec, ce mot qui lui faisait tellement peur, confie l’autrice, elle l’a vécu et pourtant c’est cet échec qui lui a permis d’atteindre des sommets.
Son message est tout simplement de ne pas baisser les bras si on tombe, si on se fait dire «non» à de nombreuses reprises, si la vie ne va pas vraiment comme on l’aurait souhaité, si notre cœur est brisé ou qu’il ne nous reste qu’un petit dollar dans notre compte en banque. Il ne faut pas avoir peur de l’échec.
Un livre d’une soixantaine de pages qui se lit d’une traite et qui nous revigore d’énergie pour attaquer la vie malgré ses embâcles. La persévérance est la clé et ces mots d’espoir ont d’autant plus d’aplomb lorsqu’ils sont proférés par cette écrivaine grandiose qui a marqué l’imaginaire de millions d’enfants à travers le monde.
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Un livre ressource, alors !
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J’ajoute de suite ce livre à la liste de ceux que je veux lire!
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