All posts tagged: Harry Potter

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Ces personnages qu’on refuse de laisser partir

J’ai toujours été très imaginative. Les jeux de rôle ont occupé une grande partie de mon enfance. J’avais besoin de peu pour stimuler mon pouvoir créatif. Dès que j’ai su manier l’écriture, je me suis mise à inventer des mondes où les pirates s’affrontaient afin d’acquérir l’île de la Tortue et à monter des pièces de théâtre dans lesquelles j’incluais mes camarades de classe. Vous pouvez donc vous imaginer que mon attachement pour les personnages des romans que je lisais se faisait tout naturellement, parfois même un peu trop. Malgré les années qui ont passé, rien de cela n’a vraiment changé. J’ai pour mon dire que ce sont les protagonistes qui font les récits. Leur contribution à l’intrigue est majeure. Que serait l’univers des sorciers sans Sirius Black, Hermione Granger, Voldemort et Luna Lovegood? Oui oui, je traiterai encore de Harry Potter – vous commencez à me connaître, je crois. Nous n’avons qu’à penser aux œuvres qui portent pour titre le nom ou le pseudonyme de leurs protagonistes: Madame Bovary, Roméo et Juliette, Macbeth, L’étrange …

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La meilleure des vies : de l’importance de l’échec

La meilleure des vies ne pouvait mieux tomber dans mon existence, à quelques semaines près de la fin de mon parcours académique. Je ne vous cacherai pas que j’ai d’abord été attirée par ce livre puisque j’y voyais le nom de J.K. Rowling sur la couverture, autrice de la fameuse série Harry Potter et à qui je dois de nombreuses journées de mon enfance étalée sur la pelouse à me perdre dans un monde magique et extraordinaire. Ici, il ne s’agit pas d’un roman, mais bien d’un discours que Rowling aurait prononcé en 2008 dans le cadre de la cérémonie des diplômes à Harvard. Dix ans plus tard, il a été traduit en français dans la plus grande des beautés. Présentement en train de terminer ma maîtrise, un de mes plus grands rêves est enfin à ma portée : devenir bibliothécaire. Je suis si près du but. Toutefois, je ne sais plus où donner de la tête entre un stage palpitant mais non-rémunéré, un rapport à rédiger, un oral et des tonnes de travaux à accomplir …

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Comment j’ai appris à aimer Harry Potter

Au printemps l’année dernière, le loulou est rentré de l’école avec une demande précise : « Dis maman, on pourrait lire Harry Potter ? La grande sœur de mon meilleur copain est en train de le lire et elle lui raconte tout. Moi aussi je voudrais connaître l’histoire. » Je dois reconnaître que j’étais pas contente-contente. Sincèrement, j’avais beaucoup de préjugés sur Harry Potter, et n’avais absolument pas envie de les lire. Et puis, il n’était qu’en première année, serait-il capable de rester accroché à un même récit pendant une longue période ? J’ai tenté de me défiler en lui montrant les films. Mais ce n’était pas suffisant pour lui, au contraire : ils avaient éveillé son intérêt, et il avait encore plus envie d’avoir tous les détails. Il fallait que je le reconnaisse : quoique mes préjugés me fassent en penser, Harry Potter est entré dans la culture générale de base, il est devenu un incontournable. Pis, comme la règle de nos séances de lecture du soir veut que ce soit lui qui choisisse la lecture, j’ai donc …

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Quel personnage de roman êtes-vous? Les fileuses témoignent

Il y a des livres dont les personnages nous touchent plus particulièrement. Que ce soit par leur attitude, leur situation, leurs traits de caractère, leur histoire… Et si ce personnage, c’était nous? Selon notre état d’esprit du moment, notre propre histoire ou notre vécu, nous allons nous attacher à un personnage en particulier. N’avez-vous pas remarqué? De même que certains nous énervent, nous titillent, nous font sortir de nos gonds, je remarque  pour ma part que je suis souvent attirée par un trait de personnage, parce qu’il renvoie une certaine image de moi, quelqu’un qui me ressemble (ou à qui j’aimerais ressembler!). Cette façon de s’identifier me rassure, me conforte ou a contrario me confronte… Des rôles différents Quand je choisis un ouvrage, je me rends compte que j’ai, bien sûr, tendance à me tourner vers une histoire qui me ressemble, me touche ou me pousse à la réflexion. Il en va de même pour les personnages. Durant toutes mes années de lecture, je me suis vue sous les traits de toutes sortes de personnages, …

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Être en désaccord avec la fiction

Il y a quelques semaines, je terminais avec délice le dernier épisode des six saisons de Sex and the City, genre huit ans dans les maritimes. Ouin, il était temps, certaines me diront. Constat :  je l’ai adorée. Préalablement, je m’étais pourtant demandée si je ne me lançais pas dans une de ces séries « de filles » dont le niveau de quétainerie atteignait des sommets astronomiques et qui, de surcroit, me taperait sur les nerfs. Et bien non. J’y ai trouvé peu de défauts ou de choses à redire, je l’ai trouvée amusante et convaincante et je me suis beaucoup attachée aux personnages. Une finale réussie À l’issue du dernier épisode, j’étais satisfaite. J’ai trouvé la finale tout à fait réussie. Genre « all was well » à la manière des derniers mots du septième livre de Harry Potter. Je trouvais que tout se terminait pour le mieux et dans la plus grande des logiques. Mr. Big était enfin capable de dire à Carrie qu’il l’aimait et décidait de se lancer avec elle dans une …

Visite libre : À la découverte de la bibliothèque du Parlement

  Cet été, j’ai décidé avec ma meilleure chum d’aller à Ottawa. L’idée m’est venue parce que je n’avais tout simplement jamais visité cette jolie ville qui est pourtant seulement à deux heures de Montréal. Après avoir réservé un Amigo Express qui allait nous permettre de nous rendre dans une autre province en une journée en écoutant du Adèle dans l’tapis, je me suis attelée à faire un beau tableau Pinterest sur la capitale du Canada. C’est à ce moment que j’ai découvert toutes les petites merveilles qui nous attendaient : le Byward Market avec ses pubs irlandais, ses marchands sympathiques et ses restaurants de smoothies et de bagels délicieux, le Musée des beaux-arts du Canada avec la fameuse « Maman » de Louise Bourgeois à son entrée (et ses couloirs infinis de tableaux de peintres impressionnistes) et le canal Rideau, bien sûr. Puisque j’étudie pour être bibliothécaire, je n’ai pas pu m’empêcher de regarder les bibliothèques qu’on pourrait visiter, sachant qu’Ottawa abrite la Bibliothèque nationale du Canada (et sûrement plein d’autres belles places remplies de bouquins). Mon …

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En attente du prochain…

Je suis une grande impatiente. Rien ne m’énerve plus que de devoir attendre, et ce, peu importe dans quelle circonstance de la vie. Or, lorsqu’il s’agit de patienter pour la sortie d’un livre, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une suite, je deviens complètement intenable. Évidemment, le tout a débuté avec la série Harry Potter. Tout commence toujours avec les aventures du sorcier dans mon cas. Je me rappelle parfaitement l’attente interminable qui me torturait terriblement entre chaque lecture. Quel temps perdu qu’est celui où je ne pouvais me mettre sous la dent les nouveaux mots de J.K Rowling! Dans ces moments pénibles, mon imagination débordante de gamine ne pouvait s’empêcher d’inventer des scénarios improbables pour la suite des choses. Apparemment, plus nous vieillissons et moins nous changeons. Quinze ans plus tard, je me prête encore au même jeu. D’une part, je revis ce même sentiment d’attente, mais cette fois-ci avec l’oeuvre de George R.R. Martin. D’autre part, je me surprends à émettre moult théories sur ce qui attend les lecteurs dans le sixième livre de la …

Passer du livre à l’écran, une bonne idée ?

Avec la sortie du dernier livre de la saga Harry Potter, plusieurs fans se sont lancés dans un marathon télévisé de l’intégralité des films et d’autres se sont plutôt tournés vers une relecture de la version originale romancée. Cette fureur médiatique m’a permis de réfléchir sur les fameuses adaptations cinématographiques. Dans certains cas, elles sont plus que réussies et fidèles à la réalité et dans d’autres, elles sèment l’émoi et sortent les lecteurs de leurs gonds. Mais pourquoi exigeons-nous, en tant que lecteurs, une si grande précision de la part du réalisateur ? Des interprétations divergentes  Le livre est un objet complexe. L’action de lire nécessite une importante activité cérébrale. Des pages et des mots sont sous nos yeux, il en revient à nous seul d’en déchiffrer le sens. Les images, les sensations et les personnages, nous les créons, nous les imaginons. L’auteur nous offre une description, certes, mais le résultat final en revient toujours au lecteur et varie considérablement selon un amalgame de facteurs : la compréhension du lecteur, ses origines, ses croyances, son bagage …

La nostalgie des séries

Lorsque j’avais le plaisir d’être une enfant, j’avais développé un intérêt grandissant pour la lecture de séries. J’adorais le sentiment de pouvoir débuter et terminer un livre sans que l’histoire, elle, ne soit arrivée à terme. Je ne voulais pas voir la fin. Ou du moins, je tenais à prendre mon temps. Vous savez, cette chose que vous avez en quantité phénoménale lorsque vous êtes jeunes. La jeune lectrice que j’étais suivait une règle bien rigoureuse, celle de ne jamais fermer un livre avant de l’avoir terminé. Même si je le détestais, je me devais de le finir. J’aurais dû rencontrer Pennac plus tôt dans mon existence, mais la vie en a voulu autrement. Je respectais la littérature à ce point que je ne voulais pas la froisser. Pas question que je laisse des orphelins derrière, des abandonnés, des délaissés, des oubliés. Bref, j’avais le cœur d’une enfant fragile et amoureuse d’un monde, le plus beau, celui des livres. À l’époque, j’avais passé à travers les divers tomes de Harry Potter, ceux d’Amos d’Aragon et …

Harry Potter et l’enfant maudit : De petites attentes et de grandes déceptions

La sortie d’un livre de la série Harry Potter fait partie de mes plus beaux souvenirs d’enfance. Je passais absolument toutes mes vacances de Noël emmitouflée sous les couvertures en compagnie de mon trio d’humains fictifs favori. Je sais pertinemment que plusieurs personnes de ma génération ont été exactement dans la même position, c’est-à-dire dans l’attente interminable de la suite des aventures à Poudlard. Or, apparemment toute bonne chose à une fin et un jour le septième livre est apparu. Pour être franche, j’étais tout à fait satisfaite de la série de A à Z. Dans ce cas, pourquoi vouloir aller remettre du glaçage sur un gâteau où se trouve déjà la cerise? Les Potterheads comme moi auront déjà compris que je fais allusion à la pièce de théâtre Harry Potter et l’enfant maudit qui a été publiée en français il y a quelques semaines. D’abord présentée sur scène à Londres, le texte de la pièce a été publié le 31 juillet 2016 (certains auront compris l’importance de cette date) dans sa version originale en …