Iris et La Pastèque nous offrent une bande dessinée digne du Far West, Folk. On pourrait croire par sa couverture marrante que nous allons nous retrouver avec une petite bande dessinée sans plus, mais c’est mal connaître les choix de La Pastèque et le talent de son autrice et illustratrice, Iris.
J’ai connu Iris grâce à sa collaboration avec Zviane pour la trilogie de L’ostie d’chat. Une série que je vous conseille fortement d’ailleurs. Par la suite, je l’ai découverte en solo grâce à ses zines, Justine, son blogue et ses réseaux sociaux. J’apprécie ses dessins qui sont assez minimalistes, mais dont on reconnaît les expressions. J’admire aussi son talent pour illustrer des décors. Il y a de la vie dans son art!
Lorsque j’ai su qu’elle sortait une nouvelle série qui se déroulait dans le Far West et dont le personnage principal est un jeune homme pouilleux, égoïste et profiteur, j’ai tout de suite reconnu son style! Comme pour son personnage dans L’ostie d’chat, Iris semble aimer créer des personnages mal-aimés qu’on finit par trouver un peu attachants. Dans Folk, il est question de Jug, qui ne fait pas exception à la règle.
De la boisson & un pacte
À la suite de l’une de ses nombreuses soirées de beuverie, Jug se retrouve face à un fantôme qui lui donne une mission: enregistrer un disque au Studio Delta. Étant un fantôme hibou plutôt généreux et constatant le manque de talent de Jug, il fait en sorte que ce dernier devienne un virtuose de la guitare. Si cette mission n’est pas accomplie dans les 100 jours, l’âme de Jug appartiendra au fantôme pour l’éternité.
L’aventure de Jug commence
Dans cette aventure, Jug fait la rencontre de plusieurs personnages attachants comme Schlag (qui, je crois, est une autruche), célèbre musicien qui a quitté son métier pour pouvoir être auprès de sa femme et de ses enfants. Jug réussira à le manipuler et à faire en sorte qu’il fasse partie de son groupe de musique.
Tout au long de l’histoire, Jug restera un malheureux personnage. Malgré tout, il réussit à se créer des alliés. Heureusement qu’on retrouve l’humour d’Iris, sinon on ne pourrait que le détester!
À la suite de toutes ces manigances, que va-t-il arriver à Jug et ses partenaires? À suivre…
Merci à la maison d’édition La Pastèque pour cette découverte!