Auteur : Gloria Charles-Pierre

Belva Plain et ses incontournables

Depuis mon enfance, j’ai la chance d’être entourée de livres, constamment. Chaque pièce de la maison, outre les toilettes, a des nombres incalculables de livres. J’enviais les romans de ma mère puisqu’ils étaient ceux de « grandes personnes ». Il n’y avait pas d’illustrations et ils contenaient plusieurs centaines de pages. À l’âge de huit ou neuf ans, j’ai décidé de faire la lecture d’un des romans de ma mère. Le roman que j’avais choisi m’attirait énormément, car il était uniquement vert foncé. Il n’y avait pas d’images sur la couverture ni aucune inscription sur la quatrième de couverture. Tout ce qu’on pouvait lire sur le rebord du livre était « Belva Plain », c’est-à-dire le nom de l’auteure. J’ai commencé à feuilleter quelques pages quand ma mère m’a surprise avec le bouquin. Elle m’avait dit qu’il n’était pas de mon âge. Elle m’a réprimandée de ne pas toucher à ses bouquins et m’a promis qu’un jour les portes de ses bibliothèques maison me seraient ouvertes. J’étais assez déçue, car en faisant le survol de Plain, j’ai pu découvrir que le …

Ma meilleure amie d’enfance, Martine

Durant mon enfance, j’ai eu deux meilleurs amis. Le premier se nommait Bob. Il était le fils de la meilleure amie de ma mère. Il venait chez moi toutes les fins de semaine ou on allait le visiter. On jouait aux Pokémon ou à la Nintendo. Bob et moi allions faire des folies dehors ou nous restions chez lui pour regarder Petit-Pied le Dinosaure. Quand je ne passais pas du temps avec Bob, il n’y avait qu’une autre personne qui avait toute mon attention, il s’agissait de Martine. Je la retrouvais le soir avant de m’endormir. On partait à l’aventure du monde avec l’aide de Patapouf, son compagnon à quatre pattes. Nous avions découvert tellement de choses ensemble que je n’ai pas pu avec Bob. J’ai appris à ne pas avoir peur de poser des questions, d’avoir un regard critique sur le monde et à rêver. J’ai saisi que j’ai le droit de faire des erreurs et de ne pas abandonner face à l’adversité. Martine répétait souvent « ne perds pas courage », car on apprend vite …

Quand il faut attendre…

Non, je n’ai pas de romans publiés ni aucun autre recueil littéraire, mais cela n’enlève rien à ma valeur d’écrivaine. Je passe mes journées, mes soirées et surtout les douze mois de l’année entourée de mots, d’idées et de moments de génie. Donc, oui, je suis à cent pour cent écrivaine et fière de l’être. Je suis la plus comblée des jeunes femmes quand j’arrive à faire voyager des lecteurs ou à faire rêver les gens avec mes mots. Néanmoins, il y a des moments où j’ai honte de porter mon titre d’écrivaine et c’est quand mes pensées sont toutes noires. C’est le néant! Je n’ai plus d’idées ni de créativité et je me retrouve plusieurs semaines ou mois devant une page de Microsoft Word blanche ou mon carnet de notes vide. Je n’avais jamais cru au syndrome de la page blanche ou au blocage de l’écrivain, comme l’appellent certains. Je me disais que les écrivains étaient paresseux ou qu’ils faisaient exprès pour nous faire attendre pour le prochain tome de leur roman. Par contre, …

Les héroïnes littéraires qui nous inspirent

Quand je lis un livre, j’aime être transportée dans un univers qui me fascine. Un univers qui refuse de me laisser décrocher tant que je n’ai pas terminé la dernière ligne de la page finale. C’est uniquement possible si l’auteur a créé un personnage tout à fait attachant, mais plein de surprises. Un personnage qui te donne le goût de te lever et de faire une différence dans ta vie et auprès des autres qui t’entourent. Sans plus tarder, voici quelques-unes des héroïnes qui nous inspirent le plus : Hermione Granger Comment aurait été notre enfance sans le charme de Mlle Granger? On doit avouer qu’à ses débuts, Hermione nous fatiguait un peu avec sa manie de tout connaître et son attitude d’être mieux que les autres. Par contre, au fil des romans, on a appris à aimer Hermione et même à vouloir être comme elle. On peut dire qu’avec cette jeune sorcière brillante, on a compris qu’être studieuse et travaillante n’est pas un défaut, mais une habileté dont on doit être fière. Puis, son désir de …

Le pouvoir des mots

On a tous une arme indestructible en nous. Une arme si puissante qu’elle peut blesser même le plus puissant du haut de ses six pieds. Ce pouvoir est la parole, mais plus précisément les mots. On entend souvent que les mots blessent et cela ne pourrait pas être plus vrai. Par contre, ils ne font pas que détruire les gens, les mots servent aussi à les inspirer. Si on utilise les bons mots alors on peut faire beaucoup de bien. C’est la raison pour laquelle on aime tant lire certains livres, car ils nous transportent dans des univers inconnus et nous font rêver. On lit divers mots par jour qui ont diverses fonctions ou classes de mots. Chaque domaine a son propre lexique. On ne les comprend pas toujours, mais c’est pour cela qu’on apprend à tous les jours. On élargit notre banque de lexique au fils des années. Ma maman m’a toujours dit que l’on a un vocabulaire plus riche si on prend le temps de lire. Par contre, cela ne veut pas dire que lire …