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Un livre québécois par mois : Janvier : La Peuplade

En janvier, on lit un livre de la maison d’édition La Peuplade! La Peuplade fut fondée en 2006 par Mylène Bouchard et Simon Philippe Turcot. Elle édite des romans, des recueils ainsi que de la poésie. Les thèmes abordés par les auteurs et autrices de la maison d’édition concernent souvent le territoire. Aujourd’hui, la Peuplade publie en France, ce qui permet à nos merveilleux créateurs et créatrices d’histoires de traverser un océan. Pourquoi avoir choisi La Peuplade? Et bien, je vous avoue avoir rarement été déçue par les choix de leurs œuvres. Je me suis souvent plus dirigée vers les romans ou les recueils et j’ai souvent été charmée par mes lectures. Voici quelques suggestions de lectures : Fair-play; Tove Jansson (ma lecture) Le poids de la neige; Christian Guay-Poliquin (le coup de cœur de plusieurs fileuses) Homo Sapienne; Niviaq Korneliussen (une lecture sur le bouleversement identitaire et sur la réalité du Nord) Je ne sais pas penser ma mort; Marisol Drouin Brasser le varech; Noémie Pomerleau-Cloutier (parcours d’une fille estuaire) De bois debout; Jean-François Caron Un long …

En 2019, je lis un livre québécois par mois

Le début de l’année est toujours une période de résolutions et de bonnes volontés! Voici justement les résolutions littéraires des fileuses du Fil rouge! L’une de mes résolutions est de lire PLUS de livres québécois. Ça tombe bien, le Fil rouge a justement le défi de lire UN  livre québécois (ou plus) par mois. Je vous partage également mes autres défis littéraires de l’année dernière que j’avais notés dans un cahier. Je les continue cette année encore, j’essaie même de m’en créer de nouveaux. Le défi Je lis un livre québécois par mois existe depuis 2015. Il y a près de 1 200 membres sur le groupe Facebook du défi. Les membres peuvent partager leurs lectures, leurs opinions et même nous aider à trouver des livres suite à la thématique. Nous avons la tradition de donner une thématique ou un genre par mois. Cette année, nous voulons faire un peu différent : une maison d’édition par mois. Ce que j’aime de ce changement, c’est qu’une même maison d’édition peut vous permettre de lire soit de la poésie ou un …

Club de lecture : Homo sapienne

Mardi soir, 23 janvier, café La graine Brulée  À l’hiver, notre groupe du mardi est petit, nous sommes cinq. Nous savions que ça allait créer une dynamique bien différente de nos autres groupes dans lesquels nous sommes parfois jusqu’à 12 participantes. Nous ne savions pas exactement quelle ambiance un aussi petit groupe allait créer, nous espérions avoir plus de temps pour élaborer, élaguer, partager et c’est exactement ce qui est arrivé. Il faut dire que la session a commencé en force avec Homo sapienne de Niviaq Korneliussen. Alors, qu’en avez-vous pensé ?  C’est d’une voix presque à l’unisson qu’on s’entend dire que nous avons toutes aimé. Du récit au style en passant par l’indéniable talent de l’auteure, ce fut une magnifique lecture pour toutes. On ne pouvait commencer autrement qu’en abordant la préface. C’est plutôt rare qu’un roman ait une si pertinente préface qui est parfaitement adapté et d’actualité. Elle a piqué la curiosité des participantes, « ça mets bien la table » dit l’une d’entre elles. Dans le cœur du sujet  On plonge vite dans …

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Tu me places les yeux : ces souvenirs d’enfance perlés de tendresse

J’approche le 200e article sur ce blogue, mais encore aucune critique de poésie,  excepté dans le cadre du défi #unlivrequébécoisparmois. Ce n’est pas que je n’apprécie pas ce genre littéraire, au contraire, je pense seulement que je vis un petit sentiment d’infériorité quand il vient le temps d’analyser, d’écrire sur ma lecture, comme si j’étais inadéquate à saisir le sens des mots. J’ai toutefois pris la décision de lire et d’écrire sur Tu me places les yeux, recueil de poème d’Aimée Lévesque, publié chez La peuplade. C’est la description du recueil de poésie qui m’a convaincue. En la lisant, j’avais déjà les larmes aux yeux. La simple évocation des souvenirs d’enfance, de la nostalgie d’une grand-mère, m’a touchée. C’est comme si dans ces mots, j’ai ressenti un désir, un besoin de me plonger dans ce recueil coloré pour moi aussi, à mon tour, revisiter les souvenirs d’enfance reliés à ma grand-mère qui me bercent encore chaque fois que j’y repense. « Après le décès de sa grand-mère, la petite-fille de cinq ans devenue grande revisite la …