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Retour sur une année complètement québécoise

En janvier 2015, Le Fil rouge s’était lancé un défi : encourager les québécois-e-s à lire des livres venant de la belle province ! Pour cela, nous avons créé l’événement «En 2015, je lis un livre québécois». À chaque mois on présentait un sondage sur le groupe et on vous demandait de voter pour la lecture du mois. Certaines lectures furent de vraies découvertes et d’autres, des déceptions. Voici un compte rendu de ce que Martine a pensé de ses lectures : Je suis extrêmement heureuse d’avoir créé, à l’aide de Karina et de Marjorie, ce défi littéraire parce que je pense humblement que nous avons motivé quelques personnes à lire plus de livres québécois. À ce jour, plus de 480 personnes se sont jointes au groupe Facebook Un livre québécois par mois, quoique bien discrètes, j’espère que chacune a su découvrir et apprécier les lectures proposées. De mon côté, je dois avouer qu’avant ce défi, j’étais étudiante en littérature et que très rarement je me laissais tenter par une œuvre contemporaine, j’avais lu quelques titres bien …

« Nous étions le sel de la mer » de Roxanne Bouchard : Critique de la lecture de juillet du défi littéraire

La lecture du mois de juillet était Nous étions le sel de la mer de Roxanne Bouchard, voici ce que trois de nos collaboratrices en ont pensé! Bonne lecture ! Ce que Karina en a pensé : Lorsque j’ai tourné les premières pages de ce roman, je sentais l’air marin. On y trouve dans cette histoire une nostalgie envoutante. Je n’ai malheureusement pas encore eu la chance de mettre les pieds en Gaspésie, mais grâce à ce roman je m’y sentais. J’étais tout comme Catherine, en vacances. Nous retrouvons Catherine, une femme insaisissable. Elle se cherche et elle croit trouver les réponses à ses questions en Gaspésie, où sa mère y habite. Il faut savoir que sa mère l’a mise en garde légale suite à sa naissance. Elle ne la connait pas. Sauf que, malheur pour elle, en plus de découvrir que sa mère est une femme soit trop aimée ou mal aimée, celle-ci est repêchée en mer! Catherine devra trouver réponses à ses questions autrement. Elle se retrouvera entourée de personnages, pour la plupart …

« Toutes celles que j’étais » d’Abla Farhoud, lecture d’août du défi littéraire

Suite au vote sur le groupe Facebook de l’événement En 2015, je lis un livre québécois par mois, il a été voté que nous lirons Toutes celles que j’étais d’Alba Farhoud Bonne lecture, on se retrouve en septembre pour discuter de ce roman! Aablè a six ans lorsqu’elle quitte le Liban avec sa famille pour s’établir au Québec. Le français, la religion catholique, la neige ne lui font pas peur ; elle est farouchement déterminée à ne pas rester en marge. Mais c’est grâce au théâtre qu’elle arrive enfin à prendre racine. Jusqu’à ce que, quatorze ans après leur arrivée, son père décide qu’il est temps de repartir… Dans ce récit par petites touches, l’auteure plonge dans son passé pour aller à la rencontre de celles qu’elle fut. J’avais trouvé ma niche, ma maison, ma terre, mon théâtre. Je venais d’un autre pays, oui, mais quand j’étais sur scène, j’étais de tous les pays. Ou du pays que je choisissais. Née au Liban, Abla Farhoud a été comédienne puis dramaturge avant de se consacrer au roman. …

« Walmart : Journal d’un associé » d’Hugo Meunier : Nouvelle lecture de juin du défi littéraire

Suite au vote survenu sur le groupe Facebook de l’événement En 2015, je lis un livre québécois par mois, nous allons lire « Walmart : Journal d’un associé » d’Hugo Meunier. C’est la première fois depuis le début de l’année que nous allons lire un essai québécois, plutôt qu’une oeuvre littéraire, vive la diversité! (J’espère vraiment que nous aurons la chance de lire une bande dessinée québécoise au cours de ce défi!) Alors voici la petite description de l’essai offert sur le site de Lux éditeur : « Katia, ma boss de La Presse, trouve que je prends mon nouveau travail trop à coeur, que j’en oublie même un peu pourquoi je suis devenu associé. Je ne pense presque plus à mon reportage. Je pense à mes palettes, mes livraisons, mes rotations, mon over et mon facing. Je pense Walmart. » Journaliste à La Presse, Hugo Meunier s’est infiltré pendant trois mois dans une succursale de Walmart, au nord de Montréal. Pendant sa vie d’« associé », il a tenu un journal dans lequel il …