Silence-décomposition : au coeur d’une co-création
Ce petit livre rose est arrivé chez Martine, en service de presse sans trop qu’on s’y attarde ni l’une ni l’autre, mais de la typographie à la quatrième de couverture, quelque chose m’avait définitivement attirée vers ce livre. L’idée d’une rencontre entre deux artistes et d’une déconstruction du silence a piqué ma curiosité. Je l’ai donc pris pour mieux le laisser chez moi, un mois, peut-être deux, avant que l’envie me prenne de m’y plonger. Je pense avoir eu peur de me retrouver devant une oeuvre hermétique et impénétrable à laquelle je ne comprendrais rien. Finalement, je l’ai débuté, pleine d’anticipation, pour mieux le refermer quelques heures plus tard, la tête remplie de réflexions et d’admiration pour cet étrange journal de bord qu’est Silence-décomposition, à l’écoute d’une ville. Projet : observer le silence par tous les moyens qui sont à notre disposition: le texte, l’image, le son. En identifier les éléments constitutifs. Les isoler. Les traduire en parties d’oeuvres d’art, chaque fois incomplètes, insuffisantes. Tenter de reconstruire le silence par la cohabitation de ces morceaux. L’installer, …