La nécessité des petites tempêtes
Après Tu peux toujours courir et La théorie du drap contour, Valérie Chevalier nous sert avec brio un road novel fragmenté. Les petites tempêtes nous fait découvrir l’univers de Raphaëlle et celui de toutes les personnes qui croisent son chemin dans de courts chapitres de quelques pages. Son père, sa meilleure amie Chanterelle et des hommes de tout type (un ancien amoureux, un mannequin, un amant, une relation stable, un amour d’été, etc.) C’est l’histoire de l’amour qui va et qui vient, comme une ballade où l’on regarde défiler le paysage. Raphaëlle est une âme en construction, une identité en quête de soi: les hommes qu’elle rencontre la forgeront et ils lui rappelleront également la place de l’art dans sa vie. L’artiste Ce que Valérie Chevalier fait de façon sublime: intégrer l’art à son oeuvre. L’art, c’est comme l’amour: il n’a de valeur que dans les yeux de celui qui le regarde. (p.165) Peu importe où dans le monde se situe notre narratrice, Paris, Vermont, Montréal, l’art la suit et reflète son état d’esprit. Les petites tempêtes …