Que vous soyez artiste ou pas, les arts occupent une place importante dans votre vie, parfois même à votre insu. Après tout, chaque jour, vous écoutez de la musique, visionnez des films, lisez des livres, admirez des graffitis ou de superbes photographies! Il semblerait que souvent, on ait tendance à oublier que les arts sont partout et, n’en déplaise à certains, qu’ils sont importants. Et pour les artistes, leur importance est encore plus grande, considérant que les arts occupent une immense partie de leur quotidien, que ce soit sous forme de gagne-pain ou de passe-temps.
Mon art à moi, c’est l’écriture. Comme des millions d’autres auteurs, j’ai un besoin constant de me plonger dans mes univers afin de mieux jeter sur papier les récits qui traversent mon imaginaire. En me développant en tant qu’auteure, je réalise que l’inspiration est essentielle pour progresser, qu’elle peut se trouver partout… et plus particulièrement dans l’art, quel qu’il soit.
Personnellement, je sais que ma créativité fleurit à travers l’écoute de la musique. Instrumentale, elle peut m’aider à me plonger dans l’ambiance qui conviendra au type de texte que j’écris tout en l’écoutant; orchestrale, intense et parfois violente, elle accompagne mes promenades au grand air et me permet de visualiser des scènes qui trouveront leur place dans mes récits à venir; sensible, elle me dévoile des paroles qui m’inspirent des récits, des fragments, des personnages.
Mon écriture ne pourrait pas être ce qu’elle est si la musique n’existait pas. En plus d’être (évidemment) un art à part entière, elle est pour moi un formidable instrument de travail, les pièces musicales me restant en tête longtemps après l’écho des dernières notes, prenant racine en moi pour éveiller mes idées, mon inspiration.
Bien sûr, il n’y a pas que la musique pour m’inspirer. Il y a les autres livres, dont les styles, les personnages ou les trames narratives m’aident à mieux cerner mes propres besoins et créer mes propres agencements; il y a les arts visuels, dont la beauté des scènes dépeintes ou l’intensité des couleurs peut m’évoquer un passage précis, dans lequel le personnage pourrait se trouver dans un environnement semblable.
Mais surtout, il y a l’art ultime, celui qui est partout autour de nous et dont on oublie souvent la présence: celui de la nature. Un souffle de vent qui fait tourbillonner les feuilles d’automne, l’éclat du soleil dans un ciel sans nuages, l’odeur de la terre mouillée après une puissante averse, les coloris des fleurs et des bourgeons au printemps, l’effet vivifiant d’une bouffée d’air glacial. Un monde d’odeurs, de sons, de beauté, de force et de fragilité: là réside le cœur de toute inspiration, je pense.