Pour ce deuxième mois du défi, Le fil rouge a eu l’idée de proposer de lire un roman d’amour. Or, vous serez d’accord avec moi que les frontières du genre sont extrêmement floues (un peu comme avec Jeune adulte). Il n’y a pas de paramètre précis qui détermine si un roman en est un d’amour, contrairement aux romans de science-fiction ou policiers. L’amour est universel, large et probablement le thème le plus inspirant en littérature. Les collaboratrices et moi, on a donc tenté de vous suggérer des livres d’amour qui montrent toutes les sortes d’amour et tout ce qui y a trait : deuil, amitié, couple, sexualité et j’en passe.
Personnellement, j’ai hésité entre deux lectures, Petite armoire à coutellerie de Sabica Senez et Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage de Martine Delvaux. Alors je pense que ce mois-ci, je lirai les deux. Tous deux traitent du thème du deuil amoureux.
Voici la description de Leméac pour Senez :
« Ce carnet révèle l’impossible deuil d’une histoire amoureuse. Par fragments qui évoquent autant les traces d’un bonheur que ces cicatrices, Petite armoire à coutellerie raconte le vertige suivant la rupture, la fuite dans les bras d’un autre et même la tentation de la folie. Mais surtout, entre la crainte de voir mourir l’être aimé et celle de se dérober à soi-même, une femme déclare son amour profond. Dans une langue juste et éloquente, où chaque mot est affûté, l’écriture devient ici un rempart contre l’oubli et l’inexorable perte. »
Et voici la description de Héliotrope pour Delvaux :
« Il a laissé une étendue de ruines dans sa vie. Le coup de foudre et la passion ont dégénéré en conflit, puis en guerre, à la vitesse de l’éclair. Pourtant, elle était certaine d’être en train de vivre une grande histoire, l’histoire de sa vie. Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage, mais elle a pu écrire ce livre – une ultime missive envoyée du front, le champ de bataille de la rupture. »
De son côté, Stéphanie propose Caresses magiques : « Comme l’amour de soi et/ou de l’autre et la sexualité font souvent bon ménage (ou pas!), le livre-témoignages Caresses magiques est vraiment à lire! 41 parcours féminins bien personnels sur le sexe. Un délice à découvrir de bons et de moins bons coups. »
Roxanne recommande : Le vertige des insectes de Maude Veilleux : « Loin de l’histoire d’amour à l’eau de rose, ce roman très contemporain dépeint l’amour dans sa plus grande fragilité. L’amour de l’autre, l’amour de soi, le mal d’amour surtout. De plus, c’est l’un des très rares romans qui racontent une relation amoureuse homosexuelle sans en faire un trademark, ce n’est pas annoncé comme « un livre de lesbiennes », il s’agit tout simplement d’une fille qui en aime une autre. »
Alexandra T. vous conseille un roman un peu atypique : c’est de la littérature québécoise, mais en anglais (offert en traduction française) : « J’ai vu ce roman à la librairie : Serafim et Claire de Mark Lavorato. La couverture m’a tout de suite attirée. Mais surtout, c’est une histoire d’amour dans les années 20, à Montréal, et j’adore les histoires sur fond historique. D’autant plus que je connais peu cette époque dans l’histoire québécoise. »
Et sa deuxième suggestion : Conspiration autour d’une chanson d’amour d’Émilie Andrewes : « Le titre me fait rêver. Mais, selon la description, cela semble plus une histoire d’amour douloureuse ou du moins, atypique, puisque l’héroïne part à la chasse d’un homme qu’elle détestait auparavant. »
Quant à Marion, elle vous recommande 33, chemin de la baleine de Myriam Beaudoin : « Ce livre se présente comme un grand roman d’amour contrarié qui se déroule sur deux époques: les années cinquante et maintenant. Il sera question de lettres anciennes, d’amour et d’abandon, et surtout d’un dénouement heureux. Hâte de découvrir! »
Et Veiller la braise de Sara Lazzaroni : « De la belle plume de l’auteure, voir par l’intermédiaire des deux personnages, elle et lui, toutes les facettes de l’amour, depuis la toute première fois où ils se sont vus, jusqu’à la vieillesse. Un parcours dans l’amour dans tous ses visages. »
Tout comme Marion, Karina propose aussi de lire Veiller la braise, parce que ça a été une des belles découvertes du défi de l’année dernière et parce que c’est une histoire d’amour touchante et magnifiquement écrite.
Elle propose aussi Reine de Françoise de Luca parce que : « Dans l’amour, il y a aussi l’amitié et ça semble être le cœur de l’histoire du roman Reine. Je suis donc curieuse de découvrir cette lecture, ça fait un bon bout qu’il prend la poussière dans ma bibliothèque. »
Caroline vous conseille de lire Des papillons pis de la gravité, dont Marjorie avait parlé ICI.
Raphaëlle vous conseille Marie-Hélène au mois de mars de Maxime-Olivier Moutier : « Un véritable récit de déconfiture amoureuse douloureuse, qui a pratiquement mené le personnage au suicide… pas très joyeux comme roman d’amour, mais la plume est superbe et la force des émotions vaut le détour! »
Marie-Hélène recommande Travaux Manuels : « Travaux manuels, c’est un collectif de nouvelles érotiques dirigé par Stéphane Dompierre, et comme l’amour peut se vivre de mille milliards de façons, je continue de trouver que la sexualité demeure l’une des plus merveilleuses manières de le vivre. En plus, Stéphanie Boulay (Des Sœurs Boulay!), une artiste que j’adore, est l’une des auteures, yé! »
Laurence propose Les filles bleues de l’été de Mikella Nicol : « C’est un livre traitant d’une amitié forte; de l’amour sous une autre forme, mais tout aussi puissant. Ce livre redéfinit le pouvoir de l’amitié et de l’amour inconditionnel. Je le recommande! »
Marjorie propose Portrait de femme en feu de Claudia Goyette : « Premier roman d’une vivacité extraordinaire, d’une vitalité contagieuse, qui danse au bord du gouffre sans jamais y tomber, c’est véritablement le portrait d’une femme en feu que Claudia Goyette nous donne à lire : brûlante de passion et chaleureuse jusqu’à la fièvre… »
Andréanne et Alexandra G, quant à elle, liront Ce qu’il en reste de Julie Hivon : « Pourquoi : Un roman d’amour sur la relation entre un frère et une sœur, des jumeaux, qui s’aiment beaucoup, beaucoup trop. Ça choque les idées de façon magnifique. L’amour, le vrai, avec un grand A, c’est celui que décrit Julie Hivon dans ce livre, ni plus ni moins. Le genre de roman qui reste gravé dans ta tête, pour toujours. »
Et finalement, Kim propose de lire Hamaguri de Aki Shimazaki : « Le Québec est multiethnique alors pourquoi ne pas faire la lecture d’une auteure d’origine japonaise? Pour le défi du roman d’amour québécois, j’ai choisi de lire Hamaguri, le deuxième tome de la pentalogie Le poids des secrets de Aki Shimazaki. »
Et vous, que lirez-vous ce mois-ci?
De mon côté, je vais lire « La voie lactée » de Louise Dupré. Au plaisir!
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Je vais lire beaucoup de fantasy, comme « Le Nom du vent » de Patrick Rothfuss 🙂
Très bon mois de février !
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J’ai lu « Qui de nous deux », de Gilles Archambault. Dans ce récit touchant de simplicité, l’auteur raconte les jours qui ont suivi le décès de sa conjointe. Il réalise alors toute la place que sa femme prenait dans sa vie et il raconte les deuils qu’il a maintenant à faire. C’est une histoire d’amour en différé. Mon coup de cœur de février.
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