Poésie et théâtre
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Nos découvertes au Gala de l’Académie de la vie littéraire


Dimanche le 13 mars dernier, je me suis rendue, avec Marjorie et Alexandra, rejointes par Marie-Hélène et Kim, à la Sala Rossa. Un peu en retard après un souper Aux vivres, on s’est faufilées dans la salle, mais bien heureusement le gala n’était pas commencé! D’emblée, on se sent privilégiées d’être entourées de passionnés de poésie et de littérature qui comprennent sans concession cet amour des mots. Le gala de la vie littéraire terminait en grand le festival Dans ta tête qui offrait pendant dix jours des événements en lien avec la poésie. Mon horaire m’empêchait d’assister aux autres événements et j’avoue avoir été déçue à la suite du gala, parce que je suis certaine que les autres soirs étaient aussi étincelants.

Pour ma part, mon coup de cœur de la soirée a été Filles missiles. Quelques semaines avant, je m’étais rendue au lancement du zine au Quai des brumes et j’ai été complètement charmée par l’œuvre. Cette façon d’aborder la vie quotidienne dans une poésie contemporaine qui touche droit au cœur me plait. J’admire leur aplomb et la franchise qui résonne dans leurs textes.

Mention spéciale aussi à la Revue Boulette et à leurs judicieux conseils pour faire semblant d’avoir lu Proust. #Lamadeleine

Le gala vu selon Alexandra

Sala Rossa. Lumières tamisées. La bière coule à flot, les drinks le fun aussi, on entend des fous rires, les gens sont heureux pendant que deux hommes accoutrés de chemises carreautées montent sur scène. Le Gala de l’Académie de la vie littéraire, le 13 mars dernier, commençait en force avec la présentation de ces deux lauréats, Maxime Nadeau et Michel Vézina, et de leur projet hors du commun : Le Buvard, la première librairie mobile du Québec. OUI. Je n’ai pas pu faire autrement que de gober chaque parcelle des mots de ces deux hommes qui expliquaient d’où venait leur idée folle, leur idée merveilleuse. Dans un camion, des livres qui déambulent, qui viennent jusqu’à nous. Pour le plaisir de la littérature, avec plus de 2 000 titres qui roulent et qui roulent un peu partout sur le sol québécois. Une soirée de découvertes littéraires, avec des mots à volonté pour nous faire voyager dans des mondes parfois trash et complètement éclatés, lors de ce gala pour la toute dernière journée du festival Dans ta tête.

Le gala vu selon Kim

Le Gala de l’Académie de la vie littéraire, c’est l’événement par excellence pour entendre des voix peu connues, découvrir de nouvelles plumes, des talents qui méritent d’être lus. L’équipe du Gala nous a présenté des artistes brillants qui ont créé une soirée à la fois douce, trash et drôle. Les sympathiques gars de la librairie ambulante Le Buvard ont donné une dose d’humour à la soirée en racontant les péripéties mécaniques de leur beau projet. J’ai aussi été charmée par les mots envoûtants des poètes Melissa Bull et Mia Poirier qui m’ont ouvert la voie de la poésie anglophone. Une autre artiste ayant piqué ma curiosité est Sylvie Rancourt. Nul doute que je lirai sa bande dessinée Mélody, dans laquelle l’auteure, ayant été danseuse nue, y expose le récit de sa vie. (Pourquoi pas le lire pour le défi littéraire du mois de mai?!) Et que dire de la table de ventes! Tous les participants du festival y étaient. Je me suis procuré Bluetiful de Daphné B, paru aux Éditons de L’Écrou, parce que je n’en avais entendu que de bons mots. J’ai aussi été tentée par Coeur de bête Hôpital de Christine Germain publié aux Éditions Rodrigol. (Je vous conseille de lire l’excellent De Dieu et de ma camisole de force d’Annie Gauthier, récit de voyage d’une jeune femme atteinte de la schizophrénie, paru à cette même maison d’édition.) Bref, une belle soirée; des artistes inspirés et inspirants.
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Lectrice invétérée, Martine est bachelière en études littéraires et la cofondatrice du Fil rouge. Créative et inspirée, elle a l’ambition de faire du Fil rouge un lieu de rassemblement qui incite les lectrices à prendre du temps pour elles par le biais de la lecture. Féministe, elle s’intéresse aux paradoxes entourant les mythes de beauté et la place des femmes en littérature. Elle tentera, avec ses projets pour Le fil rouge, de décomplexer et de dédramatiser le fait d’être une jeune adulte dans une société où tout le monde se doit de paraitre et non d’être. Vivre sa vie simplement et entourée de bouquins, c’est un peu son but. L’authenticité et l’imperfection, voilà ce qui lui plait.

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  1. Ping : Ce qu’on a pensé de nos lectures classiques québécois #jelisunlivrequébécoisparmois | Le fil rouge

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