En ce mois de juin, nous vous proposons de lire de la poésie! D’emblée, je l’avoue, c’est très rare que j’en lis et ce n’est pas parce que je n’aime pas, au contraire, je n’y pense que très rarement. Mais je suis vraiment heureuse que ce défi me pousse à en lire davantage. L’école nous a appris à penser la poésie, mais je pense qu’on doit laisser la poésie être sans chercher à la compter, la définir et voire la saisir entièrement.
Mon choix s’arrête donc sur Déjà la horde de chair se tait d’Ariane Audet publié chez Hexagone. Ce recueil de poésie traite des violences féminines et est écrit (pour l’avoir déjà feuilleté un peu) de façon remarquablement touchante et ancrée dans une génération que je reconnais très bien. Très hâte de la lire à nouveau.
La suggestion de Marjorie B
J’ai choisi de lire le recueil de haïkus de Julie Tremblay «Le bruit du frigo». Je trouve intéressant de voir cette forme de poésie appliquée à notre culture et de lire des auteurs d’ici qui se l’approprient!
La suggestion de Karina
Pour la lecture du mois de juin, je vais lire «Femmes rapaillées» sous la direction d’Isabelle Duval et de Ouanessa Younsi. Même si je n’ai jamais pris le temps de lire «L’homme rapaillé» de Gaston Miron, et que je ne suis pas une grande lectrice de poésie, je me suis dis que ça allait être un bon début. Je souhaitais me le procurer depuis son lancement le 8 mars, grâce au défi je rattrape mon retard !
La suggestion de Marika G
Le recueil Fashionably Tales: Une épopée des plus grands exploits sort des sentiers battus. Avec sa poésie déjantée, son humour glauque et son exploitation des lieux communs, Marc-Antoine K. Phaneuf nous raconte les faits de la vie quotidienne avec la langue du peuple. Un excellent recueil à faire découvrir aux adolescents pour transmettre l’amour des mots.
La suggestion de Stéphanie
C’est le cou cassé à regarder les titres de la section poésie à l’Écume des jours que Mue m’a attirée. Et voyant sa superbe couverture illustrée par Sophie Jodoin, l’artiste qui a aussi fait la belle et étrange couverture du dernier Estuaire (et qui fera le prochain!), je me suis aussitôt rendue à l’étape finale avant de passer à la caisse, soit de l’ouvrir au hasard et de lire:
«il achève le temps de toucher
le frisson de l’autre les heures
craquent dans les montres
nous souffrons»
Ça y est, c’est celui-là.
La suggestion de Marie-Hélène
J’adore les mots poignants d’Anne Hébert et Poèmes pour la main gauche est un recueil merveilleux auquel je n’ai pas assez donné de temps jadis. Pour juin, je veux prendre le temps de savourer les vingt-cinq poèmes que ce recueil renferme afin de m’enivrer de chaleur crépusculaire et de mots-trésors.