Pour septembre, on se lance dans un genre souvent négligé, le théâtre. Et pourtant, c’est un genre si vaste, plein de poésie et de beauté.
Marjorie propose : Je ne serai peut-être pas des plus originales, mais ce mois-ci, j’ai le goût de me replonger dans Incendies de Wajdi Mouawad. C’est une pièce que, comme plusieurs, j’ai lue au cégep et qui m’a profondément marquée. C’est captivant, étourdissant, triste et brut.
Martine propose : Je l’avoue, ce sera une relecture, mais que voulez-vous, c’était trop bon. Ce mois-ci, je relirai J’t’aime encore de Roxanne Bouchard. Ce texte m’a secouée, m’a émue et m’a fait du bien. Elle a su trouver les mots justes pour parler des relations amoureuses de plusieurs années. Ça donne envie d’aimer tout simplement, et ça, c’est beau.
Marion propose : La pièce de théâtre Les grandes chaleurs de Michel Marc Bouchard : « Une folle comédie de l’amour et du mensonge », c’est comme ça qu’on présente cette pièce qui met en scène Gisèle, une quinquagénaire, veuve depuis peu, qui tombe amoureuse d’un jeune ex-délinquant. Voulant cacher cette liaison, elle aura plutôt la visite d’un peu tout le monde, dont ses enfants, un voisin, sa sœur…
Laurence propose : La face cachée de la lune de Robert Lepage, car elle traine dans ma bibliothèque depuis trop longtemps et après avoir assisté à sa pièce de théâtre il y a quelques mois, je désire connaître davantage son œuvre.
Karina propose : Baby Blues de Carole Fréchette : J’aime lire des pièces, surtout aller en voir. J’avais envie de découvrir quelque chose de nouveau et je crois que c’est chose faite avec ce choix de lecture. Je ne connais pas cette pièce ni l’auteure. Si je l’ai choisi, c’est parce que son histoire me semblait intéressante. J’aime le concept de retrouver toutes ces femmes qui parlent de leur rôle dans la maternité. Bref, ça sera une découverte!
Marika G propose : La charge de l’orignal épormyable est une pièce de théâtre écrite en 1956 par Claude Gauvreau. Comme à son habitude, Gauvreau ne fait jamais les choses comme les autres. Cette œuvre nous plonge dans un tourbillon décadent de cruauté et de délire. Le personnage du poète maudit, figure emblématique chez l’auteur, est malmené par quatre analystes qui l’observent, le torturent psychologiquement autant que physiquement et le manipulent. Je vous mets au défi de lire cette pièce et d’en ressortir indemne.
Crédit photo de couverture : Stéphanie Pronovost (@chatouilleska)
J’aime beaucoup l’ergonomie des découvertes ! Je ne connais que Wajdi Mouawad et Carole Fréchette 🙂
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