J’ai reçu ce magnifique livre aux coins ronds le jour de Noël. Je l’avais demandé quelques semaines avant, donc impossible de me l’offrir et de m’y plonger, et j’avoue que l’attente en valait la peine. Je l’ai lu pratiquement d’un trait cet essai, entre Montréal et Québec, et je me disais que c’était franchement parfait d’être sur la route à contempler le paysage hivernal québécois en lisant ce livre.
Et si la beauté rendait heureux, de François Cardinal, éditorialiste en chef à la presse, et Pierre Thibault, architecte reconnu, est un véritable hymne à la beauté qui nous entoure. Le genre de livre qui nous fait tellement bien ressentir les lieux dont on parle qu’on a l’impression d’y être. C’est pas mêlant, je crois que Pierre Thibault risque d’avoir des milliers de gens qui lui écriront suite à la lecture de ce livre et ne manquera pas de projets fascinants, ce qui devait déjà être le cas à mon avis. Mais je crois surtout que ce sont les moines de l’abbaye Val Notre-Dame qui ne sauront plus quoi faire de tous les gens qui voudront visiter leur incroyable monastère car François, Pierre et le frère André nous en parle tellement avec amour qu’il est impossible de ne pas vouloir visiter un lieu aussi magique.
Ce livre qui se divise en 5 lieux, illustré par les dessins à l’aquarelle de Pierre Thibault, nous raconte, en suivant le dialogue entre François et Pierre, l’importance dans la beauté des lieux et dans l’architecture qui nous entoure. Et si celle-ci contribuait vraiment à notre bonheur et à nous rendre heureux ?
Et si la beauté rendait heureux se divise donc en 4 lieux réalisés par Pierre Thibault, que je vous garantis vous « googlerez » assurément en faisant votre lecture, pour vous imprégner encore plus de ceux-ci et pour en découvrir la magnificence du travail de Pierre. Copenhague est le cinquième lieu, le dernier chapitre, et difficile de ne pas tomber amoureux de cette fameuse ville. C’est tellement bien écrit qu’il vous sera impossible de ne pas penser à tout lâcher et partir vivre dans cette ville danoise qui semble parfaite en tout point. Après tout, Copenhague est la capitale du pays le plus heureux au monde selon les classements internationaux actuels. Et à suivre nos 2 auteurs nous parler de cette ville splendide, impossible de ne pas être conquis à notre tour.
Comme le dira Pierre, et c’est ce que je retiens de pleins de passages de ce livre, la beauté des lieux fait ressortir la beauté des gens de cette ville, mais pas uniquement là; partout dans les endroits que nous trouvons nous-même beaux. François nous dira qu’il a ressenti en arrivant à Copenhague la même chose qu’en arrivant à l’abbaye Val Notre-dame, de la douceur, un mot qui nous suit tout au long de notre lecture et qui nous amène à justement prendre conscience des lieux que nous aimons et dans lesquels nous nous sentons le mieux, le tout avec une grande douceur.
À lire dans un lieu public que vous aimez ou dans un endroit où vous pourrez lever les yeux de temps en temps pour en apprécier la beauté.
Un cadeau magnifique à s’offrir pour apprendre à être émerveillé à nouveau par tout ce que nous ne voyons plus mais que nous nous amusons à prendre en photo pour mettre sur nos réseaux sociaux… beau livre, belle leçon, bonne lecture !
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