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Plus de bonheur, moins du reste : rendre sa vie plus douce grâce au minimalisme sacré

« Le minimalisme sacré veut vous aider à mieux vivre, à être plus heureux, à amener plus de ce qui est sacré à vos yeux dans votre vie. »  p.7 Voilà une belle façon de résumer ce qu’est le minimalisme sacré, terme qui peut rendre certaines personnes confuses ou les mettre sur leurs gardes, alors qu’il n’a rien de bien compliqué. Il s’agit simplement de mettre au centre de notre vie ce qui a de l’importance à nos yeux et d’en faire une célébration. Et cette démarche commence par une réflexion. C’est ce dont nous parle Josée-Anne Sarazin-Côté, l’autrice du livre Plus de bonheur, moins du reste.   Réfléchir pour mieux choisir Josée-Anne (pour ceux et celles qui ne la connaissent pas, suivez le lien ici vers son site web et ici pour son compte Instagram) avait tout pour être heureuse (maison, travail, amoureux) et, pourtant, elle ne l’était pas. Alors grande consommatrice et workaholique, elle rapporte dans cet ouvrage la réflexion qu’elle a entamée pour découvrir ce qui l’empêchait d’atteindre le bonheur. Josée-Anne propose …

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Un lion qui mange de la salade verte, ça se peut-tu?

Dans le rayon «Nouveautés» de ma bibliothèque, je reste dubitative et pour le moins perplexe devant la couverture fortement colorée d’un ouvrage titré Le jour où les lions mangeront de la salade verte, de Raphaëlle Giordano, aux éditions Édito. Allons bon! Encore un titre à rallonge, clinquant, au message subliminal… Peur ou croyances? Je jette un coup d’œil aux enfants, assis dans le coin lecture de l’autre côté et plongés dans leur BD respective. J’imagine un lion en train de manger une salade verte… Le visuel aux couleurs à la fois pastel et criardes me fait penser à l’artiste Andy Warhol. Cette dominante rose et bleu ne m’inspire guère et pourtant je m’interroge. Sur la couverture du livre, une ménagère style années 50, qui semble sûre d’elle-même, dresse un lion à passer dans un cerceau. Serait-ce un livre féministe tourné vers le vegan? Nan, nan, nan… Quoique, pourquoi pas? J’en étais là dans mes réflexions lorsque ma fille arrive et me dit: «Hey, maman, il est marrant ce livre! On dirait que la dame est …

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Comment j’ai raté ma vie

Lorsqu’on foule les bancs de l’université en tant que futurs enseignants, on a la chance d’être mis en contact avec des œuvres jeunesse parfois percutantes. Il y a quelques années, dans un cours dont j’oublie le nom, ma professeure nous avait fait la lecture d’un album jeunesse écrit par Bertrand Santini et illustré par Bertrand Gatignol aux éditions Autrement. Comment j’ai raté ma vie. Nous avions rigolé un peu en entendant le titre. Comment j’ai raté ma vie. Quel titre saugrenu, quelle idée d’intituler un album jeunesse ainsi! Quel coup de génie, aussi, d’utiliser un titre aussi percutant, qui, dès sa lecture, nous donne envie d’en savoir plus. Ne voulant nous en dire plus, notre professeure a commencé à nous lire l’album sans nous permettre de regarder les images. Comment j’ai raté ma vie. Les mots de ce texte nous amènent à découvrir l’histoire d’un homme qui fait état du gâchis qu’est devenue sa vie, elle qui avait pourtant si bien commencé. À l’aide de phrases courtes, mais percutantes, il nous explique comme il était …

Aime comme Montréal, aime comme le Monde

Vous le savez, Montréal fête ses 375 ans cette année. Vous pourrez d’ailleurs lire chaque mois un article hommage à l’un des quartiers de la ville, sur Le fil rouge! Notre métropole fête en grand et ses artistes aussi. C’est dans le cadre de cette célébration que Marie-Christine Ladouceur-Girard a voulu présenter, dans un recueil de témoignages, les valeurs que portent Montréal et ses habitants : l’amour, le bonheur et la diversité. Aime comme Montréal offre le portrait de 60 couples interculturels qui ont choisi cette ville comme lieu d’ancrage pour vivre leur histoire. Certains se sont rencontrés au Québec, d’autres ont vu leurs chemins se croiser dans d’autres pays et ont décidé d’immigrer ici. Ces couples d’horizons différents se sont approprié Montréal à leur façon et y ont élu domicile parce qu’ils s’y sentent à la maison. De la diversité, Aime comme Montréal en est rempli : diversité dans les cultures, bien sûr, mais aussi dans les tranches d’âges et dans les sexes. J’avais bien peur au départ qu’on me présente des couples entre …

Et si la beauté rendait heureux ?

J’ai reçu ce magnifique livre aux coins ronds le jour de Noël. Je l’avais demandé quelques semaines avant, donc impossible de me l’offrir et de m’y plonger, et j’avoue que l’attente en valait la peine. Je l’ai lu pratiquement d’un trait cet essai, entre Montréal et Québec, et je me disais que c’était franchement parfait d’être sur la route à contempler le paysage hivernal québécois en lisant ce livre. Et si la beauté rendait heureux, de François Cardinal, éditorialiste en chef à la presse, et Pierre Thibault, architecte reconnu, est un véritable hymne à la beauté qui nous entoure. Le genre de livre qui nous fait tellement bien ressentir les lieux dont on parle qu’on a l’impression d’y être. C’est pas mêlant, je crois que Pierre Thibault risque d’avoir des milliers de gens qui lui écriront suite à la lecture de ce livre et ne manquera pas de projets fascinants, ce qui devait déjà être le cas à mon avis. Mais je crois surtout que ce sont les moines de l’abbaye Val Notre-Dame qui ne …

Le livre du Hygge : entre détente, réconfort et bibliothérapie

Le mot hygge est un peu à la mode ces derniers temps. Il ne passe pas une journée sans que j’aperçoive ce mot soit dans un article, sur Instagram ou que je le vois sur un bouquin. J’ai eu envie d’en lire un, pour mieux comprendre toute la philosophie danoise qui y réside. Le livre du hygge, mieux vivre la méthode danoise, m’intéressait, non seulement car il a été écrit par Weik Wiking, président de l’institut de recherche sur le bonheur de Copenhague, mais parce que j’avais envie d’en apprendre plus sur le Danemark, ce pays qui gagne, année après année, le plus haut taux de bonheur chez ses habitants. Alors pour commencer, comment on prononce hygge? Bonne question. Le livre nous dit de prononcer HOU-GA (et j’ai trouvé ce petit vidéo qui aide un peu, mais ça reste mystérieux…) Et surtout, ce n’est pas très important. Comme l’introduction le cite, Winnie L’ourson a déjà dit « Ça ne s’épelle pas, ça se vit » et cela s’accorde aussi le hygge. Brièvement, le hygge est un …

Lire pour mieux vivre

Au début du mois de novembre, je me suis lancé comme défi de lire au moins une heure par jour. Avec l’université, j’avais totalement négligé mes lectures personnelles et j’ai décidé qu’il était temps que je m’y remette. Le mardi soir, je me suis installée dans mon lit et j’ai lu de 21h à 22h environ pour ensuite plonger dans un profond sommeil et me réveiller à 7h28, deux minutes avant que mon réveil-matin ne sonne, le lendemain matin. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où j’avais si bien dormi. C’est pourquoi j’ai eu envie de vous parler des bienfaits de la lecture et de tout le positif que cette activité peut apporter dans votre vie. 1. La lecture diminue le stress Étant une grande anxieuse, la lecture me permet de me calmer et de me changer les idées. Lire avant de se coucher est une bonne façon de mettre de côté nos préoccupations de la vie quotidienne afin de favoriser une bonne qualité de sommeil. 2. La lecture ne coûte rien …

La dictature du bonheur : après le livre, le documentaire

L’an dernier, Martine et moi avions décidé d’écrire un article commun, sous forme de conversation, sur l’essai de Marie-Claude Élie-Morin, La dictature du bonheur. Cette année, avec la sortie du documentaire du même nom, il me semble intéressant de revenir sur cette question du bonheur, sur cette constante quête qu’il engendre et, surtout, sur les faux espoirs qu’on s’en fait parfois. Je me rappelle que, à la lecture du livre, j’avais un penchant plus grand pour les livres de psycho-pop, j’étais dans un moment de ma vie où je croyais vraiment qu’ils étaient ma solution. Je croyais que, en trouvant la clé, en changeant des éléments de ma personne à travers des formules préfabriquées, j’allais être plus heureuse. Il faut dire que ce n’était pas une période très rose de ma vie et que ce n’est qu’après en être sortie que j’ai réalisé, et accepté, qu’il y avait, dans cette façon de voir les choses, une certaine absurdité. Une absurdité à chercher sans arrêt une cause à mes maux là-dedans, à croire que je devais changer du tout …

Manger, prier, comprendre, sauver

-Mmmm… c’est… correct… a dit mon ex-chum-un-peu-trop-cinéphile à propos du film. -Ben non, arrête! C’est suuuper bon! ai-je répondu, tenant à défendre le film que j’avais regardé au moins dix fois. Ou du moins, le livre, lui, est super bon! Je te jure. Il faudrait que tu le lises, tu verrais. Ce qu’il n’a pas fait, mais ça c’est une autre histoire. C’est vrai que l’adaptation au cinéma du livre Mange, Prie, Aime de l’auteure américaine Elisabeth Gilbert n’a pas eu que des éloges. Film de filles un peu « cul-cul », manque de profondeur, etc. Mais si le film est passé à côté de certaines choses, le livre reste, selon moi, complet et puissant. Je ne vous parlerai donc pas plus longtemps du film, mais bien de la façon dont le livre qui l’a inspiré m’a plu, c’est-à-dire énormément. Au début du livre, on pourrait croire que Liz a tout ce qui pourrait la rendre heureuse dans la vie. Elle a un mari, une maison, une carrière prometteuse, mais malgré tout, elle est rongée par l’angoisse et le doute. À …

Mordre à nouveau dans la vie. La Chronique d’un cancer ordinaire de Dominique Demers

– Tu es vraiment si écoeurée? demande l’une à l’autre. – Écoeurite aiguë, totale et absolue. […] – O.K. T’as le droit de plier bagage. Mais avant, accorde-moi une faveur. Aide-moi à faire la liste des trucs chouettes qu’on aura jamais faits. J’étais sur le bord d’une piscine publique à Montréal, à la recherche d’un peu de fraîcheur, mais surtout, d’un endroit où me détendre et lire sans voir passer les heures. J’avais amené un petit livre avec moi et je l’ai entamé dès ma première « saucette » terminée. Le temps défile et je m’arrête enfin, presque à la fin, à ce passage. La « liste des expériences trippantes qu’elle aurait voulu faire avant de quitter cette planète », qui comprends entre-autres « foncer vers l’aéroport et prendre le premier vol qui décolle », « prendre le thé au Sahara » et « revoir Cyrano de Bergerac pour la millionième fois », est peut-être ce qui convainc une Dominique Demers très écoeurée de garder le cap et de poursuivre ses traitements contre son cancer du …