Auteur : Caroline Matte

La tendance bien-être 2019 – Faire preuve de Gratitude!

Levez la main si vous avez déjà abandonné votre nouvelle résolution? Honnêtement, je déteste prendre des résolutions car je trouve toujours que c’est impossible de les tenir : perdre du poids, aller courir, apprendre une nouvelle langue, me faire davantage de lunchs ne sont que quelques-unes des résolutions abandonnées dans les dernières années. Cependant, cette année, j’ai choisi de faire différent et d’aller de l’avant avec une résolution impossible à abandonner, vous êtes prêts?  Celle de faire preuve de gratitude davantage au quotidien. Facile à dire? Un cours 101 sur la gratitude Le mot gratitude signifie, selon le Larousse : Reconnaissance pour un service, pour un bienfait reçu ; sentiment affectueux envers un bienfaiteur : Manifester sa gratitude à quelqu’un. En résumé, cela voudrait donc dire simplement de prendre le temps de remercier les gens. Nous sommes d’accord? Récemment, j’ai lu le livre La Gratitude qui guérit : comment soigner les blessures du passé, par Christine Angelard, qui m’a amenée à me dire qu’en 2019 ce serait ma nouvelle résolution, mon nouveau mantra. Car en effet, dire merci, on fait déjà tous ça, non? …

Le phénomène Marie « Kon Marie » Kondo, et pourquoi ranger inspirerait la joie ?

Pour commencer, je vais vous faire un aveu, je suis une fille bordélique. Voilà, c’est dit. J’ai même songé à partir un club pour les bordéliques anonymes comme moi:  les «BA», haha ! Sans blague, je dois avouer que je trouvais que j’étais une cause perdue jusqu’à tout récemment. Dans mon ancien appartement, un minuscule 3 1/2, le rangement s’imposait de lui-même vu l’espace habitable, mais dans mon nouvel appart, un immense 3 1/2, je trouve déjà que c’est un travail colossal de maintenir tout en place, et juste d’y penser, je fais de l’anxiété ! J’exagère à peine. J’ai la terrible «maladie» de tout garder au cas où, et j’ai celle aussi de me dire «voyons on ne peut pas jeter ça». Je vous le jure, je suis, limite, une cause perdue. J’ai eu le deuxième livre de Marie Kondo, Ranger inspire la joie en service de presse  et j’attendais le bon moment pour le lire depuis disons quelques mois.  Pour une bordélique anonyme, vous vous doutez que le bon moment de lire un livre qui vous obligera à ranger, et ce, apparemment dans la joie, …

Envie d’un livre qui vous donnera faim ?

Étonnamment, cet article ne sera pas sur un livre de cuisine. Je sais bien qu’avec ce titre c’est ce que vous aviez pensé, mais cette critique et ce livre vous donneront l’eau à la bouche, c’est promis ! Célébrer le plaisir des sens Treize à table est un collectif de nouvelles inspiré et dirigé par Chrystine Brouillet et Geneviève Lefebvre. Elles ont choisi d’attabler 11 de leurs collègues écrivain(es) pour nous partager leurs souvenirs entourant les plaisirs de la table. On nous parlera d’odeurs, de voyages, de descriptions ultra détaillées de recettes qui font rêver, de souvenirs intimes, d’histoires émouvantes ou inventées, et souvent, et surtout, on nous parlera de nourriture, bien évidemment. C’est à Michel Marc Bouchard, Rafaële Germain, Patrice Godin, Michel Jean, Samuel Larochelle, Geneviève Brouillette, François Lévesque, Annie L’Italien, Ian Manook, Michèle Plomer et finalement Erika Soucy qu’on a demandé de nous raconter ce que la table leur inspirait et croyez-moi, vous ne serez pas déçus. Dans ce livre, on fait référence aux bonnes tables (ce resto qu’on se paye une fois dans sa vie), aux voyages qui …

Griffintown – Un western moderne !

C’est en direct de mon appartement en plein cœur du quartier Griffintown que j’ai choisi de vous parler de ma récente lecture: Griffintown de Marie Hélène Poitras. Un roman qui était dans ma PAL depuis un moment déjà mais par lequel je me suis récemment laissée tenter. Peut-être puisque je quitterai ce quartier que j’habite depuis 1 an en juillet prochain et que je me sens déjà un peu nostalgique, j’ai eu envie de vous partager mon amour pour ce petit coin et ma critique sur ce roman de type western moderne que nous propose Marie Hélène. Un peu d’histoire… Si vous n’êtes pas familier avec ce coin, sachez qu’il s’agit en fait simplement d’un des quartiers les plus populaires en ce moment de la ville de Montréal et qu’il se situe entre le Vieux-Montréal, la Petite-Bourgogne et Pointe St-Charles. Véritable boom immobilier, et champs de condos aujourd’hui, Griffintown n’a pas toujours eu cette allure qu’on lui connait maintenant. Ancien quartier ouvrier, aujourd’hui déserté par les industries et ses occupants, on raconte bon nombre d’histoires de fantômes et de quartier hanté quand on …

Journal d’une insomniaque

Que la personne qui n’a jamais fait d’insomnie lève la main! Pour ma part, comme j’ai déjà dit souvent ici, je suis une grande insomniaque, depuis le plus loin que je me souvienne. Évidemment qu’un livre nommé Journal d’une insomniaque allait me taper dans l’œil. Catherine Fouron signe ici son premier roman, compilation de son blogue Journal d’une insomniaque – conversation avec mon hamster qu’elle a alimenté pendant 8 ans. 8 ans à raconter ses nuits blanches passées avec Guy, son drôle de hamster, qui lui parle sans arrêt pendant la nuit. Ce fameux hamster Guy joue dans ce roman le rôle de psychologue, de parent, de fidèle ami et peut parfois être franchement bien emmerdant avec elle. Le roman de Catherine Fouron fait sourire souvent et vous amènera surtout à vous questionner à outrance sur divers sujets de votre vie. Les discussions avec Guy sont souvent loin d’être banales, et il en va de questions existentielles fort importantes qu’on se pose tous un jour ou l’autre dans nos vies. Les sujets de Guy sont variés mais il pose des questions et parle surtout avec notre insomniaque de relations homme-femme, de rencontres, …

La quête de soi

De synthèse de Karoline Georges, c’est le type de roman qui prend du temps à s’installer. Une fois bien en place, il est cependant presque impossible pour son lecteur de ne pas vouloir en connaître la fin. Mes attentes et ma barre étaient très hautes, je dois l’admettre: j’avais vu qu’il avait été nommé par de nombreux médias comme étant l’un des meilleurs romans de 2017. Je n’ai pas été déçue. J’ai pourtant eu pas mal de difficulté à vous écrire ce que j’ai réellement pensé de ce roman bien particulier. Karoline Georges signe ici son quatrième roman et, pour être bien honnête, je ne connaissais pas du tout cette auteure avant de me plonger dans ce livre. À la suite de la lecture de celui-ci, je peux cependant dire que Karoline fait désormais partie de ma liste d’auteurs « à surveiller / à découvrir davantage ». Résumé Dans De synthèse, on suit une femme née dans les années 70, fascinée par sa propre image. Alors qu’à l’adolescence elle se voit offrir l’opportunité d’être mannequin – ce …

Marc Séguin en trois temps

La rencontre avec Caroline Récemment, j’ai eu la chance d’assister à l’enregistrement de l’émission Deux hommes en or diffusée à Télé-Québec avec mon amie Geneviève (allô Gen!), et lors de cette soirée j’ai pu observer de proche l’intéressant être humain qu’est Marc Séguin qui était justement un des invités de cette soirée. Lors de cette émission, il venait notamment présenter son nouveau documentaire-choc sur l’agriculture et par le fait même parler de son nouveau roman Les repentirs, 2 des nombreuses cordes à son arc. Patrick Lagacé l’interviewait sur ce roman fascinant à mi-chemin entre l’autobiographie et l’autofiction, et on y apprenait que cette lecture l’avait fortement ébranlé. Une phrase l’avait marqué et il en a fait mention, et j’avoue que pour moi et Louba, c’est évident que ce petit bout de paragraphe nous a aussi profondément touchées. Le voici : Oubliez l’alpinisme, les explorateurs du cosmos, des mers et des monts. Ce sont des petites vanités. Les continents et les sommets ne sont pas intéressants, ce sont des limites qui s’atteignent. Les abîmes, eux, n’ont pas de drapeaux …

Quelle est l’œuvre qui a été utile dans votre vie ?

C’est la question qu’Émilie Perreault nous pose à la fin de son introduction dans l’excellent livre Faire œuvre utile, quand l’art répare des vies, que j’ai dévoré en moins de 3 h récemment. Émilie Perreault, chroniqueuse culturelle à l’émission de Paul Arcand le matin à 98,5 FM, répète souvent qu’elle ne sauve pas des vies. Personnellement, je la connaissais peu, excepté par le son de sa voix dans ma radio jusqu’à ce que je tombe sous son charme dans ma télévision à Tout le monde en parle un dimanche soir de septembre dernier. Et bien, ma chère Émilie, c’est donc avec joie et grand sérieux que je me suis posé cette question : quelle est l’œuvre qui a été utile dans ma vie? Certes, les livres d’Éric-Emmanuel Schmitt, comme le premier chapitre de Faire œuvre utile, me parlent toujours directement; je peux passer des heures au Musée d’art contemporain à regarder les sculptures de David Altmejd; j’ai l’impression que la musique de Sigur Ros connecte à mon âme; et les poèmes de Rupi Kaur me touchent au point où je n’arrive plus …

Il n’y a point de génie sans grain de folie !

Je crois que je suis dans une phase de personnages littéraires un peu étranges sur les bords… Après le livre de Marie-Renée Lavoie, où le personnage principal perdait la tête dans ses nuits d’insomnie, voilà que je choisis un livre qui parle de personnages internés dans un hôpital psychiatrique : Pivot, de Marie-Eve Cotton. Marie-Eve Cotton signe ici son premier roman. Comme elle est psychiatre de profession, on se demande souvent ce qui est vrai, ce qui est faux et si les personnages en question ont réellement existé. Petit résumé : Hadrien Jalbert, surnommé Pivot (grâce au célèbre Bernard), est un littéraire de 44 ans qui en est à son douzième séjour en psychiatrie. Il est persuadé d’être poursuivi par « le système » : il hallucine dans les journaux et dans les conversations avec les gens qui l’entourent qu’il est espionné en permanence. Ce n’est pas tout : autour de Pivot, il y a une bande de joyeux personnages intéressants, dont le Chat de ruelle, ce sans-abri qui n’en est pas à sa première visite et voit …

Croyez-vous en l’âme sœur?

Ça fait un petit bout de temps que je cherchais un vrai bon livre sur l’amour, le vrai, celui qui donne envie de se lever le matin, celui qui donne des frissons, celui qui donne des ailes, celui qui nous fait vivre une montagne d’émotions et surtout celui qui nous permet de croire qu’il surpassera le temps. Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part de Sabrina Phillippe est ce type de roman là. Certes, je lui ai trouvé quelques longueurs, mais dans l’ensemble, ce livre à mi-chemin entre la croissance personnelle, le conte spirituel et le magnifique roman d’amour m’a plu énormément. Petit résumé : L’histoire se passe comme suit : 2 femmes se rencontrent dans un café de l’Île Saint-Louis à Paris, la plus jeune est psychologue/chroniqueuse à la télé (comme l’auteure!), la plus vieille est une ancienne journaliste. Les 2 ont plusieurs points en commun, mais ce qui les réunit c’est l’amour, le vrai. La plus jeune donne des conseils à la télévision aux gens et aux couples, la plus vieille a connu sa véritable âme sœur …