Je dois vous faire un aveu, car même si j’ai fait un certificat en études féministes à l’UQAM, je n’ai jamais lu de livres ou de romans de Simone de Beauvoir. Évidemment, j’ai lu des textes et des extraits de ses théories et philosophies de pensée, mais ça s’arrête là.
Lorsque je suis tombée sur Simone de Beauvoir, une jeune fille qui dérange et que je pouvais voir sur la quatrième de couverture le célèbre Jean-Paul Sartre, je fus immédiatement intriguée. La relation entre ces deux personnages m’a toujours fascinée. Je me disais qu’avec ce roman graphique, j’allais satisfaire ma curiosité.
Au départ, le terme « fille » me dérangeait. J’aurais préféré retrouver « une jeune (FEMME) qui dérange » dans le titre, surtout avec sa célèbre réplique « On ne naît pas femme, on le devient ». Après ma lecture, j’ai compris pourquoi les auteur-e-s ont utilisé le terme « fille ». C’est que le roman graphique se concentre surtout sur la jeunesse de notre célèbre féministe française. J’ai donc fait la connaissance d’une très jeune Simone avec beaucoup de caractère. Déjà à son très jeune âge, elle est consciente des différences qu’il y a entre les deux genres. De plus, elle admire les jeunes femmes au style garçonne des années 20. Cheveux courts et cigarette au bec la font rêver, et cela malgré le dégoût de sa mère pour ces jeunes femmes. Simone se rend bien compte également de la tristesse que vit sa mère, surtout après avoir vécu la Première Guerre mondiale qui a beaucoup affecté la famille.
Dès sa jeunesse, Simone rêve de devenir auteure. Elle est très brillante et s’aventure rapidement dans les romans de célèbres auteurs, tel Jules Verne. Ce qui est merveilleux, c’est que le père de Simone l’encourage dans ses lectures contrairement à sa mère qui souhaite que Simone ait une éducation digne d’une jeune femme. Heureusement, son père est là et lui permet de continuer ses études à l’université. Simone effectue son BAC, là où elle fait la rencontre du célèbre Jean-Paul Sartre! Rapidement, une amitié naît entre les deux. Deux têtes fortes qui s’entendent si bien.
Ce que j’ai beaucoup apprécié de ce roman graphique, c’est la qualité des dessins. À chaque page, j’avais droit à un portrait réaliste de la féministe. J’en fus vraiment impressionnée.
Je crois que nous pouvons faire le lien entre ce roman graphique et la biographie de l’auteure : Mémoire d’une jeune fille rangée. Comme vous pouvez vous en douter, je ne l’ai pas lu non plus, mais j’en ai entendu parler! Peut-être que ce sera l’une de mes prochaines lectures. Du moins, la lecture de cette BD est une belle introduction à l’univers de Madame de Beauvoir.
Alors, si j’avais à lire un livre de Simone de Beauvoir, par lequel devrais-je commencer?
Les Mémoires d’une jeune fille rangée sont un bon point de départ. En tout cas, moi je me suis vraiment laissée emporter par cette lecture (et d’autres de ses textes autobiographiques) alors que je n’ai toujours pas réussi à terminer Le deuxième sexe (confession 😉 )
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