Littérature jeunesse
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La magie des aventures de ruelles du Mile-End

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Je suis une grande admiratrice du travail d’Isabelle Arsenault. J’en ai parlé à quelques reprises sur le blogue (Jane, le renard et moi, Louis parmi les spectres, Virginia Woolf, Une berceuse en chiffons).

Lorsque j’ai appris qu’elle publiait un nouveau livre et ce, son premier en tant qu’auteure et illustratrice, j’avais vraiment très hâte de le découvrir. L’oiseau de Colette est le premier d’une série publiée chez La Pastèque qui mettra en scène des enfants du Mile-End. Chaque prochain livre portera sur les aventures de la vie quotidienne de chacun des enfants de la troupe.

Dans ce premier album, on y suit la jeune et imaginative Colette qui voudrait tellement avoir un animal de compagnie, si seulement sa mère acceptait! Arrivée dans son nouveau quartier, le Mile-End, Colette se fera de nouveaux amis, tout en partant à la recherche de sa perruche imaginaire, Elizabeth comme la princesse, oups la reine! C’est dans la ruelle Clark que ces aventures se dérouleront. Je trouve intéressant le choix de positionner le récit directement dans ce quartier de Montréal, ça apporte un côté plus urbain et donne des repères aux parents (ou aux adultes, tels que moi!)

Comme toujours, les illustrations d’Isabelle Arsenault sont magnifiques, tout en douceur, en naïveté et en volupté. Cette artiste a réellement un style bien à elle et un amour pour les couleurs pastel et douces qui se marient à merveilleuse avec son trait de crayon. Les couleurs pastel telles que le jaune et le turquoise me rappelaient Louis parmi les spectres, qui était aussi incroyablement ravissant.

Ce premier tome est splendide, j’ai beaucoup aimé le fait que l’histoire est totalement inspirée de l’imagination de la chère Colette. Comme le dit si bien le quatrième de couverture « En jouant, tout devient plus amusant… » J’ai aimé que la place du jeu, du rêve, de la rêverie et de l’imagination soit primordiale dans cet album pour enfants. Il n’y a rien de moralisateur dans ce livre jaune et cela me plaît. J’aime que l’attention entière soit pointée vers le désir de Colette d’avoir un animal de compagnie et qu’on la suive dans ses fantaisies et dans ses rêves. Colette est libre d’imaginer à sa guise sans que personne ne vienne la ramener à la réalité, ce qui fait qu’elle nous raconte avoir été à Hawaï avec sa chère Elizabeth et qu’on se laisse totalement embarquer dans cette quête enfantine.

Bref, cela m’a rappelé mes nombreux après-midi dans des ruelles de Montréal, pas dans le Mile-End, mais plutôt Verdun. C’était véritablement à cet endroit que tout se passait. On y mangeait des popsicles aux fruits, en se balançant et en imaginant des mondes imaginaires. Ces amis de ruelles qui n’avaient pas toujours le même âge que moi ou qui n’allaient pas à mon école primaire (certains étaient anglophones) ont forgé dans ma mémoire de doux souvenirs d’enfance et d’insouciance. Les amis de ruelles, c’est précieux et L’oiseau de Colette, comme la nouvelle série d’albums de La Pastèque le démontre avec brio.

P.-S. L’album est aussi paru en anglais, Colette’s Lost Pet.


Le fil rouge tient à remercier les Éditions La Pastèque pour le service de presse.

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