Littérature québécoise
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Le syndrome de la vis… lecture d’une insomniaque!

Ça fait quelque temps que les livres de Marie-Renée Lavoie me font de l’œil et, fait cocasse, c’est à cause de son prénom peu commun que j’accrochais toujours sur ses romans quand je les croisais en librairie. Une de mes meilleures amies que j’aime beaucoup se nomme Marie-Renée, et j’ai cru pendant des années qu’elle était unique à avoir ce prénom (allô Marie!). Donc chaque fois que je croisais les livres de mademoiselle Lavoie, impossible de ne pas penser à ma Marie-Renée à moi.

Bref, récemment j’ai vu le dernier roman de Marie-Renée en magasin, Autopsie d’une femme plate, et j’ai bien ri en voyant le titre. Par contre, c’est son petit voisin tout près qui m’a interpellée, un roman un peu plus vieux de l’auteure, Le syndrome de la vis…

Le syndrome de la vis, rapidement, ça raconte l’histoire de Josée, une terrible insomniaque, et comme j’en suis moi-même une et que je me plais à dire que je ne dors jamais, quel plaisir ce fut pour moi de me reconnaître dans ce personnage très attachant. Josée, elle ne va pas vraiment bien, elle est en deuil de son père qui est mort récemment et c’est avec lui dans ses nuits d’insomnie qu’elle discute. Josée, elle a l’impression d’être passée à côté de sa vie, elle fait des crises d’anxiété et a beaucoup trop de temps pour penser dans ses nuits blanches. Elle parle de son insomnie comme d’une vis prise dans un engrenage qui ne cesse jamais et l’idée me plaît beaucoup, car je me dis très souvent lors de mes nuits d’insomnie que j’aimerais donc trouver le fameux bouton off de mon cerveau, que j’imagine aussi comme une grosse machine.

Au final, dans ce tourbillon de nuits blanches et d’insomnie, c’est dans les petites choses et dans les discussions avec son père et son voisinage que Josée réussira à remonter la pente. Elle arrivera même à dire au revoir à ce père dont elle aura finalement fait le deuil après de longues nuits de discussion avec ce drôle de personnage qui fume, qui écoute la radio, mais qui ne mange jamais, un moment très touchant du roman.

Je me promets de découvrir les autres romans de Marie-Renée sous peu, La petite et le vieux qui avait été finaliste dans de nombreux concours, et son plus récent Autopsie d’une femme plate. Assurément une auteure québécoise que j’ajoute dans ma liste d’incontournables et que je prêterai bien évidemment à ma Marie-Renée à moi!

Vous êtes insomniaque aussi? Vous avez d’autres romans sur le sujet à me conseiller?

 

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Caroline est une petite blondinette avec un très grand cœur! Elle croit que rien n’arrive pour rien dans la vie et que ce qui l’a emmenée sur le fil rouge, c’est le destin. Au premier abord, elle peut avoir l’air un peu superficielle avec sa longue chevelure blonde et ses grands yeux bleus, mais c’est bien mal la connaître. Elle a certes un petit côté princesse, mais elle n’a pas peur de grand-chose. Après avoir fait un saut en bungee et s’être fait tatouer les 2 pieds comme premiers gros tatouages, on peut dire que rien ne l’effraie. Adepte des 5 à 7 et des bons restos, on peut facilement la rencontrer dans les nouveaux endroits branchés puisqu’elle est abonnée à tous les blogues gastronomiques ou de découvertes culinaires. D’ailleurs, elle adore cuisiner et est une fan finie des livres de recettes. Caroline ne se passerait pas de 5 choses dans sa vie; son amoureux, ses meilleures amies, sa montagne de livres, voyager et boire de l’excellent vin. Elle a un cerveau très analytique : elle analyse toujours tout, tout, tout et elle essaie toujours (ou presque) de voir la vie du bon côté. Elle a aussi un talent fou pour dédramatiser n’importe quelle situation avec sa grande patience et son mantra qui est « On choisit toujours ses batailles! ». Elle espère apporter au blogue un brin de légèreté, une nouvelle vision de la vie et partager sa passion pour la lecture de romans et de livres de psycho pop/développement de soi (son pêché mignon!).

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