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Les chars meurent aussi de Marie-Renée Lavoie ou l’importance de revenir à l’essentiel

Laurie est habitée par un double malaise. Celle qui vit avec ses parents dans un petit quatre et demi à Québec a honte de leur vie modeste, de leur travail, l’un garagiste et l’autre surveillante à la guérite d’un stationnement d’hôpital, mais elle éprouve aussi une gêne devant tant de déshonneur envers ces êtres bienveillants qui ne désirent que son bonheur et une vie meilleure pour leur enfant: « Je venais tout juste de découvrir, en le formulant pour la toute première fois de ma vie, que je ne voulais pas ça, que je ne voulais pas finir là. […] Que mon idée de ce qu’était un vrai travail ne s’était jamais accordée à cette prison mal payée. Que j’avais établi, à mon insu, une hiérarchie sociale qui plaçait ma mère tout au fond. Que j’avais peur de ce fond comme d’une maladie honteuse. Et que j’avais confusément honte de ma peur. » (p. 51) Un désir de dépassement Laurie se met souvent à rêver, s’imagine ce que serait la vie dans d’autres circonstances que …

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Ma première animation de club de lecture

Lorsqu’on m’a proposé d’animer le club de lecture du Fil Rouge pour le printemps et l’été 2018, j’étais très enthousiasmée par ce nouveau défi qui me permettrait d’unir mes habiletés en animation et mon amour de la lecture. C’est donc le samedi 26 mai que j’ai animé mon tout premier club de lecture au Chichi Café de Longueuil! Nous étions cinq amatrices de livres et de bon café rassemblées autour de l’oeuvre de Marie-Renée Lavoie, La petite et le vieux. La petite et le vieux La petite, c’est Hélène, une gamine de huit ans qui a le coeur sur la main et une tête débordante d’imagination. Elle porte une admiration sans borne à Lady Oscar, un personnage de dessin animé qu’elle suit religieusement. Le roman est écrit selon sa perspective, avec une grande tendresse et une certaine naïveté d’enfant qui nous touche droit au coeur. Elle est définitivement courageuse, débrouillarde et très mature pour son âge. Le vieux, c’est Roger, le nouveau voisin d’Hélène et sa famille. Il est vulgaire, parfois impoli, mais au fond de lui, il veut …

Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …

Le syndrome de la vis… lecture d’une insomniaque!

Ça fait quelque temps que les livres de Marie-Renée Lavoie me font de l’œil et, fait cocasse, c’est à cause de son prénom peu commun que j’accrochais toujours sur ses romans quand je les croisais en librairie. Une de mes meilleures amies que j’aime beaucoup se nomme Marie-Renée, et j’ai cru pendant des années qu’elle était unique à avoir ce prénom (allô Marie!). Donc chaque fois que je croisais les livres de mademoiselle Lavoie, impossible de ne pas penser à ma Marie-Renée à moi. Bref, récemment j’ai vu le dernier roman de Marie-Renée en magasin, Autopsie d’une femme plate, et j’ai bien ri en voyant le titre. Par contre, c’est son petit voisin tout près qui m’a interpellée, un roman un peu plus vieux de l’auteure, Le syndrome de la vis… Le syndrome de la vis, rapidement, ça raconte l’histoire de Josée, une terrible insomniaque, et comme j’en suis moi-même une et que je me plais à dire que je ne dors jamais, quel plaisir ce fut pour moi de me reconnaître dans ce personnage …

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Combattre la solitude par l’humour ; autopsie d’une femme pas si plate que ça

Prémisse simple ici : une femme se fait quitter par son mari parce qu’il en aime une autre. Classique, prévisible (elle est plus jeune), et, disons-le, un peu facile comme élément déclencheur. Une chance, cela est raconté par Marie-Renée Lavoie, ce qui en fait un roman divertissant et loin d’être si banal, au fond. Diane, le personnage principal, se considère plate, beige et se tape sur la tête un peu suite au départ de son mari. Elle doit apprendre à vivre seule. Ses enfants ont quitté la maison familiale, son mari aussi, elle s’y retrouve donc éprise de souvenirs douloureux d’enfance et de vies heureuses. Diane tentera d’aller mieux en rêvassant à son collègue ou en s’offrant des bottes en cuir très dispendieuses. Tous les moyens sont bons pour survivre à cette épreuve et aux effets collatéraux de cette rupture. Et l’alcool aide toujours un peu. Autopsie d’une femme plate, m’a longuement intéressée. Depuis que j’ai appris qu’il y aura un nouveau titre de Marie-Renée Lavoie, j’avais bien hâte de m’y plonger, car j’avais adoré …

La petite fille qui rêvait d’être Lady Oscar

La petite, c’est Hélène, une jeune fille, qui rêve d’être Lady Oscar, une héroïne de dessins animés. Le vieux, c’est Roger, homme qui attend la mort, assis sur son balcon, à boire une bière. Ces deux-là vont développer une amitié sincère et franche, malgré les années qui les séparent. Le roman décrit avec brio le passage de l’enfance à l’adolescence et les difficultés que provoque ce changement.