Que la personne qui n’a jamais fait d’insomnie lève la main! Pour ma part, comme j’ai déjà dit souvent ici, je suis une grande insomniaque, depuis le plus loin que je me souvienne. Évidemment qu’un livre nommé Journal d’une insomniaque allait me taper dans l’œil. Catherine Fouron signe ici son premier roman, compilation de son blogue Journal d’une insomniaque – conversation avec mon hamster qu’elle a alimenté pendant 8 ans. 8 ans à raconter ses nuits blanches passées avec Guy, son drôle de hamster, qui lui parle sans arrêt pendant la nuit. Ce fameux hamster Guy joue dans ce roman le rôle de psychologue, de parent, de fidèle ami et peut parfois être franchement bien emmerdant avec elle.
Le roman de Catherine Fouron fait sourire souvent et vous amènera surtout à vous questionner à outrance sur divers sujets de votre vie. Les discussions avec Guy sont souvent loin d’être banales, et il en va de questions existentielles fort importantes qu’on se pose tous un jour ou l’autre dans nos vies. Les sujets de Guy sont variés mais il pose des questions et parle surtout avec notre insomniaque de relations homme-femme, de rencontres, d’amitiés, d’enfants, de famille et surtout de la recherche du bonheur qui, selon l’auteure, passe par les petites choses simples de la vie.
Je dirais que, dans l’ensemble, il s’agit d’un roman léger et bien intéressant. Il m’a paru un peu long par moment avec son rythme de dialogues constant mais qui également, selon moi, fait son charme. Je me suis bien évidemment reconnue dans ce personnage sans nom ni visage avec ses nombreuses nuits blanches, même si mon hamster, lui, n’a pas de nom… Ce livre est parfait pour les dernières journées grises de l’hiver qui ne semble jamais se terminer, et surtout pour vos nuits blanches comme les miennes.
Le blogue de l’auteure est maintenant inactif depuis quelques mois. Elle dit cependant qu’elle travaille actuellement sur d’autres projets. Elle est donc, décidément, une auteure à suivre dans les prochains mois / années.
Voici un petit extrait pour vous mettre en haleine :
« 0h12. Je suis presque apaisée, confortable. L’inventeur de la couette en duvet est un bienfaiteur de l’humanité. (…) Le mari et son souffle profond à ma gauche, tout est en place… Que le sommeil m’emporte !
Dis donc, la chipie au bois dormant, comment se porte ta relation conjugale ?
J’essaie de dormir, Guy. Tu devrais essayer des fois.
Ton couple va bien ?
Très bien, merci et le tien ? Ah ! j’oubliais, tu n’as personne dans ta triste vie. Pauvre raton, mais qui voudrait de ta présence nuisible ?
Êtes-vous insomniaque ? Avez-vous comme le personnage de ce roman un hamster dans la tête qui semble ne jamais se fatiguer ?
*Le fil rouge tient à remercier Tête Première pour le service de presse.
En fait, presque tout le livre est sur les relations hommes-femmes, très présent le divorce de l’auteur et la déception un peu narcissique. On sent que l’auteure idéalise les relations amoureuses et est à la recherche de l’homme qui saura la combler, l’épanouir. En ce sens, c’est dépassé comme thème. La lecture est longue et parfois ennuyante.
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Très ennuyant. Auteure aura courte carrière si on se fit à ce ramassis de n’importe quoi.
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