Le retour de la bête à Goudreault
*La deuxième partie de cet article est écrite par Karina L. Gazaille qui était présente au lancement montréalais du roman. Alors que dans le premier roman de David Goudreault, La bête à sa mère, on a fait la connaissance d’un jeune homme accidenté de la vie, victime d’une enfance orageuse et qui a bifurqué sur le mauvais chemin; on a maintenant affaire à un homme tout aussi fragile, mais aussi fier de se considérer comme un tueur en série. J’ai encore tué quelqu’un. Je suis un tueur en série. D’accord, deux cadavres, c’est une petite série, mais c’est une série quand même. Et je suis jeune. Qui sait où les opportunités me mèneront? L’occasion fait le larron, le meurtrier ou la pâtissière. C’est documenté. Ceux qui ont lu premier tome ne seront pas étonnés de retrouver, cette fois-ci, la bête dans l’aile psychiatrique d’un pénitencier. En quête de reconnaissance, notre carencé émotionnel tente maintenant de monter dans la hiérarchie criminelle. Il subit et commet des gestes d’une grande violence, essayant tant bien que mal de faire sa …






