Je me suis toujours curieusement intéressée à la vie après la mort. À mon avis, il n’y a rien de plus mystérieux. Personne ne sait. Personne ne saura jamais. Du moins, pas de son vivant. Pour cette raison, la littérature qui offre une vision possible de ce que pourrait être l’au-delà m’est toujours apparue comme étant intrigante. Les histoires mettant en scène ce questionnement, omniprésent dans la vie des humains, fructifient l’imagination et apportent toujours avec elles son lot de frivolité, mais également de complexité. Le cycle des Dieux de Bernard Werber en est un excellent exemple. Ce genre de livres a souvent tendance à mélanger mythologie, théologie, science et théorie personnelle. Et selon moi, c’est dans l’infini des possibilités qu’il devient intéressant de s’immiscer en tant que lecteur avide de savoir. Lorsque Neil Smith a été invité à l’émission Plus on est de fous, plus on lit de Radio-Canada pour parler de son tout premier roman Boo, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Mon copain est revenu à la maison ce soir-là, l’esprit …