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Parce qu’on est toutes un peu folles, frues et fortes

J’aime toujours garnir ma bibliothèque d’œuvres féministes. C’est tout simple : j’en veux toujours plus! Marie Demers dirige le recueil Folles Frues Fortes, publié aux éditions Tête Première dans la collection Tête dure, tout en y signant deux textes puissants. Cette maison d’édition publie des textes incisifs et des récits intimistes, toujours touchants et percutants, portés par des voix singulières, des textes dont la lecture, comme on peut le lire sur son site web, ne devrait laisser personne, qui que ce soit, tout à fait indemne. Un autre collectif féministe  Certains peuvent se demander : mais pourquoi encore un collectif féministe? Par « certains », j’entends : probablement ceux qui ne lisent pas ces collectifs. Les textes comme Folles Frues Fortes sont toujours pertinents et de plus en plus importants, puisqu’à chaque fois qu’on pense voir du progrès, un événement nous ramène en arrière. Dans les années soixante, on disait : « le privé est politique ». Eh bien! en 2019, le privé est toujours politique! Écrire des textes comme celui-ci, c’est se révolter encore …

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Les fileuses conseillent des lectures québécoises pour le mois de décembre du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Comme vous l’avez sûrement constaté, les fileuses adorent la littérature québécoise. C’est pour cela que vous pouvez découvrir près de 250 articles sur la littérature québécoise! À la suite, du défi #jelisunlivrequebecoisparmois, je lis de plus en plus de livres québécois. Je peux maintenant dire que j’ai mes maisons d’éditions chouchous. C’est une littérature variée et remplie de richesse. Pour le mois de décembre, les fileuses vous conseillent : Je vous conseille Toutes celles que j’étais d’Abla Farhoud, parce que cette auteure reste encore pour moi un coup de coeur. Anne-Mary Shink vous conseille du Kim Thuy! : Toujours! Marion Gingras conseille Les désordres amoureux de Marie Demers! Marianne C. Cossette conseille Si ce n’est pas déjà lu : Le Poids de la Neige, Christian Guay-Poliquin! Kym Rousseau conseille Calamine de Mélanie Jannard Martine conseille Moi aussi je voulais l’emporter de Julie Delporte. Nathalie Sk conseille Ce qui restera, de Catherine Mavrikakis Karine Ruest-p conseille Manikanetish, Noami Fontaine Audrey Desrosiers conseille Baie déception. Julie Hétu. Alors, quelle sera votre lecture ?

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Nos suggestions de roman écrit par une femme pour le mois de mars du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Pourquoi mettre encore comme contrainte un «roman écrit par une femme» pour le mois de mars ? Je ne vous le cacherai pas, je suis féministe et c’est l’une des valeurs du Fil rouge. Vous pourriez constater que lorsque nous nommons des classiques, ce sont souvent des livres écrits par des hommes qui nous viennent en tête. Faites le test vous-même. Je juge important de souligner le travail de toutes ces femmes québécoises et c’est pourquoi je vous invite à lire un livre écrit par une femme. Je vous invite également à partager vos lectures sur notre groupe «Un livre québécois par mois», ainsi que sur instagram avec le #lefilrougelit ! Les lectures ou suggestions des fileuses : Ma lecture sera Partir de rien de Maude Nepveu-Villeneuve. Tout simplement parce que c’est un roman que j’ai reçu dans l’un des coffrets littéraires du Fil rouge. Je me dis que ça doit être un bon choix ! La lecture de Martine : « Ce mois-ci est définitivement le plus facile! Il suffit simplement que ma vie continue …

Réflexion : l’industrie littéraire au Québec

La rage et la violence empreignent le roman Ça va aller de l’auteure Catherine Mavrikakis et dégouttent sur notre esprit coupable. Coupable d’être trop clément, d’être trop généreux et indulgent envers nos auteurs.es québécois. L’auteure s’attaque directement à l’institution littéraire de notre Québec ainsi qu’à la mollesse des débats et critiques entourant le milieu du livre. Ses mots crachent son dédain pour l’industrie capitaliste qui n’aurait qu’engendré des auteurs.es-machines ayant pour objectif de satisfaire les besoins cupides des éditeurs, qui, eux-mêmes, profitent de la passivité de leurs lecteurs, qui sont bien plus à la recherche de divertissements passagers que d’élévation intellectuelle. Moi, j’aime la littérature américaine ou étrangère. C’est bien mieux que celle que l’on fait ici en ce moment. On écrit mal ici : on est si complaisants. La critique est épouvantablement besogneuse, sans envergure. (- Ça va aller) Catherine Mavrikakis révèle l’envers du décor de l’institution littéraire au Québec, le tout dans une critique acérée et sans prétention. Depuis quand la littérature est-elle glamour? Plutôt qu’un objet de consommation, ne devrait-elle pas être un …