All posts tagged: opinion

lecture, le fil rouge, le fil rouge lit, Anaïs Barbeau-Lavalette, littérature québécoise, Palestine, femme

Embrasser Yasser Arafat – Chroniques palestiniennes d’Anaïs Barbeau-Lavalette : un autre regard sur la Palestine

Petit bouquin de moins de cent pages, Les chroniques palestiniennes de l’autrice Anaïs Barbeau-Lavalette (pour d’autres articles sur les romans de l’autrice, cliquez ici, ici et ici!) n’est pas une critique politique ou encore un historique complet du conflit qui oppose la Palestine et Israël depuis plusieurs années maintenant. C’est plutôt la Palestine vue à travers les yeux de l’autrice. Son témoignage nous transporte directement dans une Palestine que l’on ne nous montre pas, territoire désertique parsemé d’arbres fruitiers, où une population continue de vivre malgré la guerre qui fait rage. L’autrice a un véritable don pour nous faire sentir les choses, nous les faire voir, et ce, avec des mots couchés sur quelques feuilles de papier. À travers les pages, on peut sentir sa volonté de rendre un récit honnête. L’image médiatique de la Palestine : critique En toute franchise, je ne connais pas grand-chose sur le conflit israélo-palestinien. Toutefois, automatiquement, comme si c’était programmé dans ma tête, lorsque j’entends le mot « Palestine » me viennent (malheureusement) à l’esprit, comme probablement plusieurs d’entre vous, des …

le fil rouge, le fil rouge lit, études, bibliothérapie, bien-être, lecture, les livres qui font du bien, littérature, livres, opinion, passion lecture, plaisir de lire

Les bienfaits de lire pour le plaisir pendant ses études

Comme plusieurs d’entre vous, je suis étudiante. Étudiante à l’université, en première année de droit. Et Dieu sait qu’en droit, il y a en masse de quoi lire : les ouvrages de doctrine rédigés par des professeurs, la jurisprudence, les textes de loi, et j’en passe. Je ne peux pas parler pour les autres programmes, mais je pense bien qu’en général, on est pas mal tous et toutes dans le même bateau qui navigue sur des pages et des pages de lecture à n’en plus finir. J’ai souvent entendu des étudiants dire : « Pendant mes études, je ne lis rien d’autre que ce qui a rapport à mes cours », et ce, dans le but de se concentrer au maximum sur leurs études, ce qui est bien, dans un sens. Je comprends le rationnel de la chose, ayant également essayé d’arrêter de lire pendant ma première session de droit parce que je pensais que cela me permettrait de me concentrer davantage sur mes études. MAIS C’ÉTAIT SI DIFFICILE DE RÉSISTER. Je n’ai pas pu m’empêcher d’écouter ce bouquin …

Nancy Huston, l’état du monde et la littérature

C’est par un doux matin de janvier que je me suis plongée dans cette petite palette d’à peine 60 pages qu’est Naissance d’une jungle. Recueil de chroniques écrites par Nancy Huston dans le quotidien indépendant français Le 1, il ne m’a pas fallu plus d’une heure pour passer au travers des cinq textes choisis et réédités dans ce livre. Les opinions tranchantes de Huston Dans chacun des cours textes, Huston donne son opinion sur divers sujets d’actualité, et ce, de manière assez tranchante, appuyée et convaincue. Les textes d’opinion de Huston sont à la fois un cri du cœur pour une société plus humaniste, une prise de parole pour l’engagement et l’activisme ainsi qu’un certain désenchantement face à l’état du monde et de nous tous qui y vivons. Suivant la ligne éditoriale du journal Le 1, l’auteure s’intéresse, entre autres, à l’utilisation de la langue française écrite, en France, qu’elle trouve un peu ankylosée, à la quête d’identité et l’identification à une, ou aucune, nation, à l’élection de Trump et, bien entendu, à la littérature. Toujours …

bibliothérapie, montréal, montréal 375, fil rouge, fil rouge lit, texte d'opinion

Ville-Marie en deux temps

Montréal est une ruche, constamment bourdonnante et frénétique. Même si New York porte le titre de la ville qui ne dort jamais, Montréal ne ferme pas les deux yeux en même temps. J’ai aménagé dans le quartier Ville-Marie durant l’année de mes 21 ans et j’ai rapidement trouvé un emploi en plein cœur du centre-ville, au centre Eaton. Sans hésiter, j’ai quitté le nid familial, confortablement installé en banlieue, pour plonger tête première dans la vie citadine! L’énergie de Ville-Marie ressemble, selon moi, à ce qui se vit dans les grandes villes comme New York ou Paris. Ce n’est pas un secret pour personne : il y a du trafic en tout temps et la foule est dense. Une symphonie de bruits en tout genre résonne dans les rues : klaxons, rires, bruits de pas, pleurs de bambins, sonneries quelconque… Les gens y sont pressés, entassés comme des sardines sur les trottoirs sales, leurs yeux et leurs oreilles rivés sur l’écran de leur cellulaire. La plus grande particularité, selon moi, c’est qu’on y entend un mélange étrange …

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire; ou la place des aînés dans la littérature

L’univers de Jonas Jonasson Tout d’abord, de quoi s’agit-il? Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson est un roman humoristique, léger et rempli de rebondissements! L’histoire se passe un peu partout autour du globe : en Suède, en Espagne, aux États-Unis, en Russie, toujours autour du personnage d’Allan Karlson, probablement l’homme le plus chanceux de la Terre! Il y a deux histoires en parallèle. Tout d’abord, la course contre la montre d’Allan le centenaire qui vole sans le savoir une valise ayant un rôle important dans le crime organisé. Il y a aussi l’histoire de toute sa vie, alors qu’il traverse la Seconde Guerre Mondiale et une bonne partie de la planète Terre, tout en rencontrant une série de personnages célèbres. On y verra, entre-autre, le général Franco, Mao, Churchill et Staline. C’est une série d’événements historiques mêlés à une réalité alternative (un terme à la mode!) qui m’a arraché un sourire et même parfois un petit rire. Légèrement cynique et teinté d’humour noir, il m’a fait vivre un bon moment …

Le Salon du livre 2016, amours et traditions

Une fois de plus, je suis allée au Salon du livre de Montréal. J’attends ce moment avec impatience chaque année, comme un enfant qui attend Noël, je compte les dodos dès le début de novembre. Voici les trois choses qui font, selon moi, un événement culturel incontournable. Ma routine  Pour moi, aller au Salon du livre, c’est comme rentrer à la maison. Avant même que je ne sache marcher ou lire par moi-même, ma mère avait l’habitude de m’y amener. Puis, dès que j’ai eu l’âge de prendre le métro toute seule, je tenais à y aller toute seule. Les livres ont toujours été importants pour moi, tout comme ce salon. Avec les années, j’ai fini par me découvrir des habitudes, des rituels. Je ne suis pas particulièrement attachée aux traditions, mais celle-là, elle me tient spécialement à cœur. J’achète toujours le passeport, c’est une manière non seulement d’encourager les organisateurs, mais aussi de m’offrir la liberté d’y retourner quand je veux. J’y vais habituellement au moins une fois seule, et une fois accompagnée. Seule, …