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Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, à mettre sur votre liste de lecture cet été !

Comment choisissez-vous un livre? À la suite d’une critique favorable? D’un conseil d’une personne de confiance? Personnellement, j’accorde énormément d’importance aux titres. J’ai besoin qu’il soit accrocheur, qu’il me laisse perplexe, qu’il donne envie de m’y intéresser. J’ai souvent l’impression qu’on délaisse le titre, qu’on ne lui accorde pas suffisamment d’attention lorsqu’on le choisi et qu’on néglige tout son potentiel d’influence sur la décision du lecteur de le ramener à la maison ou de le laisser sur la tablette de la librairie ou de la bibliothèque. S’il y a bien un titre qui ne m’a pas laissée indifférente c’est bien celui choisi par Mary Ann Shaffer et Annie Barrows pour leur livre intitulé Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates. Tous les amateurs de littérature connaissent, un jour ou l’autre, la puissante captivité qu’un livre peut exercer sur un individu. Cette obsession qui se développe brièvement le temps que l’on atteigne la dernière page d’un livre qui nous obnubile. Ces histoires qui nous détiennent l’esprit et que l’on traîne toute la journée dans notre …

Correspondance chinoise à trois

Il existe des peines et des joies à vivre en colocation. Celle que je vis présentement avec quatre formidables humains amène un plus grand lot de joies que de peines. Parmi ces joies vient celle de partager nos piles de livres qui vivent un peu partout dans la grande maison. Ce matin, au lendemain d’une épluchette de maïs, avec le temps qui était à la pluie, je me sentais l’envie d’errer en traînant les pieds sur le tapis du salon et de parcourir les titres de tous ces livres qui font un peu partie de ces gens avec qui j’habite. Tous les livres que nous avons lus ou que nous désirons lire, même, laissent leurs traces en nous et nous construisent un peu. Entrer dans la bibliothèque d’un autre, c’est un peu ouvrir la porte de son âme, à plus ou moins petite échelle et selon les gens et les genres littéraires. Les livres sont là, offerts, prêts à être empruntés, à être lus, à être partagés. Depuis que les heures diminuent à la galerie, …

Les Lettres à mademoiselle Brochu

C’est bien connu (par mon entourage, on s’entend), Maxime-Olivier Moutier, c’est « le mien ». Il est mon auteur favori au Québec. Ce n’est quand même pas peu dire, j’ai exploré en masse avant d’avancer cela, lisant en grande majorité du québécois. Son style littéraire accessible et recherché, ses sujets abordés de l’amour et la quête de soi et de l’autre, sa façon de faire réfléchir ses personnages, j’avoue que tout ça a permis un réel love at first read. D’ailleurs, sur mon petit blogue bien personnel, la seule « critique littéraire » qu’on y trouve est celle du roman de Moutier La gestion des produits — Tome 1 : La crise (un autre roman que vous devez lire, soit dit en passant!). Bref, j’ai décidé de me replonger dans l’univers de mon auteur favori avec son quatrième roman paru en 1999, Les Lettres à mademoiselle Brochu : éléments pour une nouvelle esthétique de la crise amoureuse. Il prenait la poussière, juché en haut de ma bibliothèque depuis quelque temps, alors que j’ai lu ce …