Réflexions littéraires
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Le phénomène des PAL et la culpabilité de l’achat

12506924_10206874716080415_1583177084_nTout le monde que je connais, et qui aime lire, possède une PAL. La fameuse Pile à Lire qui n’en fini plus de grandir. Peut-être est-ce lui donner trop d’importance que de dire que c’est à la fois une malédiction et une bénédiction d’utiliser ce fameux système de pile à lire.

Je m’explique;

Il y a un certain réconfort à savoir qu’il y a des livres qui nous attendent, un plaisir à savoir quel sera le prochain livre entre nos mains. En écrivant majoritairement des critiques sur le blogue, avoir une pile à lire est indispensable et devient un outil grandement utile pour planifier des articles et des lectures. En ce sens, une p.a.l n’est rien de plus qu’une simple pile de livres à lire; c’est savoir quel livre prendra prochainement place sur notre table de chevet sans se casser la tête, c’est ne pas se demander ce qu’on lira ensuite, c’est avoir hâte en sachant ce qui s’en vient.

Par contre, j’ai l’impression qu’il existe un espèce de coté malsain à la PAL, soit l’accumulation. Je suis de celles qui aiment posséder les livres, les acheter, ne pas avoir peur d’en plier les pages et les laisser dans ma bibliothèque, sachant que je pourrai les relire si l’envie me prend, mais aimer acheter des livres, ça veut aussi souvent dire en acheter trop, en acheter souvent, plus souvent qu’on ne peut en lire. Le résultat est donc qu’on accumule, que notre pile s’agrandit et qu’à un certain moment, cette pile nous tombe toujours dans le coin de l’oeil -littéralement ou non- et là entre en jeu la culpabilité d’acheter, ou même celle de lire autre chose que ce qui nous attend patiemment depuis un moment déjà.

Ne vous êtes vous jamais retrouvés devant un livre qui vous tente en vous disant  » non mais j’en ai déjà 20 qui m’attendent à la maison  » ?  Ou bien de vouloir lire autre chose et de vous sentir un peu mal parce que votre pile ne descend pas ? Peut-être est-ce moi qui prends les livres trop au sérieux, qui accorde trop d’importance à une simple pile de livres et pourtant, pour en avoir parlé, je sais que je ne suis pas la seule.

Sur instagram principalement, les gens se font un plaisir de comparer leurs p.a.l, je me demande simplement à quel moment ça devient trop. À quel moment on parle de surconsommation? En fait, le problème n’est pas la pile à lire, mais  plutôt une conséquence à l’achat excessif de livres, peut-être.

Est-ce que le fait d’aimer les livres exclu automatiquement le fait qu’il est possible d’en avoir trop ? Ou plutôt d’en acheter trop ? Les p.a.l sont-elles un phénomène de « surconsommation » où tout le monde cherche à montrer les livres qu’il possède ?

En faisant mes petites recherches sur les interwebs, j’ai trouvé cette citation qui colle bien avec le côté un peu  » néfaste » des p.a.l. :

On peut rencontrer la PAL sur des blogs de thèmes divers, mais on la rencontre moins souvent sur les blogs high-tech que sur les blogs de lecture. Elle y détient alors une place de choix, certains blogueurs-lecteurs vouant une sorte de culte païen à ce livresque totem. Alimenter une PAL digne de ce nom peut nécessiter un budget conséquent si elle n’est constituée que de livres neufs, et peut conduire à la ruine si le blogueur est amateur d’éditions luxueuses. Il existe des concours de taille de PAL… http://dicoblog.canalblog.com/archives/2008/10/20/10873176.html

Je ne sais pas pour vous, mais je sais bien à quel point il est facile d’acheter « trop » de livres, qui finissent par prendre la poussière sans qu’on ait le temps de les ouvrir. Est-ce que les p.a.l sont devenues des compétitions, une technique pour démontrer son supposé amour des livres ?

Je ne sais pas trop quoi en penser, en fait. Et vous ? J’aimerais avoir vos impressions sur le sujet, est-ce une mode ? Un moyen de s’organiser ? Une petite compétition entre lecteurs ?

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Curieuse depuis toujours, Marjorie s’intéresse à un peu tout, avec un penchant marqué pour les mots, le féminisme, les phénomènes de culture populaire et les mystères de la vie. Elle est bachelière en littérature et cofondatrice du Fil rouge, à travers duquel elle tente de faire son petit bout de chemin, lire le plus possible et surtout, apprendre et connecter avec les autres. Naviguant tant bien que mal à travers la vingtaine, elle trouve ses assises dans la lecture et l’écriture, cherchant toujours à comprendre un peu mieux les contradictions qui rendent la vie intéressante. Elle croit que la littérature fait partie de ces choses qui peuvent changer une vie, la rendre un peu plus douce et mettre un baume là où il faut.

19 Comments

  1. Quand je me suis vraiment remise à lire, l’année dernière, je me suis lâchée en achetant énormément de livres ! Mais au bout de 3 mois, je voyais bien que j’en achetais trop et que la place dans ma bibliothèque n’était pas assez grande, tout comme mon budget, qui commençait fortement à diminuer… Et fin août, j’ai découvert un challenge consistant à n’acheter qu’un livre pour 12 lus. Il commençait en septembre : parfait ! Depuis, j’ai acheté deux livres que je voulais vraiment, ma PAL ne se vide pas vraiment (Noël), mais au moins elle ne grandit pas. J’aime avoir une PAL car, comme tu l’écris, on sait qu’on aura d’autres bouquins à lire quand on aura fini celui en cours, on n’a pas besoin de se dire qu’il faudra aller à la librairie et errer pendant 3h pour trouver la perle rare (ou juste un bouquin assez attrayant).
    Enfin, je suis bien incapable de dire combien j’ai de livres dans ma PAL puisque je ne les compte pas ^^

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  2. Je me suis remise à la lecture il y a trois ans et ma PAL a rapidement atteint des sommets. Il m’arrive de me restreindre sur certaines périodes, notamment quand le budget coince, et j’achète majoritairement chez les bouquinistes, pour le plaisir de passer des heures entre des livres qui ont vécu et de repartir avec quelques un qui m’ont accroché l’oeil. Je pense que le fait d’acheter des livres et de les accumuler (car je les lis, bien sûr, mais moins vite que je les collectionne) tient surtout du plaisir, du réconfort. Quoi que cette surconsommation est un peu ridicule au final, puisqu’à l’heure actuelle, j’ai de quoi lire pour au moins trois ans sans rien acheter.
    Je comptabilise régulièrement les bouquins de ma PAL, mais je ne compare jamais avec d’autres lecteurs, ça ne m’intéresse pas.

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  3. Émilie says

    C’est drôle que je tombe sur un article avec ce thème en particulier en ce moment! Je me pose beaucoup de questions sur ce besoin pour les amateurs de lecture de collectionner et d’amasser les livres. J’ai moi-même eu une phase où je voulais absolument acheter des livres, me constituer une belle bibliothèque qui donne du cachet à mon salon. Mais j’ai du déménager et j’ai complètement repensé ma façon de consommer des livres. Je n’en achète presque plus. J’ai certes une P.A.L virtuelle dans mon compte Goodreads, qui correspond en fait à une liste des livres que je voudrais lire. Je m’y réfère lorsque je veux choisir ma prochaine lecture. Je réserve et emprunte des tonnes de livres à la bibliothèque et j’ai également fait l’achat d’une liseuse Kobo. Ça me permet de trimbaler plusieurs livres avec moi (et d’éviter de manquer de lecture : le cauchemar!). Les romans numériques sont souvent moins couteux. Aussi, je réserve et emprunte des livres en version numérique à la bibliothèque, ce qui est vraiment génial. J’ai un processus de sélection de lecture qui me convient parfaitement, qui, en plus de m’empêcher d’accumuler des livres me permet d’économiser. Lorsqu’un livre me plait à ne plus me pouvoir, je l’achète et je le place dans ma bibliothèque. Elle ne contient que des livres que j’ai adoré et/ou que je veux relire!

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  4. Roseline says

    Pour ma part, ma PAL est, depuis des années déjà, de la grandeur d’une bibliothèque Billy 5 étages de chez IKEA. Comme je ne me suis remise à lire que très récemment, elle n’a pas beaucoup grossie depuis presque 2 1/2 ans. Elle s’était par contre beaucoup bonifier au cours des années précédentes. Cela dit je ne considère pas ma PAL comme de la surconsommation, puisqu’il m’arrive souvent de l’écumer un peu, en donnant des livres qui finalement ne m’intéressent plus (parce qu’achetés sur un coup de tête ou tout simplement pas très bon au final) ou tout simplement en évitant d’acheter des exemplaires du même livre en différentes langues. Je contrôle aussi ma PAL en empruntant des livres à la bibliothèque (par exemple, quand je veux les lire en différentes langues) ou encore en me constituant récemment une liste de souhaits de titres de livres sur Amazon. Ainsi, je peux garder un œil sur les titres qui m’intéressent en boutique sans faire éclater mon budget.

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  5. Pour moi la PAL n’est en rien une source de culpabilité, ce n’est rien d’autre qu’une pile de livres, c’est tout. D’ailleurs je suis plutôt raisonnable, ma PAL n’est pas énorme et j’achète essentiellement des livres en format poche ( au prix peu élevé donc ), et tout ce qu’elle m’inspire c’est que je n’ai pas assez de temps pour lire! ^^
    Même si j’ai en général une vague idée de quelle sera ma prochaine lecture, il m’arrive souvent de choisir le livre au tout dernier moment, guidée par mon humeur et mes envies.
    Avoir une PAL ne m’empêche pas de dormir! 😀

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  6. Ma PAL s’est épaissie avec le temps, des décennies, d’autant plus qu’il y avait de l’espace dans la maison. Jusqu’au jour où, au début de la retraite, nous avons décidé de déménager. Notre espace de vie allait se réduire de moitié.

    Je me suis trouvé dans une situation où je n’étais plus capable de nier la réalité. Même en présumant que j’en avais pour quelques décennies à vivre, il me fallait bien reconnaître qu’il était devenu irréaliste de passer à travers ma PAL — sans tenir compte de la contrainte de l’espace. J’ai donc dû me résigner à la réduire, sans avoir lu un très grand nombre de livres.

    Quelques années plus tard, je me rends compte que je pourrais poursuivre cet effort de renoncement. Je ne pourrai pas emporter ce qui reste de ma PAL avec moi dans un quelconque univers parallèle, quel que ce soit mon espérance de vie.

    Il ne s’agit pas uniquement d’accumulation de livres, mais aussi de toute une série de collections : stylos-plume et autres instruments d’écriture, souvenirs divers de voyages, souvenirs d’une vie… J’en ai assez de ce qu’il me reste d’années à vivre pour passer au travers de toutes les traces de mon passage sur terre.

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  7. evgirard says

    Pour ma part, la PAL me procure un sentiment de sécurité tel que je dois en avoir une dans toutes les pièces principales de la maison (eh oui! même la cuisine). Je lis jusqu’à 8 à 10 livres simultanément, les ramassant où j’en suis pour couvrir un chapitre ou deux (sans m’y perdre et bonne façon de tester ma mémoire vieillissante).

    J’ai plus de 10000 livres que je devrai moi aussi penser à donner quand je déménagerai (à chaque fois que j’ai déménagé c’était parce que j’avais besoin de plus d’espace pour mes livres). Ce sont des amis auxquels je suis attachée.

    Mais je dois reconnaître que depuis que je fais partie du club de livres Mille et un livres avec tous ses défis, ses quiz, jeux et échanges de titres de livres, j’ai triplé ma consammation qui était déjà grande. Durant les Fêtes, un temps de vacances avant de reprendre un rythme de travail trépidant, j’ai lu chaque jour entre 800 et 1000 pages et tout le vocabulaire qui s’applique aux troubles alimentaires de la boulimie y a passé: 22 livres dévorés avidement, peu de sommeil, toujours 3 ou 4 livres dans mes déplacements alors que je séjournais en Floride. J’ai lu, j’ai lu, j’ai lu. Ma PAL est toujours très grande mais au moins j’ai eu la satisfaction de lire « tout mon saoul ». 🙂

    Surconsommation, certes. Mais quel plaisir de voir que d’autres lisent autant que moi. Et en échangeant des renseignements, j’ai appris comment acheter des livres assez récents dans les bibliothèques de la région pour $1 ou $2, fréquenter les bouquineries à rabais, les salons du livre. Mais ultimement, ma satisfaction est de savoir que nous sommes plusieurs à faire vivre l’industrie du livre que je craignais de voir disparaître pour toujours.

    En général, je lis en anglais sur Kindle et IPAD mais je prèfère lire en français mes livres papier. Et je ne cherche pas la compétition, je cherche le plaisir de partager les lectures « délicieuses » et de découvrir de nouvelles « saveurs du jour ». Merveilleux!

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  9. Budget oblige, j’ai troqué la PAL physique par la PAL virtuelle. Je mets dans le panier « à réserver » dans mon compte de la biblio municipale. J’achète surtout les essais quand ils sont coups de coeur. Je réduis ainsi le facteur de risque de voir le plancher s’effondrer sous le poids de mes bibliothèques trrrrès remplies!

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  10. Micaël says

    Ma PAIL est énorme, j’en suis venu au point où j’étais découragé. J’ai arrêté d’acheté compulsivement, mais le problème que j’ai finis par rencontrer est le même, sauf que ma liste à lire est à la bibliothèque XD

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  11. frankmalenfant100 says

    Quand ma PAL a atteint une dizaine de livres, j’ai comencé à en avoir honte. Par surconsommation mais aussi parce qu’exiber dans sa bibliothèque un livre qu’on n’a pas lu est une forme d’imposture. Alors, à la place je me suis créé une Liste à lire. C’est donc une liste de livres que je pourrai acheter si je me cherche quelque chose de nouveau et aussi une excellente base pour ces fameuses suggestions de cadeau que la famille demande à Noël.

    Je ne me culpabilise pas d’acheter des livres cependant. Bien que ce soit une ressource, je considère que le savoir et la culture qu’il contient vaut bien le papier sur lequel ce contenu est déposé et le trouve primordial d’encourager les auteurs et les libraires qui importent.

    Je me suis donc mis à prêter ma PAL à mes amis et à les lire selon l’ordre où ces livres me reviennent. Une fois lus, mes livres sont souvent surlignés, annotés et bourrés d’onglets (surtout quand ce n’est pas des romans, mais même là…) et partager ces livres tout barbouillés est moins intéressant.

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  12. Je rejoins Jason sur ce point-là : posséder des livres et aimer la lecture est une chose saine 🙂 Après, ma PàL a explosé depuis que je lis énormément et j’avoue sans détour : seule une librairie peut dégager chez moi cette dose intense de plaisir ! Vu que j’ai toujours besoin et envie d’acheter, j’ai décidé de trier ma PàL – ce fut fait et je recommence prochainement car j’ai compris que je gardais des livres que je ne vais jamais lire. J’ai aussi décidé cette année de beaucoup moins fréquenter mon réseau de bibliothèques (j’empruntais 15 livres par mois) et je ne touchais donc plus à ma PàL ..donc en 2016 c’est un ratio que j’applique : lire 8 livres par mois (une moyenne) dont 5 de ma PàL au minimum, et 2 emprunts ou partenariat et un achat ..
    Bon, je dois quand même racheter une bibliothèque .. car ça commence à s’entasser par terre 😉 Mais bon je préfère collectionner les livres et pas les grenouilles ou les pins !

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  13. Vaste question…
    J’ai découvert le concept de PAL quand je me suis intéressée à la blogosphère littéraire et que j’ai ouvert mon blog. J’ai donc fait un inventaire (chose que j’avais en tête depuis quelques années) des livres présents dans ma bibliothèque. Il s’est passé deux choses : d’un côté j’ai eu honte de la quantité de livre (pas énorme comparé à d’autre mais quand même trop importante) que je n’avais pas lu, et en même temps, j’ai été rassurée de voir que je n’étais pas la seule dans ce cas là. J’aime l’objet livre et je me rend compte au fil des années que lire est une véritable passion. Pendant longtemps j’ai cru naïvement que tout le monde lisait comme moi.
    Avec le blog, je me suis mise à lire beaucoup plus, à acheter plus également car beaucoup de choses me tentait sur la blogosphère et je n’étais plus étudiante donc je pouvais m’allouer un budget pour cette passion. Depuis quelque temps, je me suis freinée, je réfléchis à deux fois avant d’acheter un livre, en général j’attends de voir si mon envie dure dans le temps. J’emprunte aussi beaucoup en bibliothèque. J’ai également une liste à lire que je consulte de temps en temps pour trouver une idée qui corresponde à mon envie du moment.
    Ma bibliothèque est certes pleine de livres que je n’ai pas lu mais un de mes moments préférés est celui où je m’assois devant elle, à même le sol, et que je me pose cette délicieuse question : « de quoi j’ai envie maintenant? ». Et c’est à cet instant précis qu’une PAL prend tout son sens. La PAL c’est aussi le reflet des envies de nos vies. A un moment, pour x raison, j’ai eu envie de lire ce livre. Aujourd’hui quand je regarde mon inventaire ou ma bibliothèque, je me dis que j’ai plein de trucs biens qui m’attendent, et dans tous les genre ! 🙂
    Et puis j’aime relire et prêter donc la bibliothèque va de soi.
    Je pourrais en parler longuement…peut-être que je vais en faire un billet de blog tient, en te citant bien sûr. Merci pour la réflexion!

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  18. Je suis une amoureuse de la lecture mais aussi de l’objet « livre ». Il m’arrive souvent d’acheter un livre parce que j’ai aimé l’objet en lui-même. Pourtant, il ne me viendrait pas à l’idée de faire un concours de PAL. Je ne comprends pas le concept. A ce rythme, les livres finiront par y dormir indéfiniment.
    Pour moi, c’est clairement de la surconsommation. J’ai le même malaise quand je vois des lectrices sur instagram se vanter d’avoir lu une quantité astronomique de romans pendant le mois. Que devient le plaisir de lire ? Et celui de prendre le temps de digérer sa lecture, de rester encore un moment dans l’univers que l’on vient de quitter ?
    Ensuite, je me demande si les fameux « service presse » n’alimentent pas cette surconsommation en alimentant sans cesse les PAL des blogueuses. Mais dans tout les cas, c’est assez symptomatique de la société actuelle: consumériste, zappeuse et effrénée.

    Ceinwynn

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