All posts tagged: Anais Bardeau-Lavalette

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Embrasser Yasser Arafat – Chroniques palestiniennes d’Anaïs Barbeau-Lavalette : un autre regard sur la Palestine

Petit bouquin de moins de cent pages, Les chroniques palestiniennes de l’autrice Anaïs Barbeau-Lavalette (pour d’autres articles sur les romans de l’autrice, cliquez ici, ici et ici!) n’est pas une critique politique ou encore un historique complet du conflit qui oppose la Palestine et Israël depuis plusieurs années maintenant. C’est plutôt la Palestine vue à travers les yeux de l’autrice. Son témoignage nous transporte directement dans une Palestine que l’on ne nous montre pas, territoire désertique parsemé d’arbres fruitiers, où une population continue de vivre malgré la guerre qui fait rage. L’autrice a un véritable don pour nous faire sentir les choses, nous les faire voir, et ce, avec des mots couchés sur quelques feuilles de papier. À travers les pages, on peut sentir sa volonté de rendre un récit honnête. L’image médiatique de la Palestine : critique En toute franchise, je ne connais pas grand-chose sur le conflit israélo-palestinien. Toutefois, automatiquement, comme si c’était programmé dans ma tête, lorsque j’entends le mot « Palestine » me viennent (malheureusement) à l’esprit, comme probablement plusieurs d’entre vous, des …

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La deuxième personne heurte plus que la troisième

La femme qui fuit (un autre article à propos de ce roman ici), c’est un roman qui m’a tout de suite bousculée dans mes habitudes de lectrice, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, le format du roman n’est pas habituel. Les chapitres sont courts et les phrases sont succinctes. Pour moi qui venais tout juste de terminer Raison et sentiments de Jane Austen, disons simplement que le contraste était grand. Sinon, les premiers chapitres traitent d’une mère qui a abandonné ses enfants et qui, plusieurs dizaines d’années plus tard, ne souhaite toujours pas les revoir. Lire tout cela, sans connaître l’historique de la mère en question, m’a remuée et même un peu contrariée. Une dernière chose que je n’ai pas souvent eu l’occasion de croiser lors de mes lectures: une narration à la deuxième personne du singulier. L’histoire derrière cette histoire Il m’a fallu un certain temps pour m’habituer à cette narration particulière, et encore plus longtemps pour comprendre les raisons faisant en sorte que c’était en fait un très bon choix. Avant de commencer, il faut savoir …

La bête à sa mère de David Goudreault, premier roman et nouvelle lecture du mois de janvier du défi littéraire

Il m’arrive souvent de tomber sous le charme d’un.e auteur.e. Dans ces cas-là, j’ai toujours envie de lire le premier roman de l’auteur.e. Je trouve intéressant de voir l’évolution de l’écriture. Ainsi, nous avons décidé de joindre la thématique Premier roman au défi littéraire de l’année, car on pense que c’est important de lire de nouveaux auteur.es. Suite au sondage sur le groupe Facebook « Un livre québécois par mois », le choix de lecture est La bête à sa mère de David Goudreault. Personnellement, c’est un ouvrage que j’ai déjà lu et que j’ai adoré. J’ai été complètement charmée par l’écriture de l’auteur. Vous ferez la rencontre d’un jeune homme torturé et aux idées dérangées dans ce premier tome de la trilogie. Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics. J’espère que tout comme moi vous allez apprécier l’humour noir et l’écriture poétique remplie …

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Je voudrais qu’on m’efface : on ne choisit pas sa famille

Le 12 août passé a eu lieu la journée « j’achète un livre québécois ». J’en ai donc profité après le travail pour me réfugier en librairie, histoire de participer à cet événement initié par Patrice Cazeault et Amélie Dubé, il y a quatre ans. Mon choix s’est arrêté sur deux œuvres québécoises, Filles de Marie Darsigny et Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Je voudrais qu’on m’efface est le premier roman de l’auteure de La femme qui fuit, que tout le monde a adoré (je n’ai pas encore rencontré à ce jour quelqu’un qui n’a pas aimé ce livre). Ayant moi-même été particulièrement touchée par la lecture de ce dernier, je me suis rapidement emparée de sa première œuvre littéraire et l’ai lue en quelques jours seulement. Une complicité non assumée De sa petite taille de 145 pages, le livre a la capacité de faire chavirer le lecteur dans diverses émotions fortes qui brûlent en dedans. L’auteure dresse le portrait triste mais juste de trois familles qui vivent dans la misère et la pauvreté d’un immeuble résidentiel, à …

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Sur les traces de Calamity Jane

J’ai commencé à lire Il était une fois Calamity Jane, de Natalee Caple, suite à ma lecture de L’imparfaite amitié de Mylène Bouchard et de La femme qui fuit d’Anaïs Bardeau-Lavalette. Il existe un point commun entre ces trois romans : la relation presque qu’inexistante qu’ont les personnages principaux avec leur mère. Dans cette aventure digne d’un western, j’ai pu faire la rencontre d’une célèbre cowgirl, la légendaire Calamity Jane. J’ai pu suivre ses traces grâce à sa fille qu’elle a abandonnée parce qu’elle ne se croyait pas digne de ce rôle. Calamity a donc «donné» sa fille à un homme de Dieu, qui, au jour de sa mort, demande à sa fille adoptive de retrouver sa mère. N’étant pas capable de refuser la dernière volonté de son père, Miette part à la recherche de Calamity Jane. Elle part seule avec son cheval, ayant la même audace que sa mère. Ce voyage ne sera pas de tout repos. Elle fera la rencontre de divers personnages (et hallucinations) qui auront soit rencontré son père adoptif ou sa mère. Parmi ces rencontres, elle …