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Les fileuses conseillent : quoi faire durant le FIL

Il y a quelques semaines, j’ai assisté avec Marjorie, au Lion d’or, au dévoilement de la programmation du Festival International de la Littérature et nous avons passé une super matinée.  La programmation de ce festival, lequel porte presque le même nom que nous, est vraiment intéressante cette année. Il n’y a aucun doute que nous irons à plusieurs de ces événements/activités et on vous invite à le faire vous aussi! Le FIL est un festival nécessaire et important qui nous rejoint totalement pour ses valeurs et sa mission.  Le festival se déroule du 22 septembre au 1er octobre 2017. Voici donc quelques suggestions d’événements : L’une & l’autre Vendredi 22 septembre – 20h/Théâtre Outremont « L’une a publié 7 romans, l’autre a enregistré 7 albums. L’une a rencontré un large succès critique et public, l’autre aussi. L’une est brune, l’autre est blonde. L’une est droitière, l’autre est gauchère. L’une avait envie de partager un moment avec l’autre, que leurs voix et leurs univers se mêlent. L’autre a dit oui. Delphine de Vigan est l’une, la Grande Sophie …

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Valet de pique : Quand Joyce Carol Oates m’épate encore

J’aime me sentir obnubilée par une lecture. Avoir l’impression d’être complètement investie dans un récit et ne pas réussir à fermer le bouquin, avant de savoir. Savoir, tout simplement. Savoir comment les événements défileront. Vous connaissez sans aucun doute ce sentiment, vous lisez et hop, vous reprenez conscience de ce que vous étiez en train de faire! Quel plaisir de s’évader le temps de quelques pages, voire quelques heures, avec un bouquin entre les mains! C’est ce qui m’est arrivé à nouveau avec Joyce Carol Oates. La lecture de Sacrifice, un de ses derniers romans, m’avait totalement ravie et j’étais restée avec la forte impression que Carol Oates maîtrise à merveille les codes du thriller psychologique. En recevant Valet de pique, j’étais nerveuse à l’idée de lire à nouveau un de ses livres. Ça me fait toujours ça, quand j’aime trop un roman, je crains d’en lire d’autres du même auteur-e de peur de briser ce sentiment si fort que j’avais ressenti la première fois. Or, avec Valet de pique, je me suis sentie aspirée par …

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Un journal de création pour mieux saisir les départs

Un tout petit livre qui raconte pourtant de bien grandes histoires. Tout doit partir de Johanne Fournier se lit avec lenteur, délectation et douceur. Il laisse place aux changements des saisons, au charme lourd et puissant d’un fleuve qui devient le phare d’un deuil. Il s’agit d’une oeuvre collage, collage entre le journal, la création, la poésie et le cinéma. Johanne Fournier est une cinéaste, c’est la première fois qu’elle prend le crayon et elle le fait nettement bien. Elle dira en entrevue que ce livre est le film qu’elle n’a pas fait concernant le décès de son père. Le temps qui file et les saisons qui bercent… Il y a quelque chose de très franc dans ce récit, on sent dès les premières pages l’authenticité de la voix qui nous raconte, de nombreuses façons et moments, la vie de son père. Essayant de faire du sens de cette perte, de ce deuil qu’elle se doit d’apprivoiser comme nouveau quotidien, Johanne Fournier fait preuve d’une grande vulnérabilité et parallèlement, elle nous dévoile ses racines. Les saisons …

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« Des images aussi minces que du papier » et tirées par les cheveux

Publié en 2004 aux Éditions de l’Effet pourpre, Ataraxie, de l’artiste Karoline Georges, ne ressemble à rien que vous connaissez déjà. Elle nous entraîne dans une histoire totalement fascinante où la quête du sublime et de la perfection est au centre du récit. Les Éditions Alto le rééditent dans une couverture des plus justes ce printemps (en librairie depuis le 13 juin). La couverture ne peut sembler être qu’un simple fer à lisser sous un fond rose, mais il s’agit de la source même du roman qui se déroule dans un salon de coiffure bas de gamme. Le roman raconte l’histoire d’une fille qui rêve d’atteindre le sublime, une pureté idéalisée. Elle met toute son énergie, physique comme intellectuelle, à atteindre cet objectif. Avec son amant parfait, rêvé et idéalisé, elle se retrouve dans un salon de coiffure où celui-ci travaille et c’est là-bas que l’histoire nous entraîne aux antipodes de ce qu’on aurait pu croire au départ. « Jamais il n’était question de nos passés, de notre devenir, du quotidien. Nous avions choisi la …

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Elena & Lila, quel plaisir de vous retrouver…

Je ne suis pas une très grande lectrice de séries, mais celle-ci fait exception. L’amie prodigieuse dont j’avais parlé avec beaucoup d’émotion juste ici m’a conquise. Et je dois avouer que le deuxième tome, Le nouveau nom, m’a aussi obnubilée. J’avais tellement hâte – et beaucoup d’attentes – face à ces retrouvailles. C’est en juillet dernier que je me suis laissée captiver et fasciner par cette histoire d’amitié avec le premier tome de la série. Je voulais retrouver cet amour et cette tendresse que je portais envers ces deux filles, Lila & Elena. J’avais tellement pensé à elles au fil des mois. Cette série a le don de nous faire vivre, vieillir, évoluer avec ses personnages et d’ainsi avoir l’impression qu’ils nous habitent un peu. C’est exactement cela ; j’étais accompagnée de Lila & Elena. Durant mon voyage à Naples bien sûr, mais à Montréal aussi. C’est une lecture qui m’avait beaucoup marquée, alors j’étais fort heureuse et nerveuse de retourner à Naples avec elles. Elena & Lila, vous ne m’avez pas déçue. Vos vies …