Les Misérables sous un oeil nippon
Un manga inspiré des Misérables. Un seul tome d’environ 200 pages. C’est aussi terrible que ce à quoi vous vous attendez. Déjà, l’idée de faire d’une œuvre romanesque de plus de 1500 pages un manga d’un peu plus de 200 est risquée. Deux maisons d’éditions s’y sont essayées, pour le meilleur et pour le pire. (Je vous en parlerai peut-être une autre fois.) Je préfère me concentrer sur cette fantastique adaptation et sa magnifique préface! Oui, oui, la préface. J’ai eu envie de vous la faire lire en entier mais, ayant peur des représailles (notamment des défenseurs (tout à fait légitimes) des droits d’auteurs), je n’en citerai que quelques passages particulièrement éloquents. Du bonbon, vous dis-je! Avant même la préface, la première chose que l’on lit en ouvrant le volume est une liste illustrée des personnages principaux du manga avec une petite description pour chacun d’entre eux. Déjà, ça ne commence pas bien. Est-ce que cela signifie que même les grandes lignes du récit ne sont pas claires? Que moins de dix personnages, c’est trop …