Les Aurores montréales : nouvelles, amours et langue
J’avais mis sur ma liste de lecture Les Aurores montréales à mon entrée au cégep, en 2009. On m’en avait parlé avec beaucoup d’enthousiasme à l’époque, mais au fil du temps, je l’ai oublié au bas de ma PAL. Mais ce n’est que dernièrement que j’ai trouvé un exemplaire usagé du recueil de nouvelles, à moitié prix, à la friperie à côté de chez moi. Il aura donc fallu sept ans avant que je m’attaque au livre de Monique Proulx. Je n’ai pas peur de le dire : ce livre est un chef d’œuvre. À travers les 27 nouvelles (certaines très courtes, à peine trois pages, d’autres plus longues), on traverse Montréal d’un bout à l’autre : les itinérants, les immigrants, les riches d’Outremont, les prostituées rue Sainte-Catherine, les jeunes, les vieux, les amoureux, les célibataires, les hommes, les femmes, les Blancs, les Autochtones, l’anglais, le français. Il y a plusieurs pastiches dans le recueil : Proulx adresse des nouvelles à Dany Laferrière, à Mario Micone, à Patrick Cady, à Pierre Foglia, reprenant leur style, leur histoire, leurs …