All posts tagged: réjean ducharme

le fil rouge, le fil rouge lit, bibliothérapie, littérature, lecture, livres, les livres qui font du bien, margaret atwood, captive, dominique fortier, les villes de papier, le meilleur dernier roman, claude la charité, michel tremblay, anne hébert, réjean ducharme, réflexions littéraires, liens entre les livres, connexion entre les livres

Une ficelle qui relie tous les livres

L’autre jour, je lisais Captive de Margaret Atwood et j’ai réalisé qu’il y avait beaucoup de citations d’auteurs en début de chapitres. Celles qui ont davantage attiré mon attention étaient d’Emily Dickinson. Pourquoi? Parce qu’une de mes récentes lectures portait sur sa vie, Les villes de papier de Dominique Fortier (vous pouvez d’ailleurs lire ici mon article au sujet de cette œuvre remarquable). Je me disais : quelle coïncidence! Captive était dans ma bibliothèque depuis plus de six mois mais j’ai choisi par hasard de le lire tout juste après avoir lu un livre sur la poète. La révélation Je me suis rappelé une phrase frappante que m’a déjà dite une amie : tous les livres sont liés entre eux. À cette époque, je lisais très peu et je ne savais jamais quoi choisir comme lecture. Cette amie m’avait répondu qu’elle en avait trop à lire et que chaque livre la menait vers un autre… J’étais restée figée sur place, me demandant si c’était vrai. Puis, j’ai commencé à lire un roman qu’elle m’avait recommandé qui, par …

#lefilrouge #lefilrougelit #bibliothérapie #leslivresquifontdubien #littérature #livres #lecture réjean ducharme littérature québécoise roman l'hiverde force l'avalée des avalés classique littqc le fil rouge le fil rouge lit les livres qui font du bien bibliothérapie réfléxions

L’hiver au quotidien chez Réjean Ducharme

Tout ce qui m’effraie me fait grandir On me répète souvent que je dois à tout prix lire les écrits de l’auteur québécois Réjean Ducharme, qui malgré l’absence physique dans les médias du temps de sa vie, n’a plus besoin de présentation. Alors je traîne avec moi mes exemplaires de L’hiver de force et de l’indomptable roman L’avalée des avalés. Ils me suivent de lieu en lieu, de ville en ville, dans tous mes déplacements nomades et dans toutes mes résidences temporaires. Il m’arrive d’ouvrir L’avalée des avalés et de lire les premières pages, puis de le refermer, prise d’un vertige aux horizons multiples. Je ne sais pas encore comment respirer les mots de Ducharme. Je plonge, mais je n’y trouve plus l’air que j’ai l’habitude de respirer. Je cherche à entendre sa voix et à l’unir à la mienne. Sa voix, ses émotions, sa respiration. Ce que je ne comprends pas m’attire et m’effraie, tout à la fois. Avec le temps, je comprends que tout ce qui m’effraie me fait grandir. Je sais d’instinct …

Le fil rouge le fil rouge lit bibliothérapie littérature lecture livres les livres qui font du bien Le Lactume Réjean Ducharme les Éditions du passage

Le lactume, cadeau d’adieu involontaire de Réjean Ducharme

L’été dernier, les Éditions du passage ont fait au Québec un grand cadeau avec la sortie du Lactume de Réjean Ducharme. Cette publication fut posthume, puisque l’auteur nous a quitté quelques jours à peine avant sa parution. Album graphique, littéraire et mystérieux, Le lactume se superpose avec justesse dans la brillante toile que forme l’œuvre de notre regretté géant littéraire. L’ouvrage nous est présenté par Rolf Puls,  qui nous raconte en introduction l’histoire rocambolesque de ce recueil. En effet, c’est en 1966 que Réjean Ducharme envoie le manuscrit du Lactume aux éditions Gallimard, auquel il joint une petite note qui dévoile bien son éternel sens de l’humour : «Monsieur l’éditeur, Veuillez ne pas trouver insolent que je vous soumette ces dessins. Je ne sais pas plus dessiner qu’écrire. Seulement, est-ce qu’il ne suffit pas d’être de la race humaine pour prétendre parler aux êtres humains? J’ai mis toute ma liberté et tout mon amour dans ces dessins. Si vous les jugez sans intérêt, ne me les retournez pas. Offrez-les à une jolie femme de ma part. Vous …

Découvrir le FIL, du 23 septembre au 2 octobre

C’est en attendant le début d’un cours, au pavillon des sciences de l’uqam, que j’ai découvert le festival international de littérature, il y a deux ans de cela. Leur bibliothèque était à la place des arts et je me rappelle avoir trouvé l’idée bien intéressante. En plus, je trouve ça toujours aussi beau qu’en toute coïncidence, on partage un peu le nom de ce festival qui veut promouvoir la littérature, comme on tente aussi de le faire. L’événement littéraire de la rentrée: 200 écrivains et artistes de toutes disciplines participent à plus de 50 manifestations au cours desquelles la littérature sera lue, discutée, mise en scène, en musique et en images. Pour vous inciter à aller y  faire un tour, j’ai fait  une mini sélection à travers la panoplie d’événements qui s’y tiendront. Pour la programmation complète, c’est par ici.   23 septembre à 20 h: Le chant de la cigale crépite comme un feu de bois : les 100 ans d’Anne Hébert. Cette année, le milieu littéraire s’est vraiment rassemblé, de mille et une façon, …