Défis littéraires
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Ce qu’on a lu comme album ou roman jeunesse en février #Jelisunlivrequébécoisparmois

La lecture de roman ou d’album jeunesse est toujours un plaisir. Souvent, ça me permet de retourner en enfance et j’adore vivre ce sentiment de nostalgie. J’aime aussi retrouver ces auteur-e-s ou personnages qui ont été mes premiers amours. Cela me permet de prendre des petites pauses de mes lectures un peu plus sérieuses, quoique certains sujets abordés dans ces romans peuvent parfois créer plus d’émotions, que ce soit par nostalgie ou par l’ouverture d’anciennes blessures.

Ma lecture du mois de février n’était pas très légère. Effectivement, j’ai enfin pris le temps de lire «L’enfant mascara» du talentueux Simon Boulerice (j’ai pu remarquer sur le groupe Facebook «Un livre québécois par mois» que ce roman semblait très populaire).

Je ne vous cacherai pas que j’adore le travail de cet auteur. Je suis tombée sous le charme de tous ses romans ou albums jeunesse. Boulerice a une plume franche, qui par ses propos, nous fait réfléchir. Les sujets qu’il aborde dans ses histoires nous remettent souvent en question.

Dans «L’enfant mascara», Boulerice nous raconte l’histoire de Larry Leaticia, un-e jeune transexuel-le. Dans ce roman, il est question de quête d’identité, d’intimidation et d’affirmation. Malgré tous les malheurs vécus, Larry Leaticita s’affirme et n’a aucune honte à montrer son vrai visage et à démontrer ses sentiments. Malheureusement, c’est cette audace qui le/la mènera à sa perte. Ce que j’ai adoré dans cette lecture, c’est l’écriture très colorée et les propos provocants qu’utilise l’auteur. Je trouvais cependant que les sentiments du personnage étaient exagérés, même absurdes. Tel le syndrome de Stockolm, Larry Leaticia aime de plus en plus sont agresseur, surtout lorsque celui-ci lui démontre son dégoût. Je crois que c’est ce qu’il y a de plus fascinant chez ce personnage.

Et vous qui l’avez lu, qu’en avez-vous pensé ?

La lecture de Martine

Ce mois-ci, je me suis plongée l’instant de quelques minutes seulement dans le tout premier roman par poèmes de Jonathan Bécotte, Souffler dans la cassette. Dès que j’ai reçu le communiqué de presse concernant ce roman, j’ai eu envie de le découvrir parce que le titre inspirait un sentiment de nostalgie directement lié à mon enfance. Enfants des années ’90, souffler dans la cassette, c’est un geste commun des plus futiles qu’on faisait quand le Super Nintendo ne fonctionnait plus et qu’on désirait bien fort jouer à Mario. Et bien, cette lecture c’est tout cela ; de la douceur, de la nostalgie et surtout de la belle tendresse.

On y découvre deux petits garçons, des meilleurs amis. Ce sentiment enfantin si près du sentiment amoureux est pur, sain et tellement fort. J’ai été émue par l’écriture toute en émotions de Jonathan Bécotte et je me suis laissée emporter par cette histoire d’ami-amour. Il n’y a rien de plus pur et fort qu’une amitié d’enfant, de celles qu’on veut qu’elles durent toute la vie. Vraiment un très beau premier roman que je conseillerais surtout aux adultes pour revivre toute la beauté de l’enfance et de ses sentiments si honnêtes et puissants.

La lecture de Marjorie R.

« Pour février, j’ai décidé de relire Marie-Tempête de Dominique Demers. Je l’avais lu au secondaire et je ne me rappelais que de quelques bribes de l’histoire, dont la fin que j’avais trouvé si étrange. En relisant l’histoire avec un oeil d’adulte, c’est certain que c’est différent. J’ai eu de la misère à comprendre comment Marie-Lune ne s’est pas rendu compte de la maladie de sa mère, mais en même temps c’est aussi très facile de retomber dans toute cette tempête d’émotions qui nous assaille à l’adolescence. J’ai été très touchée par les lettres de la mère de Marie-Lune, à en pleurer à chaudes larmes. L’histoire est tellement vraie et dure à la fois,  je me suis même dit que ça doit être un peu lourd à lire en tant qu’ado. J’étais contente de me replonger dans cette étrange fin avec le couvant et les soeurs silencieuses, bien que j’aie toujours un peu de misère avec l’aspect religieux, j’ai apprécié l’importance de ce passage dans l’histoire. C’est vraiment une lecture que je conseille de relire – ou lire- même à l’âge adulte. »

Les lectures d’Amélie Panneton

« Louis parmi les spectres, Fanny Britt & Isabelle Arsenault : On ne se tanne pas des douceurs de ce livre. Parfait pour les tempêtes de neige & les thés très forts, quand l’en-dedans cherche une façon de parler aux colères du dehors.

Zazie, tome 1: Ça va être correct, Marie-Renée Lavoie : Charmant comme c’est pas possible. Il y a un bel équilibre entre les moments franchement drôles et ceux, bien dosés, qui viennent chatouiller nos petites tristesses de fond de gorge. »

La lecture de Vanessa Coutu

«Ce mois-ci, j’ai dévoré Souffler dans la cassette de Jonathan Bécotte, le parfait ode à la jeunesse et à l’amitié. Ma critique plus approfondie se trouvera sur le blogue prochainement.»

 

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