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Ma première expérience de livre mystère

Tout récemment, je me suis laissée tentée par l’expérience des livres mystères! L’idée est que les romans nous sont présentés dans un sac ou un emballage, avec une description sommaire nous permettant d’avoir une idée de base de ce qui se trouve à l’intérieur. Ce n’est pas la première fois que le concept est utilisé; Amélie a déjà fait un article sur sa propre expérience avec les livres mystères que vous pouvez aller lire ici! J’ai toujours trouvé l’idée géniale, mais c’est la première fois que j’y avais accès à ma bibliothèque. Il y avait environ une dizaine de choix, allant du classique de la littérature à la poésie, en passant par le roman à l’eau de rose et les histoires d’ici. Je me suis laissée tentée par un roman à suspense! Je suis repartie de la bibliothèque avec mon sac comme une enfant qui repart d’un magasin de jouet avec un sac cadeau mystère, j’étais impatiente de découvrir ce qui se cachait à l’intérieur.   Sur le chemin du retour, je me suis demandé ce …

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Renouer avec la bibliothèque

Il y a maintenant près de sept ans que j’habite l’île de Montréal. La principale raison de mon déménagement était de poursuivre mes études à l’université. Je n’ai pas besoin de vous dire à quel point les dernières années ont été particulièrement occupées. D’ailleurs, je vous ai déjà partagé les difficultés que j’éprouvais à lire pour mon divertissement depuis mon entrée aux cycles supérieurs. Dès lors, mes visites à la bibliothèque étaient entièrement consacrées à la recherche d’ouvrages théoriques pour l’avancement de ma rédaction de mémoire. Or, maintenant que le dépôt du monstre a été effectué, j’ai pu recommencer à m’adonner pleinement à la lecture de divertissement. Pour ce faire, je me suis inscrite à la Grande Bibliothèque de Montréal. L’esthétique architecturale J’ai toujours trouvé le bâtiment abritant les milliers de livres d’une grande beauté architecturale. Il dégage toute une prestance avec ses nombreux étages et ses multiples fenêtres. Bien que j’aie davantage l’habitude d’apprécier les architectures anciennes, je trouve que la modernité visuelle de la Grande Bibliothèque colle bien au décor du centre-ville de …

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Whitehorse et ses bibliothèques de rue

Lorsque je suis arrivée à Whitehorse en septembre, j’ai tout de suite remarqué la petite maison de livres à côté de notre gîte. Parce qu’ici aussi, comme à Montréal, les mini-bibliothèques ont envahi les rues. Passer d’une métropole de plus d’un million d’habitants à une petite ville nordique de 25 000 habitants a demandé une certaine adaptation. Le plus difficile a peut-être été la diminution de l’offre culturelle, notamment en ce qui concerne les livres. Je suis partie d’une ville où on compte un réseau de 45 bibliothèques, une bibliothèque nationale et de nombreuses bibliothèques universitaires pour vivre dans une ville où il n’y a qu’une seule bibliothèque municipale dans laquelle la collection de livres en français se résume à un rayon. Cette offre restreinte de livres rend le phénomène des bibliothèques de rue d’autant plus important. Forme de démocratisation de la lecture, les mini-bibliothèques sont des lieux d’échange de livres anonymes entre les résidents de la ville. On ne sait pas d’où vient le livre qu’on « emprunte »; on ne sait pas où va le livre …

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Pourquoi je ne possède pas de livres

Pour les gens qui me connaissent, la chose la plus étonnante en arrivant chez moi est l’absence de bibliothèque. En effet, alors qu’ils sont ma grande passion, j’ai décidé de ne plus posséder de livres. Cette façon de vivre la lecture a été le fruit d’une longue réflexion, combinée à des événements qui ont jalonné ma vie, qui est, à vrai dire, assez difficile à résumer. Des valeurs familiales Si un livre entre dans la maison, tout le monde le lira, il n’appartiendra à personne en propre. Chez nous, le livre a toujours été considéré comme un simple support permettant de partager des idées. L’histoire qu’il contient nous est prêtée par l’auteur, qui l’a mise sur papier pour la diffuser auprès du plus grand nombre. Donc un livre, ça circule, ça se partage, et comme ce n’est pas un boomerang, ça revient rarement. Le livre, c’est un autre univers, un autre temps, d’autres personnes; je ne me sens pas le droit de les posséder et de les empêcher d’aller toucher d’autres gens. Des raisons pratiques …

Visite libre : À la découverte de la bibliothèque du Parlement

  Cet été, j’ai décidé avec ma meilleure chum d’aller à Ottawa. L’idée m’est venue parce que je n’avais tout simplement jamais visité cette jolie ville qui est pourtant seulement à deux heures de Montréal. Après avoir réservé un Amigo Express qui allait nous permettre de nous rendre dans une autre province en une journée en écoutant du Adèle dans l’tapis, je me suis attelée à faire un beau tableau Pinterest sur la capitale du Canada. C’est à ce moment que j’ai découvert toutes les petites merveilles qui nous attendaient : le Byward Market avec ses pubs irlandais, ses marchands sympathiques et ses restaurants de smoothies et de bagels délicieux, le Musée des beaux-arts du Canada avec la fameuse « Maman » de Louise Bourgeois à son entrée (et ses couloirs infinis de tableaux de peintres impressionnistes) et le canal Rideau, bien sûr. Puisque j’étudie pour être bibliothécaire, je n’ai pas pu m’empêcher de regarder les bibliothèques qu’on pourrait visiter, sachant qu’Ottawa abrite la Bibliothèque nationale du Canada (et sûrement plein d’autres belles places remplies de bouquins). Mon …

Ode à ces livres qui prennent la poussière

C’est en cherchant un sujet pour mon prochain article – je n’avais pas fini le livre sur lequel je voulais écrire- que je me suis penchée sur tous ces livres non-lus dans ma bibliothèque. Peut-être que, si je leur avais accordé plus de temps, que j’en avais lu quelques uns de plus, je ne serais pas éperdument à la recherche d’un sujet d’article, dernière minute, pour prendre la place de ce livre qui ne m’allume pas. Je me suis mise à réfléchir à tous ces livres qui prennent la poussière dans mes étagères, qui prendront de l’âge avant même que j’aie le temps de les ouvrir, à quoi bon les conserver? Vais-je vraiment les lire un jour? Pourraient-ils trouver une meilleure maison chez d’autres lecteurs.trices?  Est-ce simplement une question d’esthétique? Pour donner l’impression d’en avoir plus? Laissez-moi vous dire que j’avais du temps devant moi pour me mettre à sur-analyser tout ça.  C’est aussi  parce que j’aime bien réfléchir au livre en tant qu’objet et à son importance et sa présence matérielle que je me suis arrêtée à ces questions. Ce …

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Acheter neuf ou usagé? Le grand dilemme des bibliophiles

Plus on lit, plus on achète de livres. Cette corrélation est plutôt simple à établir, mais elle en dit gros. La lecture s’avère être un passe-temps dispendieux de nos jours. Un format régulier d’une œuvre récente (ou pas) en français coûte dans les environs de 30 $. C’est énorme si l’on considère que ce montant équivaut à trois heures de travail au salaire minimum. Bref, s’armer de culture, ça revient cher. Et si l’achat de livres usagés devenait la solution miracle? L’objet En tant que bibliophiles (moi incluse), on ne se le cachera pas, les livres sont nos bébés. L’objet lui-même comble nos plus infimes désirs tout en permettant l’agrandissement progressif de notre bibliothèque personnelle. L’odeur des pages neuves, l’apparence délicieuse d’une reliure jamais cassée, rien n’existe de plus merveilleux. Pourtant, de leur côté, les livres usagés ont un bagage aussi sinon plus intéressant que nos plus récentes conquêtes en librairie. Ils ont leur histoire, leur odeur et, par-dessus tout, ils ont traversé les époques, les lieux, le temps. Tout ça sans compter les prix …

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Le phénomène du « rush » de lecture

Lorsque j’étais jeune, je pouvais passer des heures à m’adonner au plaisir de la lecture. Et quand je dis des heures, j’entends six à huit heures, voire dix, dans une seule et même journée. J’appréciais particulièrement les vacances de Noël et d’été pour cette raison. Je dois avouer qu’à l’époque je n’avais pas les internets, un cellulaire et Netflix, responsable numéro un de ma procrastination depuis 2014, pour dérober mon temps précieux. Bref, les livres représentaient mon unique bien. Depuis, les choses ont bien changé. Déjà, impossible pour moi de rester devant un livre pendant plus de trois heures et là, je suis généreuse. Quand ce ne sont pas mes pensées qui quittent le livre pour aller voir ailleurs si j’y suis, c’est mon cellulaire qui me rappelle que j’ai une notification Facebook. Il demeure que j’aime encore lire. En fait, j’oserais affirmer que j’aime toujours autant lire, mais évidemment, le mode de vie adulte ne nous donne pas toujours autant d’opportunités, et ce, bien que mon emploi en enseignement et mes études en littérature …

Les résolutions littéraires des fileuses pour 2017

Maintenant qu’on connaît les coups de coeur des fileuses, on trouvait aussi intéressant de s’attarder à leurs résolutions littéraires pour l’année à venir. Avec la nouvelle année, il est toujours intéressant de faire le point et de se fixer des objectifs de lecture, non ? Les résolutions d’Ariane. «Terminer mon recueil de nouvelles & lire plus d’essais, surtout environnementaux.» La résolution de Stéphanie. «Me laisser davantage aller à écrire de la poésie.» La résolution de Fanie.  #spoileralert ! «Terminer d’écrire mon prochain roman…» Les résolutions d’Émilie. «Lire plus de romans québécois. M’inscrire à un atelier de création littéraire.» Les résolutions de Camille. «Écrire chaque jour ! Et prendre plus de temps pour moi.» La résolution de Karine. «Apprivoiser les livres audio.» Les résolutions de Martine : « Garder le cap sur mes lectures sur Goodread. Lire plus de livres sur l’entreprenariat. » La résolution d’Anne-Marie:  «Lire plus de femmes.» La résolution de Caroline: «Écrire plus pour mieux me comprendre dans mon cœur et dans ma tête! » Les résolutions de Laurence: «Lire plus d’essais et travailler …

Visites libres : les plus jolies bibliothèques québécoises

Les bibliothèques, parfois synonymes d’ennui chez certains (qui n’a jamais eu la larme à l’œil à la simple idée de passer une fois de plus la journée le nez dans ses livres, pressé d’en finir avec une fin de trimestre particulièrement éprouvante?), servent toutefois de véritables refuges chez d’autres. À travers leurs allées silencieuses et leurs tables jonchées de vieux livres oubliés, chacune d’entre elles se distingue par son unicité et figure toujours parmi mes endroits préférés. Si les plus grandes bibliothèques nous fascinent par leurs rangées infinies, leurs sols aux milles pas feutrés et leurs histoires chuchotées au détour d’une allée, celles au Québec n’ont en revanche rien à leur envier. Portes ouvertes sur ces lieux inspirants, où leurs doux silences côtoient à la fois la beauté, la découverte, l’innovation et bien évidemment, le plaisir de lire. 1. La Maison de la littérature  Probablement ma préférée au sein de cette liste, la Maison de la littérature abrite non seulement une bibliothèque publique, mais aussi une exposition permanente dédiée à l’univers littéraire québécois, des salles réservées aux …