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L’outsider: le nouveau roman effrayant de Stephen King

C’est d’ailleurs ce qui ressort principalement de ma lecture de ce livre: une peur viscérale. Pourtant, je ne suis pas une personne de nature impressionnable, mais j’ai été littéralement terrorisée.
Et vous, avez-vous déjà ressenti de la terreur pendant une de vos lectures? 

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Plath selon Galignani

Commençons avec une bien triste affirmation, une désolante confession : je n’avais jamais entendu le nom de Sylvia Plath avant de me mettre à lire Mourir est un art, comme tout le reste. J’ai donc découvert cette poétesse américaine en même temps que ce livre relatant ce à quoi aurait pu ressembler sa dernière année de vie. Il s’agit d’une œuvre de la journaliste française Oriane Jeancourt Galignani, composée à partir des vers de la poétesse et de son roman autobiographique, La cloche de détresse. Ce que l’on sait du mythique personnage Née en 1932 d’un père allemand et d’une mère autrichienne, Sylvia Plath a d’abord vécu aux États-Unis, puis au Royaume-Uni. Elle étudie à la prestigieuse université de Cambridge, où elle rencontre celui qu’elle mariera peu de temps après sa rencontre, le brillant poète Ted Hughes. Après six années de mariage et la naissance de deux enfants, ils se séparent. Cette femme, pourtant dévouée à la poésie depuis l’adolescence, propose un jour à son mari d’arrêter d’écrire, pour se consacrer entièrement à sa famille et, par le fait même, sauver son …

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La Vagabonde: un récit sur l’appel de la liberté

Lorsque je me suis mise à fouiner dans mes multiples bibliothèques à la recherche de ces fameux livres-achetés-mais-pas-encore-lus, je suis tombée sur La Vagabonde, une œuvre que j’avais appréciée il y a quelques années (le mot est beaucoup trop faible comparativement à l’impression qu’elle m’a laissée la première fois que j’en ai fait la lecture lors de mes études en littérature). Dans un cours qui portait essentiellement sur Colette, écrivaine que je ne connaissais pas à ce moment-là, je suis littéralement tombée en amour avec ses écrits. En plus de la qualité indéniable de sa plume, cette autrice, qui est devenue la première femme à présider l’Académie Goncourt, a su mettre sur papier, pour notre plus grand plaisir, sa vie à la fois mouvementée et inspirante. Cette femme qui refusait de suivre les conventions – et qui en choquait plus d’un ! – dégageait un besoin urgent de liberté. Je n’ai pu m’empêcher de relire ce court roman qui remonte à une autre époque et qui est pourtant si d’actualité. Replonger dans cette œuvre a …

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Frappe-toi le coeur, le coup de génie d’Amélie Nothomb

Les mots d’Amélie Nothomb ont parsemé mon parcours scolaire depuis le secondaire. Parmi ses dizaines de titres parus depuis plus de 25 ans, Mercure (1998) est le premier Nothomb qui m’avait vraiment accrochée. En sortant de ma transe, 200 pages plus tard, je sentais bel et bien que j’avais appris quelque chose de cette histoire. Son approche de la narration proche du conte et ses réflexions générales m’ont beaucoup rejointe. Mes états d’âme en lisant Mercure sont encore très précis, même si cela fait des années de ça. Peut-être est-ce à cause du format court ou des personnages très proches de ceux des contes pour enfants. Ça rassure, on veut savoir la fin même s’il faudrait dormir au lieu de continuer à lire. C’est l’effet Nothomb. Je n’ai pas cherché à lire d’autres romans de cet autrice jusqu’à ce que je fasse un trajet de cinq heures en avion avec une amie. On revenait à Montréal et les heures s’annonçaient longues, car j’avais lu tous les livres que j’avais apportés et dont j’avais envie à …

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Apologie de la nature et de l’anticonformisme : Walden ou la vie dans les bois

Le minimaliste est assez tendance par les temps qui courent. Les ouvrages et les blogues sur le sujet pullulent et nous donnent tous les trucs indispensables pour faire le tri de nos possessions et désencombrer le fouillis qui règne dans nos espaces de vie. Pourtant, bien que j’aie moi-même usé de certains de ces trucs, ces lectures me laissent souvent sur ma faim. J’avais envie d’une lecture davantage réflexive, moins axée sur les étapes à suivre pour devenir le parfait minimaliste, mais plutôt sur la philosophie de vie dont découlent la simplicité et le minimalisme. Je me suis donc tournée vers Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau, une œuvre phare ayant nourri, entre autres, la pensée écologiste moderne, les mouvements de retour à la terre et de simplicité volontaire. Prémices de l’oeuvre Le récit, mêlant autobiographie, observations, philosophie, spiritualité, poésie et critique sociale, relate l’ambitieuse expérience de Thoreau qui décida, au printemps 1845, de s’exiler dans les bois près de l’étang de Walden pour vivre un quotidien guidé par les différents …

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Des liens invisibles, mais invincibles

Comme beaucoup de filles de mon âge, les premiers «vrais romans d’adultes» sont ceux de la série Quatre filles et un jean, d’Ann Brashares. Donc, à la bibliothèque, quand j’ai lu la quatrième de couverture du roman Un été invincible, d’Alice Adams, je n’ai pas hésité très longtemps, car j’y ai retrouvé des thèmes similaires. Amis d’université Ce premier roman de l’autrice raconte l’histoire de quatre personnes, soit Benedict, Eva, Lucien et Sylvie. Les deux derniers sont frère et soeur, mais font également partie d’un groupe d’amis très proches, avec les deux autres. Ceux-ci se sont rencontrés à l’Université de Bristol, ou plutôt à la fac de Bristol, pour reprendre l’expression utilisée dans le livre. Or, le roman débute à la fin de leur dernière année en tant qu’étudiants, pour la plupart. C’est donc le moment pour eux de se séparer et de vivre leur vie d’adulte. Pour Eva, cette séparation rime avec le début d’un emploi à Londres, dans le monde des finances. Alors que Benedict reste à Bristol pour faire son doctorat, Lucien et Sylvie …