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Quand les femmes racontent leurs monstres et leurs fantômes

On le sait, les auteurs et les autrices du Québec ne sont pas particulièrement reconnus pour la littérature d’horreur. Je suis persuadée qu’un seul nom vous vient en tête dès que vous entendez « littérature d’horreur au Québec », et vous avez raison de penser cela. Patrick Senécal (c’était lui, n’est-ce pas?) a pratiquement l’entièreté de la tribune accordée à ce genre dans notre belle province. En ce sens, nous pourrions donc en conclure que l’une des seules visions (je fais quand même la part des choses) de ce qu’est la littérature de ce genre au Québec est celle décrite par un homme blanc d’une cinquantaine d’années. Nous sommes d’accord? Bon, le problème, ce n’est pas Senécal. J’ai lu la majorité de son oeuvre et je l’ai appréciée plus souvent que le contraire. En réalité, la problématique réside dans le fait que nous ne connaissons pratiquement que cette avenue. Qu’en est-il du regard des femmes? De celles qui sont un peu plus jeunes? Qu’est-ce que l’horreur, le suspense et l’effroi sous une plume québécoise qui …

Les gens fidèles ne font pas les nouvelles Nadine Bismuth Titre de transport Alice Michaud-Lapointe Nu Stéphane Dompierre Ce que les hommes ne savent pas Le sexe vu par les femmes Lucia Etxebarria Le fil rouge le fil rouge lit bibliothérapie littérature lecture livres les livres qui font du bien

4 recueils de nouvelles à lire cet été

Pendant longtemps, je n’ai pas aimé lire des nouvelles. Je trouvais cela frustrant. Cela finissait toujours trop vite. Depuis, j’ai appris à les apprécier. C’est agréable de pouvoir lire une histoire jusqu’au bout pendant le peu de temps que j’ai chaque jour pour lire. Une petite nouvelle pendant mon trajet de métro. Une autre petite nouvelle avant de me coucher. Avec un roman, on a souvent envie de commencer le prochain chapitre tout de suite, mais je ne peux plus me permettre de dévorer un gros bouquin en une journée! Et puis, c’est un genre parfait pour l’été qui commence. Voici donc 4 recueils qui m’ont marquée dans la dernière année! Les gens fidèles ne font pas les nouvelles de Nadine Bismuth Je déambulais dans Hochelaga lorsque je suis tombée sur une petite librairie de livres usagés en désordre total, coincée entre une boulangerie et un vieux dépanneur. Je suis ressortie avec ce merveilleux recueil de Nadine Bismuth : des petits aperçus de la vraie vie de gens banals. On a l’impression d’être dans leur cuisine, …

Un peu de plomberie, de salon du livre et beaucoup d’amour..

La tendresse attendra de Matthieu Simard, c’est le genre de roman qu’on oublie difficilement. Le genre de roman touchant, mais en même temps juste assez brutal, qui donne des frissons. C’est aussi le genre de roman qui nous garde un petit sourire au visage tout le long de notre lecture et qui nous surprend en nous faisant verser quelques larmes au passage. J’ai d’ailleurs écrit récemment sur celui-ci, au moment de ma lecture, que du Matthieu Simard c’était doux, triste mais  »mauditement » beau et c’est exactement ce que je pense de ce roman. J’ai toujours adoré ce livre qui, à la minute où je l’ai fini la première fois il y a près de 5 ans, a fait automatiquement partie de mon top 10 de livres à lire dans une vie. D’ailleurs, je l’avais même écrit au moment de poser ma candidature pour devenir une collaboratrice du Fil Rouge pour les convaincre de me choisir. La tendresse attendra fait définitivement partie des romans que j’ai le plus conseillés autour de moi dans les dernières années …

Tromper Martine et l’homme du 21ème siècle

J’attendais avec intérêt le petit dernier de Stéphane Dompierre. J’avais beaucoup apprécié ma lecture de Un petit pas pour l’homme, mais je n’ai pas encore lu Mal élevé. Bien que les personnages s’entremêlent un peu entre les trois histoires, nul besoin d’avoir lu l’un pour apprécier l’autre. Par contre, ce qu’il faut savoir en lisant Tromper Martine, c’est qu’on s’embarque dans une histoire très masculine. En tant que femme, en tant que féministe, c’est parfois un peu plus difficile de décrocher pour apprécier l’aspect un peu masculinise du récit sans pour autant s’en insurger, parce qu’il n’y a clairement pas matière à s’insurger dans ce roman. Sur les conseils de son médecin qui s’inquiète de ses dérapages récents, Nicolas part deux mois loin de son travail, de sa femme et de ses enfants. Un vent de liberté souffle dans ses cheveux et lui donne envie de mordre dans la vie comme si c’était un beau gros beigne débordant de crème. Il voyage, fait des rencontres, tente de réconforter de vieux amis aussi mal en point …