Dernièrement, je répondais à la question Quels sont tes 5 livres les plus marquants ? Or, je pense que si l’on m’avait posé la question après avoir lu Planète végane, il aura fait partie de ce top. Ce livre est apparu un peu par hasard, suite à un courriel de Hachette, entre mes mains, mais surtout, il est arrivé au bon moment. L’an dernier, j’avais aussi commencé ma réflexion concernant mon mode de vie et mon assiette, mais il faut croire que je n’étais pas encore tout à fait prête. Planète végane est donc arrivé au moment idéal. N’est-ce pas ce que font tous les livres qui nous marquent à jamais ?
Je ne suis pas (encore) végane, j’ai toutefois fait beaucoup de changements dans mon mode de vie, mes croyances bien ancrées et dans mes placards dans les derniers mois, en devenant végétarienne par exemple, et je dois dire que Planète Végane m’a guidée et m’a fait cheminer dans ma réflexion. Je ne crois pas qu’il faut être végane pour apprécier cette lecture, ni végétarien-ne, je crois qu’il faut simplement être ouvert d’esprit et être assez curieux-euse pour en savoir plus sur les façons de vivre une vie sans cruauté. Ce livre est, comme l’indique le quatrième de couverture, pour s‘engager en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
Divisé en cinq grandes parties : Pourquoi Végane, Devenir Végane, Véganisme et santé, Au-delà de l’alimentation et Véganisme et société, ce livre est un incroyable guide qui m’a fait beaucoup réfléchir et a modifié mon rapport à la planète, aux animaux et oui, à l’alimentation.
Je suis littérairement tombée sous le charme d’Ophélie Véron, que je ne connaissais pas du tout. C’est une personne incroyablement intègre, rigoureuse dans ses explications et les informations qu’elle transmet et ayant toujours beaucoup de respect pour les animaux, la planète, mais aussi pour les êtres humains, peu importe ce qui se trouve dans leur assiette. Son écriture est simple, mêlant humour, réflexions et informations. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait lire cet essai de plus de 400 pages avec la passion d’un roman policier! Ophélie Véron ne nous culpabilise jamais dans cet essai ; elle informe et explique et ce, avec tellement de passion et d’intelligence qu’on l’a suit et embarque totalement dans sa mission.
J’ai été inspirée par sa démarche, par sa façon d’expliquer, de faire des nuances et de donner des exemples concrets. Ophélie est blogueuse depuis 2012 avec son blogue Antigone 21 que je vous invite à découvrir. Elle est une féministe antispéciste végane et une humaine admirable. D’ailleurs, dans la section À propos de son blogue, Ophélie écrit ceci :
J’ai choisi d’y allier théorie et pratique, car je pense que, pour inciter les gens à changer leur vision des choses, on ne doit pas simplement dire pourquoi changer, mais comment changer.
C’est exactement ce qu’elle a réussi à faire avec Planète Végane, qui non seulement nous donne d’innombrables explications et nous instruit sur divers domaines liés au végétarisme (passant du choix du mot végane en francophonie, par l’histoire du végétarisme dans diverses civilisations, ainsi que par des interrogations plus éthiques concernant, par exemple, les vêtements), mais surtout, elle aborde ces thématiques de façon concrète et pratique. Le chapitre Véganisme et société répond à toutes sortes de questions, par exemple, comment être végane au bureau, en vacances et entre amis. Toutes des situations qu’on redoute ou qu’on questionne lorsqu’on entreprend de devenir végane.
Une question de justice et d’éthique
Dans Planète Végane, Ophélie Véron nous explique qu’être végane n’est pas quelque chose de simplement alimentaire, c’est un choix personnel, mais qui s’applique néanmoins à la société et à la justice. Être végane, ce n’est pas seulement de ne pas consommer de produits d’animaux, croyance que j’aurais pu avoir auparavant. C’est littéralement de faire preuve de compassion, de justesse et d’éthique envers tous, et ce, sans causer de souffrance animale. Ainsi, cela se passe et se joue dans toutes les sphères de la vie.
J’ai aimé aussi que l’auteure ne porte pas de jugement sur les difficultés, les montagnes, les détours, tous les écarts qu’on peut faire en devenant végane. Jamais elle ne dit que c’est facile ou qu’il n’y a qu’une façon d’être végane. Elle milite pour informer et pour inspirer les gens à agir autrement, et ce, avec au centre de sa démarche une grande compassion humaine qui m’a personnellement beaucoup touchée et impressionnée. J’en retiens surtout qu’être végane, c’est de mettre la compassion au centre de tous ses gestes et personnellement, c’est une façon de vivre qui m’attire et entre en connivence de façon très forte avec mes valeurs intimes.
Envie d’en découvrir plus et d’en apprendre plus sur le véganisme? Lisez ces deux articles de Fanie : Histoire d’une fille (pas toujours ) végétale et la partie deux Inventaire de mes essentiels.
Envie de participer au Défi Végane 21 jours lancé par Élise Desaulniers? Fanie vous en parle ici.
PS: Chez Hachette, on m’a indiqué qu’Ophélie Véron devrait être au Festival Végane de Montréal en novembre!
Bref, dans la lignée de cette lecture, je suis à la recherche d’autres titres abordant l’éthique animale. Avez-vous des suggestions pour moi ?
Le Fil Rouge tient à remercier Hachette pour le service de presse.
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