All posts tagged: environnement

le fil rouge, le fil rouge lit, bibliothérapie, littérature, lecture, livres, livres qui font du bien, À fleur de pots, les trappeuses, Marie Beaupré, Mariane Gaudreau, Audrey Woods, Les éditions de l'homme, cosmétiques maison, diy, écoresponsable, écologie, environnement, essai

Dans À fleur de pots, les meilleurs onguents des Trappeuses

«Tu sais que tu es grano quand… tu peux t’exfolier et récurer ta toilette avec le même ingrédient.»  (p.85) C’est l’une des nombreuses petites pointes d’humour dont est parsemé l’ouvrage des Trappeuses, trois blogueuses qui sortent de l’ordinaire. À fleur de pots est présenté par ses autrices comme un «petit grimoire de cosmétiques maison». Le terme grimoire s’inscrit parfaitement dans le concept de «sorcières des temps modernes» qui colle à la peau des Trappeuses. Leur livre se veut un guide pour la confection de produits de soins maison, mais c’est aussi un outil de référence puisqu’on y retrouve une excellente vulgarisation de tout ce qui touche l’univers des cosmétiques. Maîtriser le beurre de karité et l’huile d’olive À fleur de pots est séparé en cinq chapitres, les trois premiers proposant une introduction aux termes, aux étapes, aux ingrédients et à ce qui peut nous motiver à plonger dans la confection de nos propres cosmétiques, tandis que les chapitres 4 et 5 sont consacrés aux différentes recettes. Le tout est conçu pour nous faire avancer un …

Dans la forêt Jean Hegland Gallmeister livre lecture roman post-apocalypse survivalisme Le fil rouge littérature américaine nature

Comment survivre à la fin du monde avec un bidon d’essence et des graines de citrouille

J’adore les romans d’anticipation dystopiques et autres visions catastrophiques du futur, génératrices d’angoisses nocturnes! Cependant, après la déferlante des Hunger Games, Divergente et pléthore de séries du même acabit d’il y a quelques années, je croyais avoir eu ma dose de récits post-apocalyptiques «young adults» pour un moment… Jusqu’à ce que je me retrouve Dans la forêt de Jean Hegland. Je ne sais pas pourquoi, mais les éditeurs francophones ont cru bon de nous faire patienter plus de dix ans avant de traduire ce petit bijou de la littérature américaine, qui avait pourtant connu un succès respectable à sa sortie, en 1996. Loin d’être passés date, les thèmes abordés sont, au contraire, tout à fait d’actualité. Dans la forêt raconte l’histoire touchante et douloureusement réaliste de deux sœurs adolescentes qui se retrouvent seules face à la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. Très différent des autres livres du genre, c’est un roman sur la résilience… qui a un subtil arrière-goût de propagande new age! Girl power et patchouli On ne se le cachera pas: ce …

Le fil rouge, le fil rouge lit, bibliothérapie, littérature, lecture, livres, les livres qui font du bien, sous la boucane du moulin, là où les chemins de terre finissent, Sébastien Bérubé, Éditions Perce-Neige, vie en région, Madawaska, littérature autochtone, société, environnement, poésie

Sébastien Bérubé: Détruire et refaire le monde

Crédits photo: Daniel Aucoin C’était en janvier dernier, à l’occasion de la journée de l’alphabétisation familiale. La bibliothèque publique d’Edmundston (Nouveau-Brunswick) avait organisé une table ronde avec des auteurs de la région. J’y ai fait la connaissance de Sébastien Bérubé, poète engagé et artiste aux multiples talents. Il m’a tout de suite interpellée par son discours sur l’importance de la lecture ainsi que son engagement communautaire auprès des jeunes; il leur transmet sa passion pour la littérature, mais surtout, il leur ouvre un univers rempli de possibilités! Après avoir lu ses recueils de poésie, j’avais envie d’en connaître un peu plus, mais aussi de vous le faire découvrir. Je l’ai contacté et il a accepté avec plaisir de répondre à mes questions: Parfois, on comprend mieux la poésie quand on connaît l’histoire derrière. Parle-moi de ton background. D’où viens-tu, que fais-tu dans la vie? Je suis originaire du Restigouche, plus précisément de St-Quentin, mais j’ai passé presque la totalité de ma vie au Madawaska (à Edmundston). Je suis artiste multidisciplinaire. De la poésie à l’aquarelle …

Église Écologie Bibliothérapie Chrétien Environnement Essai Laudato si Le fil rouge Le fil rouge lit lecture les livres qui font du bien Lettre encyclique sur la sauvegarde de la maison commune littérature livres loué soit-tu Médiaspaul Pape Pape François Religion

Le pape a donné un nouveau souffle à ma ferveur environnementale

Est-il pertinent que je précise d’entrée de jeu que je suis athée ? Peu importe, voilà qui est fait. Un collègue a glissé ce livre sur mon bureau en me disant que ce dernier traitait d’environnement. Mes yeux ont été aussitôt attirés par le visage souriant du pape François qui couvrait l’exemplaire. Ma curiosité a aussi été immédiatement piquée car, pour moi, il n’y a pas de relation possible entre la religion et la science. Comment le Saint-Père arrivait-il à en créer une ? J’ai grandi dans une famille chrétienne pratiquante, mais je n’ai pas la foi. Je suis aussi en désaccord sur plusieurs points de vue avec l’Église. De plus, jamais je n’y avais entendu quoi que ce soit sur la protection de l’environnement, encore moins sur la science ou sur la lutte aux changements climatiques, des valeurs incontournables pour moi. Or, le nouveau pape – de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio – est plein de surprises. Je dois avouer qu’il est un personnage fascinant, et que je suis du coin de l’œil la réforme de …

Ophélie Véron, Édition Marabout, Planète végane, penser manger et agir autrement, vésanisme, végétarienne, santé, environnement, éthique, véganisme, le fil rouge lit, essai, #lefilrougelit, essai sur le véganisme

Planète végane : pour le grand bien de la planète, des animaux & de nous-même

Dernièrement, je répondais à la question Quels sont tes 5 livres les plus marquants ? Or, je pense que si l’on m’avait posé la question après avoir lu Planète végane, il aura fait partie de ce top. Ce livre est apparu un peu par hasard, suite à un courriel de Hachette, entre mes mains, mais surtout, il est arrivé au bon moment. L’an dernier, j’avais aussi commencé ma réflexion concernant mon mode de vie et mon assiette, mais il faut croire que je n’étais pas encore tout à fait prête. Planète végane est donc arrivé au moment idéal. N’est-ce pas ce que font tous les livres qui nous marquent à jamais ? Je ne suis pas (encore) végane, j’ai toutefois fait beaucoup de changements dans mon mode de vie, mes croyances bien ancrées et dans mes placards dans les derniers mois, en devenant végétarienne par exemple, et je dois dire que Planète Végane m’a guidée et m’a fait cheminer dans ma réflexion. Je ne crois pas qu’il faut être végane pour apprécier cette lecture, ni …

Tout doit changer, et vite

Naomi Klein est une tête d’affiche du mouvement altermondialiste et anti-globalisation. Auteure, activiste et cinéaste, elle travaille sans relâche. Devenue célèbre avec son essai No Logo, paru en 1999, qui porte sur les fabriques de vêtements qui exploitent les travailleurs dans des conditions terribles (Nike reste l’exemple le plus célèbre), Klein a fait paraître un autre essai-choc en 2014 : Tout peut changer  (titre original : This Changes Everything: Capitalism vs. the Climate). Traduit chez Lux éditeur par Nicolas Calvé et Geneviève Bélanger, le livre pose l’hypothèse que le modèle économique néo-libéral actuel est irréconciliable avec les efforts nécessaires pour freiner les méfaits des changements climatiques puisque le néo-libéralisme promeut l’hyperconsommation, tant des ressources naturelles que des produits créés par l’humain. Bref, notre système est en « guerre contre la vie sur Terre » (4e de couverture). Son argument est fort convaincant, ce qui le rend d’autant plus inquiétant. Journaliste de formation, Klein a travaillé pendant plusieurs années à la recherche pour cet essai. Le résultat est époustouflant. Avec des exemples provenant de tous les continents, Klein …

S’initier au zéro déchet

On entend de plus en plus parler du mouvement zéro déchet, mais peu de gens s’imaginent vivre selon les règles de ce mode de vie. C’est plutôt un truc de hippie qu’on se dit, je vis en ville/en campagne, c’est trop compliqué. Et si elles n’existaient pas, ces « règles »? Si c’était en fait bien facile, mais qu’on n’osait pas s’y intéresser par peur d’être marginaux? Je vous invite à en connaître un peu plus sur ce mode de vie pas-trop-hippie et je vous conseille même des lectures pour vous convaincre que c’est bien moins compliqué que vous le croyez, le tout en un seul article! C’est assez simple ça, non? Premièrement, pourquoi? Questionnement légitime, on est en droit de se demander pourquoi il nous serait favorable de changer nos habitudes de vie, qui perdurent depuis des générations. Eh bien… justement parce qu’elles ne datent pas de bien longtemps et en à peine quelques décennies, nous avons accéléré le processus de dépérissement de la planète et fait évoluer le réchauffement climatique beaucoup plus rapidement. …

Tout est possible

Je me rappelle lorsque j’étais en secondaire 5 et que je constatais la panique chez tou-te-s mes ami-e-s lorsqu’il était question de se choisir un métier pour plus tard. Les questions comme qu’est-ce que j’aime?, qu’est-ce qui va me plaire toute ma vie? Je me rappelle que la panique était au rendez-vous, comme si changer de programme à cette époque était impossible. De mon côté, j’ai eu beaucoup de chance, parce que la vie a toujours su m’emmener dans des métiers et/ou études que j’ai aimés. Le hasard a toujours fait en sorte que je me retrouve avec les enfants, malgré que j’ai tenté de les fuir. Aujourd’hui, j’adore mon travail, qui m’apporte beaucoup de bonheur. Cependant, ce n’est pas toujours le cas pour tout le monde. Nos choix de vie ou d’études peuvent nous faire beaucoup réfléchir. Surtout lorsque nous sommes dans le milieu artistique. C’est ce qui arrive au personnage de Vetille dans la bande dessinée de Lucile Gomez «Tout est possible, mais rien n’est sûr». L’histoire est inspirée du vécu de l’auteure …

L’affaire Keurig

Quand j’étais en colocation, on avait une cafetière Keurig. Une de mes colocataires l’avait rapportée de chez ses parents et je suis vite tombée sous le charme. Du café vite fait, en portion simple; l’idée du siècle. J’avais ma presse française pour les jours normaux et la keurig pour me gâter, parce que laissez-moi vous dire que mon budget d’étudiante était loin de subvenir à un achat régulier de boites de k-cup. Jamais je ne me suis posée de questions d’ordre environnemental face à ce produit. Je jetais le petit pot de plastique à la poubelle dans un automatisme qui, maintenant, me semble alarmant. Quand  je suis déménagée, mon copain m’a offert une petite cafetière italienne et je n’ai plus vraiment repensé à la Keurig. Ce n’est que cette année que j’ai commencé à me poser des questions sur le fameux système à utilisation unique  de cette cafetière. Au nombre de gens qui l’utilisent, au nombre de cups qui se vendent, ça ne peut faire autrement que de polluer, non? Pour en savoir plus, je me suis mise à …