Littérature jeunesse
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Toucania ou le charme de l’imaginaire

Tout y était pour qu’un coup de foudre avec ce livre se produise. Tout d’abord, il était édité par Monsieur Ed (je suis une grande admiratrice du travail des fondatrices) et ensuite, il était illustré par la talentueuse Marianne Ferrer (que j’adore).

Toucania, c’est une île légendaire que l’aventureuse Amandine ira découvrir. Son grand-père ayant découvert l’île bien avant elle, elle marchera sur les traces de celui-ci. Elle doit faire vite si elle veut avoir la chance de découvrir les habitants de cette mystérieuse île. L’idée de l’album et les illustrations sont de Marianne Ferrer et Valérie Picard a collaboré au texte et au scénario.

Ce qui m’a le plus plu lors de ma lecture, c’est le sentiment complet d’être aspiré dans le récit. Je crois que le format du livre y est pour beaucoup, on se sent véritablement dans l’histoire. Évidemment, la beauté des illustrations et les magnifiques agencements de couleurs jouent un rôle essentiel dans cette impression. Ma lecture m’a donné sincèrement envie de partir loin avec Amandine, à Toucania.

Bélinours, chimpathères, chauve-sourioles et autres découvertes

Amandine fera d’impressionnantes et surprenantes découvertes lors de son escapade. Elle y rencontrera des bélinours, des chimpathères et bien d’autres créatures. J’ai apprécié cette liberté créative de l’autrice d’inventer des animaux et de faire de jolis et délicieux néologismes. Mon préféré est définitivement le charresseux.

La nature est un élément central de cet album, Amandine y déambulant, découvrant ce qui l’entoure et s’attardant à ses beautés. J’ai apprécié cet aspect, car il n’y a rien de plus amusant lorsqu’on est enfant (et adulte aussi dans le fond!), du moins dans mes souvenirs, que de se retrouver en nature à simplement inspirer l’air frais, à regarder autour de nous et surtout, à se créer des histoires inventées et créatives.

Comme plusieurs de mes livres coup de cœur, celui-ci s’est trouvé une place sur la cimaise de mon salon, exposé aux yeux de tous. Que voulez-vous, quand un livre est aussi beau, il ne faut que l’exposer! Je ne tolère pas l’idée de le mettre entre deux autres albums dans ma bibliothèque!

Bref, je ne peux que vous conseiller de découvrir cet album que vous soyez un adulte ou un enfant. Je pense qu’il y a une certaine universalité dans ce livre (si vous avez gardé votre cœur d’enfant et ce goût enfantin de rêverie et d’imaginaire!) qui fait sincèrement du bien. C’est un plaisir pour les yeux, oui, mais un petit baume au cœur qui donne le goût de rêver, d’imaginer et de voir un peu plus le monde avec des yeux d’enfants. Il s’agit d’une force chez les Éditions Monsieur Ed : redonner ses lettres de noblesse à la rêverie et à l’imaginaire. J’y adhère complètement, grande rêveuse que je suis.

Et vous, arrivez-vous à retrouver votre cœur d’enfant de temps en temps?


Si vous aimez Marianne Ferrer et Monsieur Ed, voici quelques articles les concernant :

 Fanny Cloutier

Le lac de singes

Le jardin invisible (publié chez Monsieur Ed)

Racines (publié chez Monsieur Ed)


Le fil rouge remercie les Éditions Monsieur Ed pour le service de presse.

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Lectrice invétérée, Martine est bachelière en études littéraires et la cofondatrice du Fil rouge. Créative et inspirée, elle a l’ambition de faire du Fil rouge un lieu de rassemblement qui incite les lectrices à prendre du temps pour elles par le biais de la lecture. Féministe, elle s’intéresse aux paradoxes entourant les mythes de beauté et la place des femmes en littérature. Elle tentera, avec ses projets pour Le fil rouge, de décomplexer et de dédramatiser le fait d’être une jeune adulte dans une société où tout le monde se doit de paraitre et non d’être. Vivre sa vie simplement et entourée de bouquins, c’est un peu son but. L’authenticité et l’imperfection, voilà ce qui lui plait.

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