Trans : Je suis Samuel
J’ai eu la chance de rencontrer le sympathique doctorant Samuel Champagne lors d’un événement académique, il y a de cela quelques années. En découvrant qu’il est auteur, je m’étais promis de mettre la main sur ses livres. Il avait alors déjà publié trois œuvres de fiction destinées à la jeunesse : Recrue (2013), Garçon manqué (2014) et sa suite, Éloi (2015), qui abordent la transsexualité et l’homosexualité. Je ne les ai pas encore lues, mais toujours est-il que j’ai dévoré son tout dernier livre, Trans, paru en 2017 (Éditions de Mortagne). En lisant son récit de témoignage, j’ai retrouvé le garçon sensible et vrai que j’ai croisé en Ontario, pour le suivre cette fois à travers le périple d’une vie, la sienne, celle d’une personne transidentitaire. D’abord, pourquoi employer « transidentitaire » plutôt que « transgenre » ou « transsexuel »? Au début de son ouvrage, Samuel nous explique qu’il préfère le terme « transidentitaire », car il englobe davantage d’individus tout en limitant les exclusions. Pourquoi prêter l’oreille au récit de vie d’une personne transidentitaire? Je laisse Samuel répondre : « Mon existence …