Quand les femmes racontent leurs monstres et leurs fantômes
On le sait, les auteurs et les autrices du Québec ne sont pas particulièrement reconnus pour la littérature d’horreur. Je suis persuadée qu’un seul nom vous vient en tête dès que vous entendez « littérature d’horreur au Québec », et vous avez raison de penser cela. Patrick Senécal (c’était lui, n’est-ce pas?) a pratiquement l’entièreté de la tribune accordée à ce genre dans notre belle province. En ce sens, nous pourrions donc en conclure que l’une des seules visions (je fais quand même la part des choses) de ce qu’est la littérature de ce genre au Québec est celle décrite par un homme blanc d’une cinquantaine d’années. Nous sommes d’accord? Bon, le problème, ce n’est pas Senécal. J’ai lu la majorité de son oeuvre et je l’ai appréciée plus souvent que le contraire. En réalité, la problématique réside dans le fait que nous ne connaissons pratiquement que cette avenue. Qu’en est-il du regard des femmes? De celles qui sont un peu plus jeunes? Qu’est-ce que l’horreur, le suspense et l’effroi sous une plume québécoise qui …