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Nonobstant et en revanche, le Meurtre du Commandeur en livre audio

C’est avec Kafka sur le rivage que j’ai découvert, il y a longtemps, la plume de Haruki Murakami, auteur japonais dont je suis irrémédiablement tombée sous le charme. Je viens tout juste de terminer son dernier roman en deux tomes, Le Meurtre du Commandeur, et j’en suis ressortie enchantée, comme d’habitude! Une idée apparaît, tome 1 Après plusieurs années de mariage, la femme du narrateur, un portraitiste renommé, quitte celui-ci sans explication. Il se lance alors sur les routes, avant d’emménager dans la demeure vide et isolée d’un très grand peintre japonais nihonga, Tomohiko Amada. Un jour, le narrateur reçoit une proposition : peindre le portrait de son riche et insondable voisin, Wataru Menshiki. Dans le même temps, il découvre un tableau caché dans le grenier, le Meurtre du Commandeur, un chef d’œuvre inconnu de Tomohiko Amada qui semble tiré du Don Giovanni de Mozart. Enfin, le bruit d’une mystérieuse clochette se fait entendre à heure fixe toutes les nuits… Tout y est. Très lent, ce premier tome très descriptif dépeint les tâches du quotidien, …

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Confessions d’une japanophile

Longtemps, j’ai essayé de nier les faits, de cacher la vérité. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour moi de faire face à la réalité et de l’admettre : je suis une incorrigible otaku! Il faut dire que je suis tombée dedans quand j’étais petite, en écoutant des tonnes de séries japanime comme Le Petit Castor, Les trois mousquetaires ou Les mystérieuses cités d’or. Aujourd’hui, j’en porte encore les séquelles, arborant en public des t-shirts à imprimés kawaii et visionnant en boucle les vidéos perturbantes de Kyary Pamyu Pamyu — déconseillées aux personnes souffrant d’épilepsie! J’aime le dépaysement et la surprise perpétuelle engendrés par les explosions multicolores et les débordements absurdes de ces artéfacts excessifs et surchargés. J’ai malencontreusement transmis mon addiction à mes enfants, qui ont grandi entourés de Pokémon, d’Hello Kitty et de Mario Bros. Gamer invétéré, leur père a également contribué à leur perdition en les initiant à des jeux comme Kirby’s Adventure, Megaman et La légende de Zelda. Résultat : il n’est pas rare de les trouver en train de faire de l’origami au son frénétique …

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La course au mouton sauvage, entre le réel et la magie

Je pense avoir manqué un bout. Cela doit faire plus de quatre ans que j’ai La course au mouton sauvage d’Haruki Murakami dans ma bibliothèque, sans y toucher. Avec plus de 35 ans d’ouvrages publiés, ça m’aura pris un bon bout avant de découvrir un auteur que plusieurs adorent, dont plusieurs fileuses (Kim D. vous raconte sa passion murakamienne ici et Raphaëlle B. vous a fait la critique de Kafka sur le rivage ici.) Une première lecture surprenante Il y a quelques semaines, j’ai décidé de me plonger dans le troisième roman de l’auteur datant de 1982 et le premier assumé dans son style littéraire, le réalisme magique. Je ne pense pas avoir déjà lu un roman appartenant à ce style, alors je l’avoue, j’étais parfois surprise par la tournure des événements, mais, je le redis, je suis une débutante par rapport à l’œuvre de Murakami. Avec un certain recul, je me rends compte que j’ai bien aimé ce roman et que je vais probablement continuer de découvrir son oeuvre avec bonheur. Le train était formé de …

Ma passion murakamienne

J’écris aujourd’hui non pas pour vous faire une grande analyse de l’œuvre complète de l’écrivain le plus populaire du Japon, mais pour vous partager ma passion murakamienne et j’espère vous donner envie de le découvrir si ce n’est pas déjà fait. Jamais je n’ai fait de recherches afin de trouver un auteur qui correspond aux qualités littéraires de l’auteur que je vous présente. Jamais je n’ai demandé à un libraire : je veux de la littérature japonaise comme ci comme ça, s’il vous plaît. Jamais on ne m’a présenté son œuvre. Jamais on ne m’a convaincue d’en faire la lecture. Murakami est entré dans ma vie par un heureux hasard. J’ai jeté mon regard vers la couverture d’un livre, La ballade de l’impossible, j’ai lu la quatrième de couverture et j’ai feuilleté les pages sans même les regarder. Je tenais le livre dans ma main comme un trésor. Je l’ai senti (folie à la librairie); c’était de lui que j’avais besoin, pour calmer l’orage à l’intérieur de moi, pour m’évader dans un autre monde sans grands risques, …

Kafka sur le rivage

C’était il y a deux ans. Je venais de terminer la lecture de La Ballade de l’impossible (dont Martine a parlé ici!) et j’avais été conquise par la plume de Haruki Murakami, la profondeur de ses personnages, la simplicité de ses descriptions, la mélancolie qui traversait son récit. Un de mes collègues libraires, à qui j’avais fait part de mon appréciation du roman, s’était empressé de me mettre entre les mains Kafka sur le rivage, véritable petite brique littéraire. Enthousiaste, il m’avait dit: « Lis ça, tu vas capoter! » (En réalité, il m’avait plutôt servi une des savoureuses expressions absurdes dont lui seul a le secret, mais je sais que c’était précisément ce que ça voulait dire. J’allais capoter.) Il n’avait pas tort. J’ai adoré le roman, j’ai dévoré les 638 pages en quelques heures à peine. Parce que Kafka sur le rivage est, en bon québécois, « quelque chose ». Là, c’est le moment où je me sens un peu bête. Parce qu’il y a longtemps que je veux écrire une critique sur Kafka, que je veux …

La ballade de l’impossible : entre deuil et désir

Assis dans un avion, Watanabe entend une chanson, Norwegian Wood des Beatles, et tout lui revient. La nostalgie l’emporte et il se souvient de l’époque où il était amoureux de Noako. Leur histoire est toutefois empreinte d’un grand drame qui aura su mener à terme l’entièreté de leur relation. Le meilleur ami de Watanable, Kizuki, qui était du même coup, le copain de Noako, s’est enlevé la vie. Ce geste insoupçonné, après une partie de pool entre amis, reste un total mystère pour Watanabe. Coincé entre la douleur d’avoir perdu son meilleur ami et celle de se voir attiré par la copine de son ami font du personnage de Watanable un être des plus respectueux, sensibles et touchants que j’ai eu la chance de rencontrer au fil de mes lectures. N’oubliant jamais l’existence de son si grand ami, il se liera d’amitié avec Naoko et même un peu plus. Leur relation viendra sans cesse les faire réfléchir, hésiter, souffrir et au fond, aussi, espérer que la vie continue, malgré ce si grand fossé causé par le départ de Kizuki. …