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Confessions d’une japanophile

Longtemps, j’ai essayé de nier les faits, de cacher la vérité. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour moi de faire face à la réalité et de l’admettre : je suis une incorrigible otaku! Il faut dire que je suis tombée dedans quand j’étais petite, en écoutant des tonnes de séries japanime comme Le Petit Castor, Les trois mousquetaires ou Les mystérieuses cités d’or. Aujourd’hui, j’en porte encore les séquelles, arborant en public des t-shirts à imprimés kawaii et visionnant en boucle les vidéos perturbantes de Kyary Pamyu Pamyu — déconseillées aux personnes souffrant d’épilepsie! J’aime le dépaysement et la surprise perpétuelle engendrés par les explosions multicolores et les débordements absurdes de ces artéfacts excessifs et surchargés. J’ai malencontreusement transmis mon addiction à mes enfants, qui ont grandi entourés de Pokémon, d’Hello Kitty et de Mario Bros. Gamer invétéré, leur père a également contribué à leur perdition en les initiant à des jeux comme Kirby’s Adventure, Megaman et La légende de Zelda. Résultat : il n’est pas rare de les trouver en train de faire de l’origami au son frénétique …

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S’initier à la magie du rangement avec « The Life-Changing Manga of Tidying Up » de Marie Kondo et Yuko Uramoto

À moins d’être totalement absent.e de Facebook, de YouTube ou d’Instagram, vous avez sûrement déjà dû entendre parler de la femme d’affaires et autrice japonaise Marie Kondo – surnommée KonMarie – et la frénésie incroyable qui a suivi la publication de ses ouvrages sur le rangement Le pouvoir étonnant du rangement et Ranger inspire la joie. En fait, je crois que jamais le fait de ranger n’a provoqué autant d’enthousiasme! Personnellement, suite à la lecture des deux livres de l’autrice, je peux dire que plusieurs aspects de sa méthode m’inspirent tandis que d’autres me laissent un peu plus sceptique – à ce sujet, mon opinion ressemble beaucoup à celle de Martine dans son article juste ici. Au niveau du style d’écriture, cependant, j’ai eu beaucoup de difficulté avec ses ouvrages, que j’ai, en fait, trouvés plutôt insupportables à lire. De par leur ton moralisateur, ça ne passait pas du tout, et pourtant, certaines parties du livre m’avaient l’air vraiment intéressantes. C’est pour ça que j’ai été très heureuse de trouver The Life-Changing Manga of Tidying …

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Un immense retour en arrière: Sakura, la chasseuse de cartes!

C’est en tombant complètement par hasard sur un épisode du dessin animé Sakura  la chasseuse de cartes (ou Sakura Card Captor) que j’ai eu envie de relire les célèbres mangas (lus, relus et relus encore durant mon enfance), qui ont inspiré la série. Grande fervante des Sailor Moon, ce fut pourtant Sakura ma favorite: étant peu familière avec les mangas, ce fut justement la découverte de son univers qui m’a encouragée à entreprendre d’autres découvertes dans le même genre littéraire (qui malheureusement, comme nous le verrons plus bas, cela n’a pas vraiment porté fruit par la suite… Mais bon, j’aurai tout de même essayé!) Qui est Sakura? Le lecteur fait la connaissance de la jeune Sakura, étudiante résidant dans une ville fictive du Japon (Tomoyeda) en compagnie de son père et de son grand frère. Le quotidien de la jeune fille sera un jour chamboulé par une curieuse découverte qu’elle fera un après-midi dans la bibliothèque de son père: le livre de Clow, dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. En ouvrant celui-ci, plusieurs cartes s’envolent aussitôt par la …

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La lecture de bandes dessinées est-elle moins valorisante que la lecture de romans?

Depuis quelque temps, j’entends un commentaire récurrent qui me titille les oreilles. Il prend la forme suivante : « Je ne lis que des bandes dessinées ces temps-ci, mais ça ne compte pas pour de la lecture. » Ce à quoi je rétorque : « Ah oui? Pourtant, la lecture c’est de la lecture, non? » Je ne comprends pas cette tendance à considérer la lecture de bandes dessinées comme moins valorisante, moins pertinente. Ce genre de propos me donne l’impression que les seules lectures qui valent la peine d’être mentionnées comme telles sont celles issues des grands classiques. Bref, j’entends : « Tu ne lis pas si tu ne lis pas du Proust, du Flaubert ou du Zola. » Évidemment, vous l’avez peut-être déjà compris, je suis totalement en désaccord avec cette façon de penser et je tiens à vous prouver en quoi la lecture de bandes dessinées compte à mes yeux comme de la lecture à part entière. Valoriser la diversité Je ne le dirai jamais assez, s’ouvrir à la diversité est le moyen le plus sûr pour devenir …

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3 suggestions de séries manga à découvrir

Quand je suis en panne de lecture, que ma capacité d’attention me fait défaut et que les romans me semblent être des projets interminables, lire un manga est un excellent remède à mes maux de lectrice. Puisqu’il se lit rapidement et qu’il ne m’épuise pas mentalement, il me fait du bien et ma motivation à lire se réactive comme par magie ! Il m’est donc venu à l’idée de vous proposer trois séries manga différentes, qui m’ont toutes permis de m’évader et de continuer à lire. Le mari de mon frère, Gengoroh Tagame Yaichi habite seul avec sa fille Kana. Un jour, un homme se présente à lui comme étant le mari de son frère jumeau qui a refait sa vie au Canada et qui est maintenant décédé. Il héberge donc Mike, son beau-frère venu d’Amérique du Nord pour découvrir le Japon, le pays qui a vu grandir son défunt frère. Vivant dans un pays où le mariage entre personnes de même sexe n’est pas encore légalisé, Yaichi, marqué par des préjugés homophobes, ouvrira tranquillement …

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Le maître des livres: la littérature qui soigne

Amadouer la bête Mis à part quelques Dragon Ball lus dans ma jeunesse, je n’avais aucune expérience en matière de manga. Alors quand j’ai nommé le titre de la série que je cherchais, Le maître des livres de Umiharu Shinohara, au libraire et qu’il m’a demandé si c’était un «shhhyenihusfggen» (je vous jure que le mot n’évoquait rien de plus pour moi à cet instant), je me suis abstenue de répondre autre chose que «?!?». Grâce à mon solide sens de la déduction (oui, mais non), j’ai pu comprendre que ce mot mystère évoquait un type du manga. En fait, le terme est défini selon le lectorat ciblé par le magazine dans lequel les premières planches ont été publiées. Le maître des livres a été prépublié dans le Weekly Manga Times, un magazine ciblant principalement les jeunes hommes adultes âgés de 15 à 30 ans. (Ah!) Le seinen manga (parce que c’est un seinen, finalement) présente des histoires un peu plus sérieuses et complexes. La lecture du premier tome fut une expérience plutôt ardue pour …

Mangamania

Depuis quelques semaines j’ai l’impression de retomber en enfance. Je me suis remise aux mangas. Lorsque j’avais neuf ou dix ans, mon frère et mon cousin m’ont introduite à l’univers de la bande dessinée japonaise avec les tomes de Dragon Ball. Certains pourraient dire qu’il ne s’agit pas d’une lecture pour enfant, mais bon. Je ne comprenais pas tout et je passais outre sur plusieurs aspects qui apparaissaient comme banaux pour une jeune fille d’à peine quatrième année du primaire. J’aimais l’humour des personnages. J’adorais Sangoku, être naïf et ô combien attachant. J’ai donc farfouillé à travers les quarante-deux tomes de Akira Toriyama. Ayant apprécié mon expérience, j’ai vagabondé de Yu Gi Oh à Naruto, sans jamais vraiment accrocher. Il aura fallu que j’aie vingt-quatre ans et toutes mes dents pour replonger dans le monde des mangas. C’est sous la forme de Death Note qu’est apparu mon nouvel amour de la bande dessinée japonaise. Netflix avait été un préambule à ma découverte puisque j’y avais écouté quelques émissions de la série adaptée. Il aura suffi …