All posts tagged: Mikella Nicol

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Quand les femmes racontent leurs monstres et leurs fantômes

On le sait, les auteurs et les autrices du Québec ne sont pas particulièrement reconnus pour la littérature d’horreur. Je suis persuadée qu’un seul nom vous vient en tête dès que vous entendez « littérature d’horreur au Québec », et vous avez raison de penser cela. Patrick Senécal (c’était lui, n’est-ce pas?) a pratiquement l’entièreté de la tribune accordée à ce genre dans notre belle province. En ce sens, nous pourrions donc en conclure que l’une des seules visions (je fais quand même la part des choses) de ce qu’est la littérature de ce genre au Québec est celle décrite par un homme blanc d’une cinquantaine d’années. Nous sommes d’accord? Bon, le problème, ce n’est pas Senécal. J’ai lu la majorité de son oeuvre et je l’ai appréciée plus souvent que le contraire. En réalité, la problématique réside dans le fait que nous ne connaissons pratiquement que cette avenue. Qu’en est-il du regard des femmes? De celles qui sont un peu plus jeunes? Qu’est-ce que l’horreur, le suspense et l’effroi sous une plume québécoise qui …

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L’aphélie des amours

J’ai une confession à faire : je n’ai pas lu Les filles bleues de l’été, malgré l’immense succès que ce roman a eu à sa sortie en 2014. Pourtant, je n’ai pas hésité une seconde lorsque j’ai vu le nom de Mikella Nicol à la librairie. Je savais qu’Aphélie allait me plaire. Pour un corps céleste, l’aphélie représente le point de sa trajectoire le plus éloigné du Soleil. (Épigraphe) Ce roman intime sur fond de canicule nous présente la complexité des relations humaines.  Le personnage principal, narratrice sans nom, nous fait entrer dans son univers de solitude. Au travers de ses interactions avec les gens qui gravitent autour d’elle, on découvre son mal-être constant, sa volonté de plaire tout en s’éloignant des autres. Il ne s’agit pas d’un roman d’action, plutôt d’un récit de compréhension de soi. Réécrire le déjà-vu L’amour, au centre de toutes les réflexions et pourtant le point tournant de toutes les déceptions, ce sujet inépuisable et pourtant raconté mille et une fois, est ici présenté comme l’inaccessible constellation. On suit les …

La bête à sa mère de David Goudreault, premier roman et nouvelle lecture du mois de janvier du défi littéraire

Il m’arrive souvent de tomber sous le charme d’un.e auteur.e. Dans ces cas-là, j’ai toujours envie de lire le premier roman de l’auteur.e. Je trouve intéressant de voir l’évolution de l’écriture. Ainsi, nous avons décidé de joindre la thématique Premier roman au défi littéraire de l’année, car on pense que c’est important de lire de nouveaux auteur.es. Suite au sondage sur le groupe Facebook « Un livre québécois par mois », le choix de lecture est La bête à sa mère de David Goudreault. Personnellement, c’est un ouvrage que j’ai déjà lu et que j’ai adoré. J’ai été complètement charmée par l’écriture de l’auteur. Vous ferez la rencontre d’un jeune homme torturé et aux idées dérangées dans ce premier tome de la trilogie. Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics. J’espère que tout comme moi vous allez apprécier l’humour noir et l’écriture poétique remplie …

Nos suggestions de lectures « premier roman » pour le mois d’octobre du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Je me fais toujours un plaisir de découvrir de nouvelles et nouveaux auteurs. C’est justement le thème pour le mois d’octobre. La première parution d’un roman; un premier roman d’un-e auteur-e. Le livre que vous allez choisir doit donc être le premier roman qu’il/elle a écrit. De mon côté, je vais y aller avec mon achat du #12août. C’est le premier roman d’Élie Maure (qui serait en fait un pseudonyme) : Le cœur de Berlin. Le choix des fileuses : Marjorie : Puisque j’en entends parler de manière très TRÈS positive depuis sa sortie, je crois bien me plonger dans De bois debout de Jean-François Caron. Il y a eu un gros buzz autour de ce premier roman de l’auteur (il a déjà écrit de la poésie et autre) et tout le monde semble s’accorder sur la beauté du roman, c’est donc dur d’y résister. Surtout après avoir lu cet article d’Andréanne. La suggestion de Martine Ce mois-ci, j’ai envie de lire Les murs d’Olivia Tapiero. Ce premier de l’auteure m’a été recommandé à maintes reprises et même …

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Ce qu’on a lu comme livres de la rentrée littéraire pendant le mois de septembre #Jelisunlivrequébécoisparmois

Je ne sais pas si vous avez été comme moi, mais je n’ai pas pu résister à l’achat de nouveaux livres de la rentrée littéraire. Il faut dire qu’il y a une très belle sélection! C’est pourquoi je me suis laissée tenter par : Marivière de Catherine Lepage : un petit livre jeunesse d’une pure beauté comme Catherine sait si bien le faire. Cette fois elle ne nous parle pas d’angoisse, mais nous sensibilise sur l’environnement. Phototaxie d’Olivia Tapiero : j’étais impatiente de lire le nouveau roman de Tapiero, dont j’étais tombée amoureuse de la plume au Cégep. Je vous avoue que j’ai apprécié le thème « révolutionnaire » de son dernier roman, mais je crois qu’il mérite une deuxième lecture pour être certain de l’avoir bien compris. Je suis un raton laveur de Julie Delporte : c’est en me promenant dans la librairie L’Euguélionne que je suis tombée sur le petit dernier de Julie Delporte. Tout comme Catherine Lepage, l’auteure nous offre un livre jeunesse. Restant dans le thème qui la connaît : la tristesse. Cette petite fille pleure tout le …

Grandir avec les livres

J’ai commencé à lire très jeune. Bien que je ne me rappelle plus le titre du premier roman que j’ai lu (faute d’avoir beaucoup cherché), je me rappelle l’immense satisfaction que j’ai ressentie. Comme l’approche du Fil Rouge le mentionne : «la lecture procure un bien-être et les œuvres littéraires peuvent nous aider à cheminer personnellement.» C’est d’ailleurs depuis plus de 22 printemps que la littérature me permet de me découvrir, en plus d’être devenue une passion incroyable. Dans cet article, je vous raconte mon parcours littéraire en vous révélant les livres qui m’ont le plus marquée jusqu’à maintenant en tant qu’enfant, adolescente et jeune adulte. Enfant Même si je ne lisais pas de romans en 1ere année du primaire, je me rappelle d’un livre au service de garde de l’école que j’aimais bien consulter, et j’en suis certaine, je ne suis pas la seule. Il s’agit d’Arc-en-ciel le plus beau poisson des océans, j’étais éblouie par la beauté du livre, tout en découvrant différentes espèces de la vie marine. Par la suite, vers la deuxième …

Nos suggestions de livres pour la rentrée littéraire du mois de septembre du défi #jelisunlivrequébécoisparmois

Tout comme pour le #12août « J’achète un livre québécois (ou deux, ou trois…) », la rentrée littéraire de l’automne est toujours un moment que j’attends avec impatience! Je suis chanceuse parce que ma fête est en septembre, c’est donc l’idéal pour me faire une petite liste de cadeaux! C’est aussi un moment où je m’amuse à découvrir de nouveaux-elles auteurs-trices. Voici une petite liste de titres qui me semble intéressants : Le monstre, la suite — Ingrid Falaise (sortie prévue pour le 25 septembre) Dictionnaire critique du sexisme linguistique — Éditeur Somme toute (paru le 28 août) La bête creuse — Christophe Bernard (paru le 21 août) Le jardin invisible — Marianne Ferrer et Valérie Picard (paru le 28 août) Chenous — Véronique Grenier (paru le 28 août) Lui — Patrick Isabelle (paru le 28 août) La chaleur des mammifères — Biz (sortie prévue pour le 18 septembre) La vie rêvée des grille-pain — Heather O’Neill (paru le 14 août) Maxime — Sarah-Maude Beauchesne (paru le 31 août) Borealium tremens — Mathieu Villeneuve (paru le 28 août) …

Ce que les fileuses ont acheté pour le #12août j’achète un livre québécois dans le cadre du défi #Jelisunlivrequébécoisparmois

J’espère que tout comme nous, les fileuses, vous avez vécu un excellent #12août! Pour ma part, j’ai pu réaliser un rêve de toujours en étant libraire d’un jour dans ma librairie chouchou : la librairie de Verdun. J’étais en compagnie de Martine et de Marjorie et nous nous sommes amusées à conseiller les gens dans leurs achats. Voici quelques titres que nous leur avons suggérés : Petite laine — Amélie Panneton Déterrer les os — Fanie Demeule L’écrivain public — Michel Duchesne L’angoisse du poisson rouge — Mélissa Verreault La détresse et l’enchantement — Gabrielle Roy Soleil — David Bouchet Veiller la braise — Sara Lazzaroni et plusieurs autres! Et voici la liste d’achats des fileuses : Mes achats : Le cœur de Berlin — Élie Maure/Les rivières suivi de Les montagnes — François Blais Roxanne K.D. : Une longue canicule — Anne Villeneuve/Direction Saint-Creux des Meuh-Meuh — Sandra Dusseault/De bois debout — Jean-François Caron/À l’abri des hommes et des choses — Stéphanie Boulay/Last call les Murènes — Maude Veilleux Vanessa : J’ai décidément abusé des bonnes choses : Autopsie d’une femme plate …

Ode à l’évasion littéraire

Les livres ont des pouvoirs: nous faire rêver, nous faire du bien, nous faire voyager. Ils sont notre meilleur allié quand la solitude est trop présente, ils nous aident à mieux nous comprendre. Nul n’a besoin de se payer un billet d’avion pour visiter de lointaines contrées, suffit d’un bon livre, et hop! vous êtes là où vous le souhaitez! Envie de rêver, de vous trouver n’importe où (sauf ici), pourquoi ne pas plonger votre nez dans un roman, une bio, voire une encyclopédie? Ma grand-mère disait: «lis et tu ne seras jamais seule» elle avait raison. Remède ultime pour les temps gris, et le besoin pressant de sortir de sa tête, à chacun son bouquin, comme un élixir, une potion qui fait du bien. Nombreux ont été les après-midi des vacances estivales de mon enfance à rêvasser près de la piscine, les yeux rivés sur les pages du dernier livre à dévorer. Trop de congés passés à la bibliothèque du quartier, promenant mes doigts sur les ouvrages empilés. Comment expliquer cet amour de la lecture, …

Se sauver dans l’été

Ce joli petit bouquin m’a attirée dès la seconde où je l’ai aperçu : la couleur et le titre me parlaient. Après, j’ai constaté que c’était publié chez les éditions Cheval d’août, qui m’avaient charmée avec le superbe Chercher Sam. (J’en ai parlé ici) Et l’opération séduction a continué : j’ai ouvert le livre et j’ai lu une citation de Woolf. Il n’en fallait pas davantage pour que je l’achète. Les filles bleues de l’été raconte une histoire d’amitié fusionnelle entre deux amies, Clara et Chloé. Amies depuis l’enfance, elles tenteront d’échapper au monde le temps d’un été. Chacune reste troublée et brisée par la vraie vie. Clara, complètement esseulée d’un amour perdu et qui lui a enlevé le goût de tout, sauf de lui. Et Chloé, malade de son petit corps frêle incapable d’être bien. Le roman traite de plusieurs sujets lourds, de boulimie, de dépression, de mutilation, mais surtout d’amitié. Ces amies essaieront de s’évader des tourments de la vie quotidienne en retournant au chalet où elles passaient leur enfance. Elles passeront des …